Jean-Baptiste TESSIER (1731-1808)

Jean-Baptiste Tessier, né le 7 janvier 1731, était le fils de Jean-Baptiste Tessier et de Marie-Clémence Bouchard. Il a épousé Marguerite Bernard, une femme issue d’une famille respectée, le 1er février 1761 à la basilique Notre-Dame de Montréal. Marguerite était la fille de Jean-Baptiste Bernard et de Marie-Anne Moreau. Ce mariage a unifié deux familles influentes de l'époque, marquant le début d'une lignée qui perdurera dans la région.

Le couple a eu cinq enfants, témoignant ainsi de leur désir d’assurer une descendance solide. Ces enfants ont contribué à la continuité de la famille Tessier dans le contexte de l'évolution sociale et économique de la Nouvelle-France à cette époque.

Jean-Baptiste Tessier a mené une vie active à Saint-Laurent, une paroisse située au nord de Montréal. Il y a établi sa famille et participé à la vie communautaire locale. Le 11 juin 1808, il s’éteint à Saint-Laurent, laissant derrière lui un héritage familial et culturel riche. Sa vie, marquée par le mariage, la paternité et l’engagement communautaire, illustre le parcours des Canadiens-français de son époque, enracinés dans leurs traditions tout en évoluant avec le temps.

-----

 Ce texte présente une série d'actes juridiques concernant Jean-Baptiste Texier (aussi écrit Tessier) et sa famille, datés du milieu du XVIIIe siècle au début des années 1780. Voici un résumé de ces engagements, ventes, et transactions :

Engagements de Voyageur : Jean-Baptiste Texier, souvent décrit comme "voyageur", a signé plusieurs engagements avec divers négociants, ce qui indique qu'il était actif dans le commerce ou le transport de marchandises. Ces engagements sont datés de 1746, 1751, 1756, 1761, et 1763.

Ventes de Propriétés : Jean-Baptiste Texier a acquis et vendu plusieurs emplacements à Montréal et dans ses environs. Ces transactions montrent une continuité dans ses activités commerciales entre 1755 et 1783.

Relations Familiales : Les actes indiquent également des liens étroits avec sa famille, notamment sa femme Marguerite Bernard et d'autres membres de la famille. De nombreux actes mentionnent des transactions où Marguerite est également partie prenante, et certaines renvoient à leurs enfants.

Déménagements et Terrains : Plusieurs ventes d'emplacements sont mentionnées, ce qui suggère que la famille a peut-être déménagé ou développé des propriétés dans la région du faubourg St-Laurent près de Montréal.

Transactions Lient des Tuteurs : Une transaction est mentionnée entre Antoine Desjarlais, tuteur des enfants de défunts, impliquant Jean-Baptiste St-Louis et Jean-Baptiste Texier, témoignant de liens familiaux complexes.

Bail à Loyer : Un acte de bail à loyer de 1778 montre des transactions immobilières, suggérant que Jean-Baptiste Texier et sa famille géraient des terres et des propriétés.

Actes de Vente de Terrains : Plusieurs ventes de terrains sont notées, y compris une vente d'une terre à l'île Jésus en 1780, et une autre à la côte St-Michel en 1783, indiquant une diversification des intérêts immobiliersCes actes, issus de différents greffes, témoignent de la vie sociale et économique d'une famille canadienne-française engagée dans le commerce et l'agriculture au milieu du XVIIIe siècle au Québec, donnant un aperçu précieux des pratiques commerciales de l'époque ainsi que des dynamiques familiales.

Louis TESSIER (1723-1776)

Louis Tessier, né le 8 novembre 1723 à la paroisse Notre-Dame de Montréal, était le fils de Jean-Baptiste Tessier et de Marie-Clémence Bouchard. Baptisé le lendemain, il fut accueilli par ses grands-parents, Jean Tessier et Marie-Anne Sauvageau, la cérémonie étant célébrée par M. le curé Normand. Louis a vécu une vie marquée par son travail comme tanneur et ses engagements familiaux, notamment son union en 1766 avec Angélique Toulouse, fille de Joseph Toulouse et de Marie Martin.

