mardi 23 février 2016

Paul Tessier, fils de Paul Tessier et Madeleine Cloutier

Après quatre années d’intenses négociations multilatérales et plus d’un siècle de guerres, Montréal fut, en 1701, le haut lieu de la conclusion d’une grande paix regroupant environ 1 300 ambassadeurs représentant une quarantaine de nations amérindiennes habitant un immense territoire depuis l’Acadie jusqu’aux abords des Prairies et depuis le bassin de la Baie James jusqu’au Missouri. La paix fut conclue entre le grand réseau d’alliance huron-outaouais regroupant des nations de la vallée du Saint-Laurent, des Grands-Lacs et du Mississipi et les Français d’une part et, d’autre part, la Ligue iroquoise des Cinq Nations, de son vrai nom la ligue des Haudenosaunis, c’est-à-dire des habitants de la Maison Longue.(http://www.fondationlionelgroulx.org)
À Ville-Marie, qui devient officiellement Montréal en 1705, les Tessier portent sur les fonts baptismaux, le 11mai 1703,  un garçon qui s'appelle Paul, comme le père, et dont le parrain est François Hardouin, et la marraine Catherine Cusson.  Le sulpicien René-Charles DeBreslay baptiste le nouveau-né.
Paul Tessier épouse Madeleine Favreau, le 19 avril 1728, dans l'église St-François-d'Assise de la Longue-Pointe, sur l'île de Montréal.  Madeleine donne 11 enfants à Paul au cours des 22 années suivantes:  5 garçons et 6 filles.   
La famille Tessier habite une modeste maison dans la côte St-François à la Longue-Pointe.  
Paul Tessier est cultivateur, peut-être aussi à ses heures tailleur de pierres comme son cousin et homonyme Paul.
Durant sa vie, Paul Tessier a porté le surnom de son  père, Tessier dit Chaumine.
Paul meurt le 21 octobre 1773 et est inhumé dans le cimetière de Longue-Pointe.
Madeleine Favreau décède 16 ans plus tard, à Ste-Anne-des-Plaines, chez son fils François, le 19 juin 1800.

source Ancestry.ca; Parchemin; BMS2000


 


lundi 22 février 2016

Paul Tessier, fils de Jacques Tessier et Marie Adhémar


Le traité de la Grande Paix de Montréal a été signé à Montréal en 1701 par le Sieur de Callière, représentant la France, et par 39 nations amérindiennes. Ce traité mettait fin aux guerres intermittentes du XVIIe siècle et marquait un tournant dans les relations franco-amérindiennes.

À Montréal, les Tessier portent un garçon, Paul, le 22 octobre 1701, issu de Jacques et Marie Adhémar, à l'église Notre-Dame pour le baptême.  Le parrain est Paul Tessier, oncle de l'enfant; la marraine, Michelle Cusson.  M. le curé René-Charles DeBreslay baptise l'enfant.

Le 19 avril 1728, Paul épouse Jeanne Lefebvre, veuve Décary, à Montréal,  en présence de plusieurs notables de la ville.  L'union est bénie par le sulpicien Jean-Gabriel-Marie du Lescöat, un saint homme à qui l'on attribua plus tard quelques guérisons miraculeuses.

En 1720, Paul Tessier entame un apprentissage de 3 ans avec le maître-maçon Jean-Baptiste Deguire, dont la clientèle inclut le Séminaire et plusieurs marchands bourgeois de Montréal.  Il s'installe à son compte dès janvier 1725, rue St-Jacques, et signe un premier contrat pour la construction d'une maison de pierre à la Longue-Pointe.  Des cheminées, des fours à pain, des fondations de maison sont le lot de ses engagements.

Comme les cousins Tessier, il prend part à quelques expéditions vers l'Ouest pour ramener des fourrures à Montréal et amasser le capital nécessaire à son établissement comme artisan indépendant et chef de famille.  Il passe l'hiver 1726 dans la région de Michillimakinac et revient à Montréal au début de l'été 1727 où il acquiert un lot et une maison voisine à celle de son père, rue St-Jacques,  face à la Place d'Armes.

