Jean-Baptiste TESSIER et Philomène FORGET

Jean-Baptiste Tessier naît le 23 novembre 1832 à Saint-Eustache, dans les Laurentides, fils de Pierre Tessier et de Catherine Carrière. Issu d’une famille nombreuse et enracinée dans la terre, il grandit dans un environnement où le travail agricole forge la discipline et la ténacité. Le 21 novembre 1859, il épouse à Saint-Sauveur-des-Monts Philomène Forget, fille de Joseph Forget et Zoé Nantel. Ensemble, ils bâtissent une famille prolifique, reflet des valeurs de l’époque, où la solidarité et la persévérance étaient essentielles à la survie et au rayonnement du foyer.

Homme de caractère, Jean-Baptiste se distingue par une personnalité intense et entière. Dans tout ce qu’il entreprend, il se montre engagé, passionné et ingénieux. Sa loyauté farouche envers ses proches et ses amis lui vaut respect et confiance, mais son tempérament ardent le rend parfois jaloux, possessif et dur envers ceux qu’il aime. Courageux face aux épreuves, il incarne la force tranquille du cultivateur québécois du XIXᵉ siècle, capable de transformer les difficultés en opportunités.

Installé à Saint-Jérôme, il y passe ses dernières années, entouré de sa famille. Il s’éteint le 31 mars 1915, à l’âge de 82 ans, laissant derrière lui une descendance nombreuse et un héritage marqué par la passion et la fidélité.
 

Nelson TESSIER et Rose CHARBONNEAU

Nelson Tessier, fils de François Tessier et d'Edwidge Bédard, est né le 16 mai 1867 à Les Cèdres, Québec, une petite localité située sur les rives du fleuve Saint-Laurent. Issu d’un milieu rural, il grandit dans une époque où les métiers manuels et artisanaux étaient essentiels au développement des communautés.

En 1881, Nelson, qui a 14 ans, et sa mère, Edwidge Bédard, veuve depuis quatre années, vivent chez Esdras Tessier et Joséphine Portelance, dans la petite paroisse ontarienne de Plantagenet, non loin de Casselman, en Ontario. Esdras Tessier est le frère de Nelson.

Le 25 août 1889, Nelson Tessier épouse Rose Charbonneau à Casselman, Ontario. Ce mariage symbolise l’union de deux familles canadiennes-française établies de part et d’autre de la frontière entre le Québec et l’Ontario. Ensemble, ils bâtissent une vie familiale marquée par les valeurs de travail, de solidarité et de foi.

Vers 1895 Nelson et sa jeune épouse Rose s'établissent à Montréal, dans le district d'Hochelaga, paroisse de Sainte-Cunégonde. 13 enfants naissent de leur union, dont un couple de jumeau.

Nelson exerce le métier de forgeron, un artisan indispensable à la vie quotidienne de son époque. Dans les villages et petites villes, le forgeron n’était pas seulement celui qui façonnait le fer : il réparait les outils agricoles, fabriquait les ferrures pour les chevaux et contribuait à l’entretien des équipements nécessaires à la survie des communautés rurales. Son savoir-faire représentait une véritable colonne vertébrale de la vie économique locale.

Après une vie consacrée au travail et à sa famille, Nelson Tessier s’éteint le 13 décembre 1936 à Montréal. Son parcours illustre celui de nombreux Canadiens français de la fin du XIXᵉ et du début du XXᵉ siècle : enracinés dans leur terroir, mais ouverts aux déplacements et aux échanges entre provinces.
 

Joseph TESSIER et Célina AUGER

 

Lors du recensement de 1901, Joseph tessier et Célina Auger, leurs 11 enfants, résident à Clarence, Ontario.
Recensement de 1901, district de Russell, Clarence:

Norbert TESSIER et Félicité BONIN

Norbert Tessier (1847–1939) et Félicité Bonin (née en 1845) étaient un couple québécois du XIXe siècle, originaires de la région de Sainte-Élisabeth, dans Lanaudière. Ils sont les ancêtres de plusieurs familles Tessier établies au Québec.

Fils d'Elzéar Tessier et d'Esther Dauphin, Norbert voit le jour le 7 janvier 1847 à Saint-Félix-de-Valois, Qc. Le 8 novembre 1864, il épouse la jeune Félicité Bonin, fille de Joseph Bonin et de Rose Champagne, au même endroit, et cette dernière mettra au monde 10 enfants.