Angélique est née le 13 octobre 1726 à la paroisse de la Nativité de La Prairie, avec Jean-Baptiste Toulouse et Marie-Angélique Dupuis comme parrain et marraine. Sa famille, d'origine acadienne, a suscité des spéculations quant à ses racines, le registre ayant longtemps confondu sa naissance avec l'illégitimité, étant donné le manque de détails sur ses parents biologiques. Le couple Tessier-Toulouse a eu cinq enfants au total, mais seuls Louis et Angélique ont survécu jusqu'à l'âge adulte. Les quatre autres enfants sont décédés en bas âge.

Louis Tessier a développé sa carrière dans la tannerie, ayant obtenu un brevet d'apprentissage le 19 mai 1746 de son père, Jean-Baptiste, pour travailler avec le tanneur marchand Jean-François Barsalou. Son parcours professionnel est attesté par plusieurs engagements, notamment comme voyageur et tanneur auprès de diverses sociétés de Montréal. En 1758, Louis a acquit une terre dans le faubourg Ste-Marie, ce qui témoigne de la stabilisation de sa famille dans la région.

Louis et Angélique ont vécu près du faubourg Ste-Marie, sans descendance directe. Leur seul fils, Louis, a épousé Marie-Archange Beauchamp en 1789, mais n'a pas eu d'enfants qui se soient mariés, entraînant ainsi l'extinction de cette lignée. Louis Tessier est décédé le 6 avril 1776 à Montréal et a été inhumé deux jours plus tard dans le cimetière paroissial.

Quant à Angélique, il est établi qu'elle n'a pas refait sa vie après la mort de Louis et qu'elle est décédée après 1800. Bien que sa sépulture soit introuvable, son existence a laissé des traces dans la communauté chrétienne de Montréal. Ensemble, Louis et Angélique ont formé un couple de travailleurs modestes, dont l'histoire illustre la vie quotidienne d'une classe populaire à cette époque, souvent négligée dans les récits historiques.

Leurs défis et victoires, ainsi que leur intégration dans le tissu social de Montréal, ajoutent une couche de profondeur à notre compréhension des familles établies à cette époque. Les registres notariés et d'engagements de Louis, allant de son apprentissage à la tannerie à ses transactions foncières, enrichissent leur récit familial. Bien que leur histoire puisse sembler banale, elle représente la résilience et le quotidien d'un couple qui a navigué à travers les épreuves de la vie avec dignité.

Les Tessier-Toulouse sont toutefois peu connus du grand public, chaque détail restant un élément précieux de notre patrimoine. La difficulté à retracer certaines lignées, comme les Toulouse, rappelle que l'histoire des familles Québécoises est souvent ébauchée, nécessitant des recherches approfondies pour révéler les récits qu'elle renferme.

 

Josèphe-Geneviève LEMAIRE

Photographie
Salle communautaire dans la maison-mère, congrégation Notre-Dame, Montréal, QC, vers 1885
Oliver B. Buell
Vers 1885, 19e siècle

La vie religieuse est un don de soi radical.  Cette ouverture à Dieu et au monde se traduit par des voeux de pauvreté, chasteté et obéissance.

En 1754, une première arrière petite-fille d'Urbain Tessier répond à l'appel de la vie religieuse envers la Congrégation de Notre-Dame.

Josèphe-Geneviève Lemaire, fille de Hyacinthe Lemaire, marchand prospère de Montréal, et de Geneviève Tessier, naît le 15 décembre 1738 à Lachine, sur l'île de Montréal.  À l'aube de son 16ème anniversaire, elle entre au couvent et adopte la vie religieuse.

Soeur Josèphe-Geneviève meurt le 10 février 1804, elle est inhumée le même jour à Montréal dans le cimetière des soeurs de la congrégation Notre-Dame.

Charles LEMER dit ST-GERMAIN

Milice canadienne française (1759), Mary Elizabeth Bonham

 Charles Lemer dit St-Germain naît le 10 février 1735 à Lachine, sur l'île de Montréal.  Fils de Bernardin Lemaire et de Marie-Josèphe Lefebvre.  
Il épouse Marie-Catherine Tessier, arrière petite-fille d'Urbain Tessier, le 8 janvier 1759, à Montréal,  qui lui donne 6 enfants.

Âgé de 25 ans, il est aide-major dans les milices canadiennes françaises lors de la capitulation des troupes en 1760.

Après la conquête par les britanniques, qui s'installent à Montréal, il se lance dans le lucratif commerce de la fourrure.   Devant les notaires Sanguinet et Simmonet, il passe de nombreux contrats avec des montréalais, qui voyageront  pour son compte dans les Pays-d'En-Haut, pour rapporter des cargaisons de peaux de castors.
Rapidement, il devient un riche et prospère commerçant à Montréal, avec pignon sur la rue Saint-Paul.