   En 1737, Tessier réussit bien comme maître constructeur à Montréal : il emploie trois maçons et un apprenti. Le plus souvent il travaille à des maisons privées, la plus fameuse d’entre elles étant le château de Ramezay, qu’il répare et agrandit en 1740–1741. En 1749, il entreprend la construction du « hangar du roi » près de la porte Beauharnois. Cette structure de pierre, de deux étages et demi, comporte une cave voûtée de 120 pieds sur 40. Elle constitue la plus grande réalisation de Tessier. En 1756, il s’engage par contrat à restaurer et agrandir la résidence de la Compagnie des Indes, à Montréal, et à lui donner une entrée en pierre taillée, « pareille à celle de l’Intendance ». Pour chacun de ces projets, Tessier loue des maçons et des manœuvres, et passe des sous-contrats avec des fournisseurs de bois et des transporteurs de sable et de cailloux.

    Son entreprise procure à Tessier une existence confortable, que révèle l’inventaire des biens de la communauté auquel on procéde en 1760, après la mort de sa femme. Sa maison est ornée d’horloges, de bustes en plâtre et de perroquets, et d’une peinture de la Vierge. Tessier dort dans un lit luxueux, d’une valeur de 600ª, et mange à une table sur laquelle apparaissent des verres à vin, un service en argent, des tasses à café ainsi que des assiettes en porcelaine. Toutefois, ce constructeur, à demi illettré, ne possède pas de livres. En soustrayant les aliments, surévalués à 2 417ª, Tessier posséde en biens meubles 5 421ª 9s., et il devait 3 300ª. Pour son malheur, il détient des lettres de change du gouvernement pour une valeur nominale de 18 720ª. De plus, il achète davantage encore de ces papiers sans valeur, avant la cession du Canada à la Grande-Bretagne, et perd une forte somme d’argent quand le gouvernement français refuse de faire honneur à ces effets. La malchance s'acharne, le feu détruit la maison de Tessier en avril 1768, et on doit vendre plusieurs de ses biens restants lors d’une poursuite intentée par le marchand John Porteous, vraisemblablement pour dettes. Sa fortune envolée, Tessier semble être allé vivre chez les enfants de son oncle Paul Tessier, dit Chaumine, à Longue-Pointe, où il meurt.


Paul Tessier, veuf depuis 17 ans,  âgé de 74 ans, meurt à Montréal le 27 mars 1776.

source Parchemin; Les Prêtres de St-Sulpice au Canada; Peter N. Moogk      AN, Col., F3, Cartes et plans, 82, 85 (mfm aux APC).— ANQ-M, Doc. jud., Juridiction de Montréal...











Jean-Baptiste Tessier, fils de Jean-Baptiste Tessier et Élisabeth Renaud


Jean-Baptiste Tessier naît le 22 octobre 1699 à Montréal.  Il a comme parrain son oncle Jean Tessier, et la marraine, sa grand-mère maternelle, Élisabeth Hubert.  Il est baptisé par le sulpicien René-Charles Debreslay.

Très jeune, Jean-Baptiste part pour le pays des Illinois, et il trouve  à Kaskakia, un établissement franco-indien construit par les canadiens au Pays des Illinois, en Haute-Louisiane, le 20 mai 1726, lorsqu'il épouse Marie-Anne Migneret, une métisse.

Le mois suivant, le couple Tessier-Migneret adopte 2 enfants qui appartienent à la mère de Marie-Anne, nés avec un certain Antoine Léonard.

La famille Tessier conçoit au-moins 4 enfants; Pierre, Joseph, Marie-Josèphe et Marie-Louise.

Le 25 novembre 1748, Tessier acquiert une maison, et un moulin à farine, à Fort de Chartres, Illinois, du sieur La Gautrais.

Les Tessier possèdent des esclaves indiens, dont une fille Thérèse, est enceinte 4 fois entre 1763 et 1771.  Les 4 enfants sont baptisés Lavigne!

Jean-Baptiste Tessier est cultivateur et farinier.
Sa femme, Marie-Anne Migneret, dont la mère est une indienne de la tribu Kaskakia, décède le 22 août 1764, âgée de 53 ans.
Nous ignorons la date exacte de la mort de Jean-Baptiste.

source Parchemin; Ancetry.ca; La Population des Forts francais, volume 1 and 2, by Marthe Faribault-Beauregard















Jean-Baptiste Tessier, fils de Jean Tessier et Louise Caron

Jean-Baptiste naît le 6 septembre 1699 à Montréal.  Il porte, comme le veut la tradition chez les Français, le nom de son parrain, Jean-Baptiste Tessier, oncle, et la marraine est Élisabeth Perthuis, femme du laboureur Claude Caron.  La cérémonie est bénie par le sulpicien René-Charles Debreslay.