Norbert Tessier, ainsi que ses fils et filles, feront la navette pour gagner leur vie entre Lowell, Massachusetts, et Saint-Félix-de-Valois, au cours de leur existence.

Norbert décède le 27 avril 1939 et on l'enterre dans le cimetière de la paroisse de Saint-Félix-de-Valois, Qc, le 29.
 

Pierre TESSIER et Marie-Anne DAUPHIN

 Pierre Tessier, fils d'Édouard Tessier et de Hermine Bourdon, naît le 24 novembre 1885 et baptisé le lendemain à Sainte-Élisabeth, dans la région de Lanaudière.  À 22 ans, il épouse Marie-Anne Dauphin, fille de Hormidas Dauphin et de Georgiana Marcoux, le 30 avril 1907 à Saint-Norbert, dans l'église de la petite municipalité située à moins de 10 kms de Sainte-Élisabeth.

12 enfants naissent de leur union.  

La famille est établie dans la paroisse rurale de Sainte-Élisabeth.  Pierre est cultivateur.

Le 6 mai 1940, Pierre décède à l'aube de ses 54 ans.  Marie-Anne, née le 29 décembre 1886, à Saint-Norbert, vit 34 années de veuvage avant de mourir le 24 décembre 1974.  Elle est née Marie Lucie, mariée Marie Anne-Aurore et décédée Marie Anne-Lucie.

Tous les gens l'appelaient Marie-Anne.

Drummond TESSIER et Célima MARTIN

 

Événements
25 avril 1860 :
Naissance - Vaudreuil, Montérégie, Canada, Québec
TESSIER, Clet-Dramen
Fils de: (Léon Tessier, cultivateur & Lucie Daoust, de: Les-Cèdres)
Naissance: 25/04/1860
Baptême: 26/04/1860 St-Michel, Vaudreuil
Parrain: Philippe-de-Néri Lalonde
Marrain: Charlotte Ménard

26 avril 1860 :
Baptême - Vaudreuil, Montérégie, Canada, Québec
Clet Dramen Tessier
Parrain : Philippe De Néry LALONDE, 1835-
Marraine : Charlotte MÉNARD, 1840-
Témoin : J. THIBODEAU, PRÊTRE-CURÉ, Pretre officiant
1881 :
Résidence - Fournier, Prescott-Russell, Canada, Ontario
1881 :
Résidence - Plantagenet, Prescott-Russell, Canada, Ontario
--- :
Niveau d'instruction
ANALPHABÈTE
1881 :
Recensement - Plantagenet, Prescott-Russell, Canada, Ontario
RECENSEMENT NOMINATIF DU CANADA
10 octobre 1881 :
Mariage (avec Célima MARTIN) - Fournier, Prescott-Russell, Canada, Ontario
Incapable de lire le nom de l'officier-religieux dans l'acte.
Témoin : Léon TESSIER, 1817-1904, Père
Témoin : Pierre Olivier MARTIN, 1824-, Père
1888 :
Résidence - Curran, Prescott-Russell, Canada, Ontario
1890 :
Résidence - Curran, Prescott-Russell, Canada, Ontario
1890 :
Résidence - Curran, Prescott-Russell, Canada, Ontario
1892 :
Résidence - Plantagenet, Prescott-Russell, Canada, Ontario
1893 :
Résidence - Curran, Prescott-Russell, Canada, Ontario
1894 :
Résidence - Curran, Prescott-Russell, Canada, Ontario
1895 :
Résidence - Curran, Prescott-Russell, Canada, Ontario
1897 :
Résidence - Curran, Prescott-Russell, Canada, Ontario
1901 :
Recensement - Clarence Creek, Prescott-Russell, Canada, Ontario
1903 :
Résidence - Bourget, Prescott-Russell, Canada, Ontario
1904 :
Résidence - Bourget, Prescott-Russell, Canada, Ontario
1910 :
Résidence - Bourget, Prescott-Russell, Canada, Ontario
1911 :
Résidence - Clarence Creek, Prescott-Russell, Canada, Ontario
1911 :
Recensement - Clarence Creek, Prescott-Russell, Canada, Ontario
CANADA
28 septembre 1920 :
Décès - Ottawa, Ottawa-Carleton, Canada, Ontario
28 septembre 1920 :
Inhumation - Hammond, Prescott-Russell, Canada, Ontario

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Célima Martin

Adolphe TESSIER et Élisabeth CHALIFOU

Adolphe Tessier, fils de Joseph Tessier et Esther Paré, naît le 19 janvier 1829 à la Pointe-aux-Trembles, sur l'île de Montréal.  Troisième enfant, et troisième garçon, de la famille Tessier-Paré d'une famille qui en comptera 18 avant 1853.