Sa femme, Marie-Catherine, décède en 1791.  
L'année suivante, il prend la décision de quitter le Canada en direction de la Moselle, en France, où il occupe les fonctions de directeur de l'Ambulance à leBan-St-Martin, localité voisine de Longeville-Les-Metz.  Et c'est là qu'il va finir ses jours.


(Source Mémoires de la Société-Généalogique-Canadienne-Française, volume 34, page 44)
Parchemin; banque de données notariales
PRDH

Marie-Thérèse TESSIER

«Le 21 mars 1747 a été baptisée, par nous curé de
Repentigny, Marie-Thérèse,
fille de père et mère inconnus;
le parrain est François TESSIER,
et la marraine Marie-Josèphe BEAUDOIN
qui ont déclaré ne savoir signer de ce enquis».  Philippe D'Ailleboust des Musseaux, prêtre
_________________________________

Viol? Inceste dans la famille? Accident?
Nul ne saura jamais, les acteurs de cet acte
l'ont emporté avec eux dans la tombe.

Le parrain de cet enfant illégitime est François Tessier,
un célibataire de la paroisse de Repentigny, fils d'Ignace Tessier et de Marguerite Lussier, petit-fils de l'ancêtre.

(Être célibataire encore à 26 ans en Nouvelle-France
indique-t-il que François souffrait d'un quelconque handicap
depuis sa naissance?)
 
La marraine est Marie-Josèphe BEAUDOIN, femme de
Jacques Tessier et belle-soeur du parrain.

(Marie-Josèphe Beaudoin a aussi une soeur qui s'appelle Thérèse,
âgée de 24 ans cette année-là, célibataire.
Dans l'acte original consulté à la paroisse, le nom du père
à été taché d'encre mais il est possible de lire celui de la mère:
Marie-Thérèse Beaudoin!)
 
Impossible de suivre la trace de cette fille au file des années,
sans recensements dans la colonie.
A-t-elle survécu plusieurs années?
A-t-elle adopté le nom Tessier?

Jean-Baptiste TESSIER

«Le 9 février 1752, a été baptisé par nous curé de Repentigny,
Jean-Baptiste, fils de père et mère inconnus;
le parrain a été Jacques TESSIER,
la marraine Marie-Madeleine TESSIER
ayant déclaré ne savoir signer de ce enquis»  Philippe D'ailleboust des Musseaux, prêtre
______________

Un autre enfant né d'un viol, d'inceste ou d'une relation amoureuse
hors mariage entre, ce qui ne fait aucun doute,
une jeune femme Tessier et un homme non identifié.

Le parrain est Jacques Tessier, petit-fils de l'ancêtre, fils
d'Ignace et de Marguerite Lussier, époux de Josette Beaudoin,
de Repentigny; la marraine, Madeleine Tessier, la soeur de Jacques,
femme de Pierre Harel.

Aucune idée sur le sort de ce Jean-Baptiste,
s'il a survécu plusieures années,
s'il a adopté le nom de son parrain(Tessier)
ou s'il a pris une autre identité.

Ignace TESSIER 1750-1837

Fils d'Ignace et Geneviève Forcier, petit-fils d'Ignace et Marguerite Lussier, arrière petit-fils d'Urbain et Marie Archambault.

Ignace naît  le 24 février 1750, à Yamaska, en Montérégie.  Il est baptisé le lendemain dans l'église de la paroisse Saint-Michel par M. Parent, prêtre-curé, assisté du parrain, Pierre Pélissier, et de la marraine, Thérèse Laplante.

Il épouse Geneviève Charpentier, le 30 janvier 1775, dans l'église Purification-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie de Repentigny, au nord de Montréal.  Le couple n'a pas d'enfants.  Geneviève Charpentier serait décédée avant 1794.  
Ignace Tessier se remarie le 10 mai 1801 avec Marie Roch, dans l'église de Berthierville.
Ignace et Marie, qui ont cohabité, sont déjà parents de 3 enfants au jour du mariage, et la famille s'agrandit de 5 autres enfants jusqu'en 1809.

Ignace accepte plusieurs contrats pour la traite de fourrures avec des marchands de Montréal, il se rend à quelques reprises dans la région du lac Michigan. 