Comme ses frères Charles et Jacques, il prend la route des voyageurs plusieurs fois entre 1720 et 1736 pour ramener des fourrures qu'il revend aux marchands de Montréal. 

Il épouse Marie-Clémence Bouchard, enceinte de 3 mois,  le 9 février 1722 à Montréal.  La famille de Jean-Baptiste et Marie-Clémence compte 18 enfants sur 21 ans, dont seulement 6 vont survivre aux dures conditions de vie de l'époque, 4 garçons et 2 filles.
À noter, Marie-Clémence a mis au monde 3 couples de jumeaux!

Les Tessier vivent dans la côte Ste-Catherine.
Jean-Baptiste est tour à tour journalier, jardinier et roulier, il accepte aussi des contrats pour aller quérir des fourrures dans le pays des Illinois afin de pourvoir aux besoins de la famille.

Un an après la capitulation de Montréal devant les britanniques, Jean-Baptiste Tessier, âgé de 61 ans, meurt et est inhumé le lendemain dans le cimetière des pauvres, à l'arrière de l'église, le 6 juin 1761.

source Parchemin; PRDH; Ancestry.ca




dimanche 21 février 2016

Pierre Tessier, fils d'Ignace Tessier et Marguerite Lussier

(Photo Wikipedia L'Encyclopédie Libre)


PIERRE TESSIER

(29 juin 1708 - 6 février 1759)

Époux de Charlotte FORCIER

7 enfants
Pierre-Amable(1732-1749)
Jean-Baptiste(1734-1734)
Jean-Marie(1735-1735)
Jeanne(1737-1763)
Joseph(1739-?)
André(1741-?)
Jean-Baptiste(1744-1744)

Époux de Geneviève PARENTEAU

8 enfants
Geneviève(1746-1746)
Agathe(1746-1746)
Pierre(1747-1801)
François(1750-1819)
Geneviève(1752-1752)
Jacques(1753-?)
Geneviève(1756-?)
Marie-Louise(1758-1758)

Résidence
Saint-Michel de Yamaska, Québec

Profession
Cultivateur

«Le 20 juin 1758, Pierre TESSIER, devant le notaire Panet de Méru, signe un engagement comme voyageur vers le Michigan, pour le compte de Monsieur de Villebon. Un voyage lucratif qui lui sera fatal puisqu'il décède tragiquement le 6 février 1759 à la suite d'une forte fièvre».
(Parchemin; Banque de données notariales BMSE)

Françoise-Luce Tessier, fille de Nicolas Tessier et Geneviève Auger


(Photo Dessin François Dollier de Casson)


FRANÇOISE-LUCE TESSIER
(4 juin 1723 - 28 octobre 1801)

Jumelle de Marie-Josèphe


Le 15 mai 1757, Françoise-Luce TESSIER
vend une moitié d'un terrain
situé hors de la ville de Montréal,
faubourg Ste-Marie, à Pierre CAMPIN dit L'ESPÉRANCE,
perruquier.

Françoise-Luce est restée célibataire,
phénomène rare pour une fille à cette époque.
Elle habite la majeure partie de sa vie rue Notre-Dame,
à Montréal, Québec.



Source Institut généalogique Drouin, 1627-1967; PRDH; Parchemin

La grande recrue de Montréal

En 1652, Maisonneuve est en France, travaillant à recruter des colons. Le rêve missionnaire qui l’avait mené sur l’île de Montréal, dix ans plus tôt, est devenu un cauchemar. Les incessantes attaques des Iroquois ont mis la petite colonie à bout de souffle.  Épuisés et au bord du découragement, Jeanne Mance et Maisonneuve, les deux fondateurs de l’entreprise, ont convenu de tout abandonner si ce dernier ne réussissait pas à recruter, en France, un nombre d’engagés suffisant pour assurer la sécurité de la place. La recrue de la dernière chance...
Dans la liste ci-haut, les 2 futurs beaux-frères d'Urbain Tessier: Jean Gervaise et Gilles Lauzon.

source https://montrealaisdautrefois.wordpress.com/