Le 9 mai 1853, à l'église Notre-Dame de Montréal, Jean-Baptiste Bréguier, prêtre de St-Sulpice, officie le mariage d'Adolphe avec Élisabeth Chalifou, fille de Vincent Chalifou et de Charlotte Troy.

Élisabeth Chalifou a une santé fragile, elle donne naissance à 9 enfants, seulement 2 vont survivre aux rigueurs de l'époque.  Le 13 août 1868, 11 mois après son dernier accouchement, Élisabeth meurt et est inhumée 2 jours plus tard.

Six mois plus tard, avec 2 garçons en bas-âge à la maison, Adolphe se remarie avec Domitille Miron, le 25 janvier 1869, à Montréal.  Domitille a 29 ans.  Elle met au monde 6 enfants au cours des 8 premières années de mariage, dont des jumeaux.

Adolphe sa vie durant travaille principalement comme boulanger.  Il meurt le 2 avril 1884, âgé de 55 ans.  Sa seconde femme, Domitille, va lui survivre 33 ans, son décès étant constaté le 12 janvier 1917.

Oscar TESSIER et Marie-Anne HÉTU

Lors du recensement de 1901, Oscar Tessier et Marie-Anne Hétu, leurs 7 enfants(Bernadette, Emérentienne, François-Paul, Edouard-Charles, Thérèse, Ambroise et Pierre-Léon) ainsi qu'un domestique engagé, Placide Bonin âgé de 21 ans, résident
à St-Félix-de-Valois.
 

Mathias Tessier et Félanise Marsan

Mathias Tessier, né le 24 février 1836 à L’Assomption, incarne la continuité d’un savoir-faire familial en embrassant le métier de menuisier, tout comme son père avant lui. Dans cette petite ville du Québec, il grandit au rythme des copeaux de bois et des traditions artisanales, développant un sens aigu du travail bien fait. C’est également à L’Assomption qu’il unit sa vie à Félanise Marsan, le 7 juillet 1860, scellant une alliance qui allait donner naissance à une famille nombreuse et soudée.

Le couple s’installe à Montréal, où ils élèvent leurs huit enfants dans un foyer marqué par la rigueur du métier et la chaleur des liens familiaux. Dans une ville en pleine expansion, Mathias met son talent de menuisier au service de la communauté, contribuant à bâtir les fondations d’un Montréal en devenir. Sa vie, bien que modeste, est empreinte de dignité et de constance, reflet d’une époque où l’artisanat était au cœur de la vie quotidienne.

Mathias décède le 22 décembre 1896 à Montréal, laissant derrière lui un héritage de travail et de valeurs. Félanise, sa compagne de toujours, poursuit son chemin jusqu’au 4 avril 1917, date à laquelle elle s’éteint à son tour dans la même ville. Ensemble, ils auront traversé les bouleversements du XIXe siècle, témoins silencieux d’une société en mutation.

Leur histoire, bien que simple, résonne comme celle de milliers de familles québécoises de cette époque : enracinée dans le terroir, portée par le labeur, et animée par l’amour des siens. Aujourd’hui, leur mémoire demeure vivante à travers leurs descendants et les traces qu’ils ont laissées dans le tissu de la ville
 

Onésime TESSIER notaire public

 Terrebonne, Minnesota, une autre communauté peuplée dès sa fondation, en 1879, par des Canadiens français venus s'y installer à la recherche d'une vie meilleure. Né le 6 juillet 1840 à Beauharnois, au sud de Montréal, il est le seul fils d'Ignace Tessier et de Scholastique Lemay. Il a la chance de fréquenter l'école primaire, puis un collège montréalais où il étudie le notariat.

Âgé de 20 ans et 2 mois, il épouse Philomène Labelle, fille d'Augustin Labelle et de Véronique Lavigne, le 24 septembre 1860 dans l'église des Saints-Anges de Lachine, sur l'île de Montréal. Deux enfants seulement sont issus de cette union, un fils(Onésime) et une fille(Marcelline).