Ignace habite à Berthierville avant 1800, et à Sainte-Élisabeth par la suite.

Ignace meurt le 14 mars 1837, à Sainte-Élisabeth, dans la région de Lanaudière.  Marie Roch est décédée 2 ans plus tôt, en 1832.

 
source Ancestry.ca YAM 1727-1775 110/319; SEL 1837 14/61; REP 1746-1775 262/270; greffe A.Foucher

Antoine TESSIER 1746- ?

Fils d'Ignace et Geneviève Forcier, petit-fils d'Ignace et Marguerite Lussier, arrière petit-fils d'Urbain et Marie Archambault. 

Antoine naît le 31 mai 1746, à Yamaska.  Il est baptisé le jour même par M. François-Xavier Brassard, prêtre de la paroisse St-Michel, assisté du parrain, Antoine Laferté dit Théroux, et de la marraine, Madeleine Danis.

Antoine Tessier, comme ses cousins et ses frères, entre 1766 et 1777, signe quelques contrats d'engagement vers les Pays-d'En-Haut pour le compte de marchands montréalais.  Antoine a besoin d'argent pour acheter une terre et s'occuper convenablement de sa future famille.

Il épouse Marie-Anne Monet,le 27 avril 1778, dans l'église La-Nativité-de-la-Vierge-Marie de La Prairie, en Montérégie.  Il est le père de 6 enfants, dont une seule fille survivra aux dures conditions de vie de l'époque.  C'est elle qui assurera la descendance d'Antoine.

La famille habite dans le secteur du ruisseau Laramée dans la paroisse de Saint-Philippe de Laprairie, en Montérégie.

Antoine défriche et met en valeur sa terre de Saint-Philippe.  
Après 1792, je ne trouve plus d'informations sur la famille.

source Ancestry.ca YAM 1734-175037/49; LAP 1776-1783 96/359  

Pierre TESSIER 1734-1791

Fils d'Ignace et Geneviève Forcier, petit-fils d'Ignace et Marguerite Lussier, arrière petit-fils d'Urbain et Marie Archambault.

Pierre naît le 11 août 1734, dans la maison familiale, à Yamaska.  Il est baptisé le même jour par Jean-Baptiste Dugas, prêtre de la paroisse St-Michel, assisté du parrain, Pierre Laferté, et de la marraine, Marie-Charlotte Forcier.  

Pierre Tessier épouse Marie Langlois, le 11 janvier 1762, à Berthierville. Il est le père de Jean-Baptiste, en 1765, et de Marie, en 1770.

Pierre effectue entre 1758 et 1762, effectue au-moins 2 voyages vers l'Ouest
pour le compte de marchands montréalais spécialisés dans le commerce de la fourrure.

La famille s'installe sur une terre en la seigneurie
de Berthier, le long du chemin du Roy, possession antérieure des Langlois.

Pierre Tessier meurt tragiquement en 1791.  Sa veuve, Marie Langlois, se remarie, le 30 juillet 1792, avec Louis Vivisse, un militaire allemand.

source Ancestry.ca YAM 1727-1775 41/329; BER 1762 2/14 

Marie-Jeanne TESSIER 1750-1795

Fille d'Urbain et Jeanne Décary, petite-fille de Jacques et Marie Adhémar, arrière petite-fille d'Urbain et Marie Archambault.

Marie-Jeanne naît le 1er novembre 1750, à Montréal.  le sulpicien Laurent Rivière de Clérinbert, arrivé en Nouvelle-France depuis 20 ans, la baptise aussitôt, assisté du parrain, Paul Décary, et de la marraine, Marie Adhémar, respectivement le grand-père et la grand-mère.

La population de la Nouvelle-France dépasse 50,000 habitants en 1750.  Une épidémie de typhus fait rage dans les campagnes.  Une autre guerre se dessine entre l'Angleterre et la France pour le contrôle de l'Amérique du Nord. Celle-ci fait partie de la guerre de Sept Ans.
  
Jeune femme, âgée de 20 ans, elle prend une part active aux affaires de son père qui est un marchand de fourrures.  Marie-Jeanne est une femme de caractère, et affiche une assurance à toute épreuve aux commandes de l'entreprise.  Pendant les absences d'Urbain, parti dans les Pays-d'En-Haut, elle gère le commerce à Montréal. 