La famille se trouve à Warwick, en Estrie, en 1871.

Inspiré par la vague d'émigration vers les états américains, qui déracine des milliers de canadiens français, Onésime plie aussi bagage en 1885 et prend la direction de Terrebonne, au Minnesota. Il loue une petite maison dans le village de Terrebonne, non loin de la nouvelle église construite 4 ans plus tôt, et il y exerce sa profession de notaire public. En plus de son notariat, Onésime cumule d'autres fonctions durant sa présence au Minnesota, il est à la fois instituteur et agent de colonisation pour le gouvernement.

Philomène Labelle meurt le 19 mai 1902. Après 4 années de veuvage, Onésime se remarie, le 10 janvier 1906, à Windsor, Ontario, comté d'Essex, avec Donalda Bennett, fille de Joseph Bennet et Adélaide Deveau.

Onésime décède en Saskatchewan le 16 février 1911, inhumé deux jours plus tard dans le lot familial au cimetière de Terrebonne, Minnesota, auprès de sa première épouse. Quant à Donalda, sa seconde épouse, elle meurt en 1939 au Michigan.

Théophile LAVIGNE

Théophile LAVIGNE, un jeune sympathisant du parti conservateur de John-A. MacDonald, fils de Paul LAVIGNE et de Françoise BLAIS, de Montréal, époux de Flavie HURTUBISE, a été membre de l'armée canadienne des zouaves pontificaux, en 1868. Incorporé au premier bataillon qui fut expédié à Rome, entre mars et septembre 1868, pour aller défendre le Saint-Siège contre l'ennemi qui voulait démembrer les États pontificaux pour unifier l'Italie.
«Le bataillon canadien des zouaves pontificaux est une unité de l'armée pontificale, formée peu avant la fin de l'existence des États pontificaux. Sa formation obéit tout autant à des considérations liées à la politique canadienne qu’à la situation italienne liée aux guerres d’unification par Garibaldi. les États pontificaux contrôlés par le pape s'opposaient pendant 16 siècles à l'unification des italiens en contrôlant une partie du territoire de l'Italie»
«Certains journaux encouragèrent la jeunesse du pays à s’enrôler dans cette armée et, en 1861, Benjamin Testard de Montigny devint le premier zouave pontifical canadien. D’autres le rejoignirent dans les années qui suivirent. Enfin, en 1867, la nouvelle de la bataille de Mentana, où un zouave canadien avait été blessé, parvint au pays et déclencha une nouvelle vague de ferveur papiste. Un comité fut formé dans le but de former un bataillon entièrement canadien de zouaves pontificaux.
En 1868, 135 hommes furent recrutés et expédiés à Rome. En tout, un peu plus de 500 zouaves furent recrutés et 388 Canadiens firent le voyage pour les États pontificaux.
«Sur place, les opérations militaires se limitèrent généralement à de longues patrouilles dans la campagne romaine, à la chasse aux « bandits ». L’expédition romaine fut surtout, pour les zouaves, une occasion de mise en condition idéologique à travers une longue série de pèlerinages, cérémonies et processions. Parallèlement, une intense campagne de propagande était organisée dans la province de Québec (créée en 1867) pour assimiler la défense du pape à une cause nationale canadienne-française. Le succès en est démontré par la disparition rapide des critiques dans la presse libérale.
D’ailleurs, à cette époque, le parti libéral était en nette perte de vitesse au Québec. La victoire conservatrice aux premières élections fédérales, garantissant la pérennité du projet de Confédération canadienne, avait été largement facilitée par l’appui du clergé au parti conservateur. Le gouvernement canadien ne souleva donc aucune objection à cette expédition d’une légalité douteuse.
Finalement, en 1870, la guerre franco-prussienne amena le départ des troupes françaises stationnées autour de Rome et qui formaient une force d’interposition entre les États pontificaux et l’Italie depuis 1864. Le 12 septembre, les troupes italiennes envahirent les États pontificaux. Le 20, le pape ordonna la reddition de ses troupes.
Quelques unités de zouaves canadiens continuèrent le combat un certain temps après avoir reçu l’ordre de déposer les armes. Ils furent arrêtés et forcés de défiler à travers les rues avant que l'ambassade britannique puisse obtenir leur libération et leur renvoi au Canada.
Malgré cette fin plutôt piteuse, un détachement de 212 zouaves reçut un accueil triomphal à Montréal, le 9 novembre. Certains ne revinrent pas : l’un se fit moine, deux s’engagèrent dans l’armée française et 9 étaient morts de maladie. Aucun zouave canadien ne fut tué au combat malgré quelques blessés légers.
La défaite militaire se transforma néanmoins en un triomphe pour le clergé catholique au Canada et s’inscrit dans le processus de monopolisation du nationalisme canadien-français par l’idéologie cléricale-conservatrice qui devait dominer la province de Québec pour près d’un siècle».

 source Régiments des zouaves pontificaux canadiens; Le Canada et les Zouaves pontificaux par E Lefebvre de Bellefeuille

Paschal Louis TESSIER (1817-1890)

 Louis-Paschal Tessier, fils de Joseph Tessier et de Françoise Mercier, nait le 17 octobre 1817 à la Pointe-aux-Trembles, sur l'île de Montréal.

 En 1835, il prend pour épouse Théotiste Bousquet de la paroisse de Saint-Césaire, en Montérégie.

Théotiste met au monde18 enfants, dont au-moins sept décèdent avant d'atteindre l'âge de raison.

La famille de Charles Tessier vit la majeure partie de son existence dans la région de Stukely, en Montérégie.  Le recensement de 1881 le confirme.  Louis, sa femme, et 4 enfants encore non-mariés, habitent conjointement chez Michel Lacombe à Stukely.

Il participe avec son père Joseph et son frère Charles aux charivaris des loyalistes

Jean-Baptiste Casavant et Benjamin Goulet, lieutenant de milice.  Présent, le 22 novembre 1837 à St-Césaire, au sein de quelques 150 patriotes

armés, rassemblés en camp, sous le commandement du chef patriote Toussaint Goddu; les patriotes ont l'intention de surprendre les troupes

anglaises à leur retour de St-Charles vers Chambly.

À la suite des troubles de 1837, Paschal Tessier a été emprisonné du 30 décembre 1837 au 28 mars 1838, et il fait une déclaration volontaire:

"Je suis âgé de 20 ans.  Je suis marié et ai un enfant.  Je ne sais ni lire ni écrire.

J'ai été arrêté le 28 de décembre dernier par le connétable Bélair, de St-Césaire.

Je ne sais pas pourquoi j'ai été pris.  Je ne suis pas allé aux magasins de M.Chaffers

et Casavant, non-plus qu'à la Pointe-Olivier.

Pendant que certaines personnes avaient pris possession de ces magasins, je suis venu

au village. au magasin de M. Calixte Gigon, acheter quelque chose et en suis immédiatement

retourné chez moi.  J'étais dans ces temps-là indisposé et avais été confiné à la maison

pendant quinze jours de maladie.

Je n'ai point pris la moindre part dans les troubles qui ont eu lieu.  Je suis encore en ce

moment très indisposé."

Signé (X) Paschal Tessier

Signé C.Tait, juge de paix

Le 26 novembre 1848, les premiers paroissiens se réunissent à la porte de l'église pour choisir un bedeau et établir son salaire: monsieur Louis Messier est nommé.

Les premières sépultures de Stukely se font sur une partie de la terre originelle de Louis-Paschal Tessier.

Le 25 décembre de la même année, on procède à l'élection des premiers marguilliers: Calixte S. Gigon, Louis-Paschal Tessier et André Bellerose.

Napoléon LAVIGNE

 Napoléon Lavigne et Sophie Rousson se marièrent le jour ensoleillé du 15 septembre 1872 dans le charmant village de Saint-André-Avellin.  Cette petite municipalité de la seigneurie de la Petite-Nation, connue pour son paysage pittoresque, offrait un cadre idyllique pour célébrer l'amour de deux âmes soeurs.

La cérémonie, organisée dans l'église du village, était empreinte d'une atmosphère de joie et d'émotion. Les bancs de bois étaient remplis de famille et d'amis, tous venus témoigner de cet engagement solennel.  Napoléon, vêtu d'un élégant costume sombre, attendait anxieusement sa bien-aimée à l'autel.  Sophie, quant à elle, fit une entrée mémorable, vêtue d'une robe blanche ornée de dentelle, illuminant la pièce de son sourire radieux.  Son chapeau, orné de délicates fleurs des champs, ajoutaient une touche de simplicité authentique à son apparence.