Marie-Jeanne ne se marie pas!  Elle meurt le 10 février 1795, à Montréal.  Elle est inhumée le lendemain dans le cimetière situé à Pointe-à-Callière.  Marie-Jeanne, 45 ans, laisse dans le deuil plusieurs cousins et cousines, elle est la dernière survivante de la lignée d'Urbain et Jeanne Décary.

source Ancestry.ca MTL 1740-1751 256/260; MTL 1795 11/189; wikipedia.org

 

 

Joseph TESSIER 1739- ?

Fils de Pierre et Charlotte Forcier, petit-fils d'Ignace et Marguerite Lussier, arrière petit-fils d'Urbain et Marie Archambault.

Joseph naît le 17 novembre 1739 à Yamaska, en Montérégie.  Il est aussitôt mené à l'église devant Jean-Baptiste Gosselin, prêtre de la paroisse St-Michel, qui le baptise, assisté du parrain, Joseph Forcier, et de la marraine, Agathe Petit, oncle et tante.

Ambitieux, il ne craint pas le danger.  Les Français canadiens sont attirés par les établissements situés dans le midwest américain, annexés au nouveau pays, les États-Unis.

Après 1780, Joseph semble partir pour le Michigan, comme ses 4 frères, où nous perdons sa trace par la suite...

source Ancestry.ca YAM 1727-1775 67/319 



 

André TESSIER 1741- ?

Fils de Pierre et Charlotte Forcier, petit-fils d'Ignace et Marguerite Lussier, arrière petit-fils d'Urbain et Marie Archambault.

André naît le 30 novembre 1741 à Yamaska, en Montérégie.  Le prêtre de la paroisse St-Michel, Jean-Baptiste Dugas, le baptise le 2 décembre, assisté du parrain, Joseph Laferté, et de la marraine, Angélique Dutremble. Pétronille Danis, sage-femme, assiste également à la cérémonie.

En 1767, âgé de 26 ans, André signe un premier contrat d'engagement pour se rendre au Michigan chercher une cargaison de fourrures, pour le compte du marchand montréalais, Amable Desrivières.

Après 1780, ainsi que ses 4 frères, André quitte définitivement le Québec pour aller s'installer dans le midwest américain, territoire acquis par le nouveau pays, les États-Unis.

À partir de 1780, nous perdons sa trace...  

source Ancestry.ca YAM 1727-1775 71/319

Antoine TESSIER LAVIGNE 1746-1786

Fils d'Antoine et Agathe Martel, petit-fils de Nicolas et Geneviève Auger, arrière petit-fils d'Urbain et Marie Archambault.

Antoine Tessier nait le 12 août 1746, dans la maison familiale, à l'Assomption, sur la rive nord de Montréal.  le sulpicien Jacques Degeay le baptise le lendemain, en présence du parrain, Pierre Piquet, et de la marraine, Thérèse Migneron.

Le sulpicien Jacques Degeay fut le deuxième curé de la paroisse St-Pierre-du-Portage de l'Assomption, remplaçant M. Lesueur.  Il fut un curé apprécié de la population pour sa grande bonté.  Il fonde la paroisse de St-Jacques-de-l'Achigan, dans les profondeurs des bois plus au nord, pour y établir une colonie de familles acadiennes, chassées de leur contrée en 1755 par les Anglais.

Antoine Tessier épouse Françoise Legrain, le 27 février 1775, dans l'église Saint-Joseph de Chambly.  Françoise met au monde 4 enfants mais aucuns ne survit jusqu'à l'âge de raison.

Antoine et Françoise habitent dans la paroisse de Saint-Mathias, en Montérégie, après leur mariage.  Antoine est analphabète, comme la majorité de la population de son époque, il travaille à mettre son lopin de terre en valeur.

Le malheur frappe les époux Tessier de plein fouet en 1786 et 1787!, Antoine est hospitalisé à l'Hôtel-Dieu de Saint-Joseph de Montréal où il succombe le 14 septembre 1786 de la tuberculose. Sa femme, Françoise, meurt aussi l'année suivante.
 

Antoine est inhumé dans le cimetière des pauvres à Montréal. Pour sa part, Françoise est enterrée auprès de ses enfants dans le cimetière de Saint-Mathias, paroisse voisine de Chambly, en Montérégie, le 29 août 1787.  