Les voeux échangés étaient sincères et touchants, reflétant la profondeur de leur amour.  Après la cérémonie, les invités se dirigèrent vers la demeure familiale des Rousson pour profiter d'un repas et de festivités.  des plats traditionnels de l'époque ornaient la table, tels que des tourtières et des tartes aux pommes, tandis que les éclats de rire et les chants folkloriques animaient l'air.

Ce jour-là, Napoléon et Sophie dansèrent sous les étoiles, savourant chaque instant de leur nouvelle vie ensemble.  Saint-André-Avellin, avec son charme rustique et accueillant, deviendrait le témoin de leur amour grandissant.  Les souvenirs de cette journée enchantée, gravés à jamais dans leurs coeurs, les accompagnèrent tout au long de leur vie, symbole d'un amour éternel, né non loin du lac Charlebois, au bas de la côte des Hêtres.

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Théophile TESSIER

 

Théophile Tessier, né le 10 novembre 1838, à Saint-Eustache(QC), fils de Pierre Tessier et de Catherine Carrière. Il est le 7ème enfant d'une famille qui en comptera 25!

L'attrait du nord-ontarien amène Théophile dans la région de Wikwemikong, près des îles Manitoulin, où il prend sa première épouse, en 1864, Angèle Dubé. Devenu veuf en 1874, il ne tarde pas à se remarier 9 mois plus tard avec Adélaide Cazelet, de la région de Sault-Sainte-Marie.

Théophile Tessier, à peine âgé de 16 ans, en 1853, se trouve dans la région de Blind River, dans le nord-ontarien où il travaille dans une scierie, la McFadden Lumber Cie. Quelques années plus tard, il participe à la construction de l'hôtel d'Algoma.

Il meurt le 9 mai 1913 à Blind River.

Mortimer Vander Hayden TESSIER

 

Petit-fils de Nicolas Tessier dit Lavigne et de Julie Beaudry, habitants de la paroisse de Rigaud, et fils de Charles Télesphore Tessier et de Caroline Michael, Mortimer Vanderheyden Tessier nait le 24 décembre 1877 à West Troy,dans le comté de Rensselaer, près de New York.

À Orangetown, une petite ville située à moins de 15 minutes de Nyack, sur les bords de la rivière Hudson, dans l'État de New York, Mortimer et Sarah Williams, fille d'un riche propriétaire d'un magasin de décoration, unissent leurs destinées le 3 septembre 1908.

Mortimer est un artiste et un illustrateur, ses talents sont étalés dans certains magazines publicitaires de l'époque. 

Le 9 novembre 1912, un demande de brevet est déposée pour la conception originale d'un petit récipient métallique pouvant contenir du tabac.  Son invention est cédée à la corporation new-yorkaise American Tobacco pour une période de 14 ans.

Le 12 septembre 1918, à Nyack, Mortimer s'enrôle pour participer volontairement à l'effort de guerre qui dure depuis quatre ans en Europe. 

Mortimer décède le 12 janvier 1925.  Sa femme, Sarah, meurt 40 ans plus tard, le 16 juin 1965.  Les Tessier, qui n'ont pas d'enfants, sont inhumés au Oak Hill Cemetery de Nyack.

Isaie TESSIER

Isaie Tessier, de Hull, QC.

Né le 8 avril 1864 à Hull, dans la région de l'Outaouais, huitième enfant du couple formé par Basile Tessier et Émérentienne Versailles.
Époux d'Augustine Montreuil, le 2 juin 1884, à Ottawa.   
Le capitaine Isaie Tessier, qui passe la majeure partie de sa vie à oeuvrer dans le secteur public, notamment pour le service des pompiers, est détenteur d'un brevet pour l'invention d'une échelle.
Le brevet est officialisé le 11 octobre 1910.
Le  19 septembre 1918, veuf depuis deux années, il se remarie avec Rose Quéry.
Isaie est inhumé au cimetière Notre-Dame à Ottawa, le 26 avril 1942.


 

Moise TESSIER

 

Moise TESSIER, fils d'Antoine Tessier et Aurélie Darpentigny, naît le 21 mars 1854 à Saint-Timothée, proche de Valleyfield. Il est le cinquième enfant d'une famille qui en comptera douze en 1874.

Attirés par l'octroi de nouvelles terres dans l'Est ontarien, Moise suit ses parents dans la paroisse de Clarence Creek en 1872. Quatre années plus tard, après de courtes fiançailles, il épouse Vitaline Labrosse, le 20 février 1876. Vitaline, qui est plus âgée que Moise, était veuve de Toussaint Charette depuis deux ans, et était la maman d'une fille prénommée Rosanna.

Malheureusement, à la suite d'un accouchement difficile, Vitaline décède en 1882, laissant derrière elle six enfants, dont cinq appartiennent à Moise Tessier, et Rosanna, la fille de Toussaint Charette.

Après cinq années de veuvage, Moise se remarie avec la fille de sa première épouse, Rosanna Charette!! La cérémonie se déroule dans la petite église de Cumberland, Ontario. Quelques semaines plus tard, le couple quitte le Canada en direction de Fine, un petit village du comté de St-Lawrence,, dans l'État de New York, pour s'y établir à demeure. La jeune Rosanna donnera 12 autres enfants à la famille Tessier pour assurer la descendance jusque de nos jours.

Moise est décédé le 13 juin 1917 à Lowville, dans l'État de New-York. Rosanna Charette lui survit quinze années, elle meurt le 9 mars 1932, au même lieu.

Henriette TESSIER dit LAVIGNE

Henriette Tessier, fille de Lambert Tessier et de Julie Bonhomme, née le 8 janvier 1820 à Montréal, est une femme d'exception de la grande famille Tessier dit Lavigne.

 

Seule fille du couple Tessier-Bonhomme, Henriette a trois frères: Olivier, Charles-Olivier et Lambert.  Elle passe sa jeunesse et son adolescence à Montréal où elle a la chance de fréquenter l'école pour recevoir une bonne instruction.

 

Elle épouse à l'église Notre-Dame de Montréal, le 9 juillet 1844, le boucher Magloire Dumont.  Le marié est plus jeune, il a 21 ans, Henriette 24 ans.

 

La nouvelle famille loge à Montréal. Six enfants naissent de leur union entre 1848 et 1870.

 

Henriette Tessier est parente de l'Honorable Wilfrid Laurier, politicien, avocat et journaliste, ancien ministre du revenu de l'intérieur et futur premier ministre du Canada (1896 – 1911);  de Louis-Honoré Fréchette poète et dramaturge, lauréat de l'Académie française; de feu Charles-André Leblanc ex shérif du district de Montréal;  de feu Léandre-Wilfrid Tessier, homme de lettres et autrefois trésorier de Montréal; de feu Victor Beaudry, le millionnaire de Los Angeles.

 

Madame Henriette Dumont, née Tessier, décède le 20 mars 1886, à Montréal. ''La société montréalaise perd en madame Dumont  l'un de ses membres les plus distingués; les pauvres, l'une de leurs meileures protectrices.  Son souvenir sera toujours présent à la mémoire de ceux qui l'ont connue et qui ont pû apprécier les brillantes qualités de son esprit et ses vertus comme épouse et mère''.  

 

Elle laisse dans le deuil ses fils Magloire et Damase, marchands négociants de Montréal; Georges-Alma, journaliste, homme de lettres, historien, libraire et éditeur, et Wilfrid, libraire au 1826, rue Sainte-Catherine, à Montréal.

 

source La Patrie(27 mars 1886)

Arsène TESSIER

La ruée vers l'or au XIXème siècle provoque chez beaucoup de canadiens-français un attrait instantané de richesse. Tamiser le fond de la rivière Humbolt pour y trouver quelques pépites. le rêve de nombreux patriotes!
 

Ambroise L Tessier

Ambroise Tessier, né entre 1862 et 1867,quelque part dans l'État de New York, fils de Hyacinthe-David Tessier et d'Augustine Turgeon,  est un habitant de la région de Saluda, en Caroline-du-Sud.

Une première union est célébrée le 18 octobre 1894 avec Fannie Sawyer à Charlotte, en Caroline-du-Nord. Une seule fille est issue de ce mariage, Eugénie.

Devenu veuf le 4 juin 1904, Ambroise ne tarde pas à convoler en seconde noces , quelques années plus tard, avec Virginia Riddlehover, dont il aura trois autres filles: Mary Frances, Lillian et Sarah.

Les recensements américains de 1920, 1930 et 1940 confirment la présence de la famille Tessier-Riddlehover à Saluda, en Caroline-du-Sud.

À cet endroit, dans le cimetière catholique, nous retrouvons mention d'Ambroise(1945) et de Virginia(1947).