Avec le décès d'Antoine, la lignée de Nicolas, son grand-père, s'est éteinte.

source Ancestry.ca MTL-ND 1786 53/104; PRDH
  

  

Noël TESSIER 1752-1822

Fils de Jean-Baptiste et Thérèse Urbain-Foucault, petit-fils d'Ignace et Marguerite Lussier, arrière petit-fils d'Urbain et Marie Archambault.

Noël Tessier naît le matin de Noël 1752 à Sainte-Rose, sur l'île de Laval.  Louis Lepage de Ste-Claire, prêtre de Sainte-Rose, le baptise durant la messe de minuit!  Le parrain est Nicolas Légaré, et la marraine, Maries Charles.

Dans le Bas-Canada, la tradition veut que les enfants nés le 25 décembre soient prénommés Noël, pour les garçons, et Noëlline ou Noëlla, pour les filles.

En 1777, il achète une terre en bois debout dans la région de Sainte-Thérèse, au nord de Montréal, dans les basses Laurentides.  Il défriche quelques arpents pour y bâtir une petite maison de bois équarris.  Noël est un jeune homme volontaire et habile qui sait se faire apprécier.  Il courtise les jeunes filles du village pour se trouver une compagne. 

Noël épouse Marie-Charles Éthier, le 17 janvier 1791, dans l'église de la paroisse de Sainte-Rose, sur l'île Jésus. Marie-Charles donne naissance à 5 enfants: un bébé mort-né, 3 garçons et 1 fille qui vont assurer une descendance jusqu'à nos jours.  Malheureusement, elle décède tragiquement en 1803.  Incapable de subvenir aux besoins de la famille, et s'occuper convenablement de 4 enfants en bas-âge, Noël se remarie le 17 novembre 1806, avec Marie-Archange Sauvage, dans l'église de Saint-Eustache, au nord de Montréal.  Marie-Archange a 42 ans, elle ne peut plus avoir d'enfants, mais elle prend soin de ceux de Marie-Charles, avec le plus grand dévouement.

Noël Tessier, et la famille, habitent une maison de bois sur pièces à Sainte-Thérèse, dans le secteur de la rivière du Chêne, vers 1800.  Il est à la fois journalier l'été, bûcheron l'hiver et cultivateur.  

C'est le 4 mars 1822, âgé de 69 ans, que Noël Tessier décède à Saint-Benoit dans la maison de son fils Laurent, qui l'héberge depuis le décès de Marie-Archange,, deux ans plus tôt.  



source Ancestry.ca St-Benoit 1822 10/53; PRDH

Jean-Baptiste TESSIER 1749-1814

Fils de Jean-Baptiste et Thérèse Urbain-Foucault, petit-fils d'Ignace et Marguerite Lussier, arrière petit-fils d'Urbain et Marie Archambault.

Jean-Baptiste nait le 27 avril 1749 à Repentigny, dans la région de Lanaudière. Le sulpicien Philippe D'Ailleboust des Musseaux le baptise aussitôt dans son église, assisté du parrain, Jacques Tessier, oncle, et la marraine, Marie-Anne Foucault.

Depuis la conquête anglaise, en 1760, la Nouvelle-France est sous l'emprise du pouvoir britannique, mais la population demeure fidèle aux traditions ancestrales.
La France déclare la guerre à l'Angleterre, le 1er janvier 1793, et une rumeur se répand dans le Bas-Canada, comme une trainée de poudre:  la France envoie une flotte de navires pour reprendre le Canada! 

Jean-Baptiste épouse Marie Constantineau, le 16 août 1774, dans l'église Saint-Louis de Terrebonne, au nord de l'île Jésus.  Il est le père de 5 enfants: Angélique, Jean-Baptiste, Michel, Françoise et Marie-Josèphe.

La famille est établie dans le secteur du ruisseau La Corne
à Mascouche jusqu'en 1785, déménage ensuite à Saint-Hyacinthe.
Jean-Baptiste cultive la terre et défriche le boisé. 

Les 2 fils du couple sont restés célibataires.

Entre 1769 et 1780, Jean-Baptiste Tessier signe plusieurs contrats d'engagements vers  les régions du Haut-Canada, pour ramener des fourrures aux marchands de Montréal.

Jean-Baptiste meurt le 22 décembre 1814 à Sainte-Anne-des-Plaines.  Veuf depuis 6 ans,
il habitait alors chez sa fille Angélique, femme de Joseph Lamoureux.

source Ancestry.ca; PRDH;http://www.linternaute.com;wikipedia