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dimanche 3 novembre 2024

QU'EST-CE QU'ON LEUR LAISSE


 Qu'est-ce qu'on leur laisse

un arbre, un mot, un geste
l'ivresse d'un sourire,
Qu'est-ce qu'on leur laisse
le silence résigné
ou le cri de révolté
Qu'est-ce qu'on leur laisse
pluie fine et des regrets,
un quartier délaissé
des ombres dans la nuit
Qu'est-ce qu'on leur laisse
cathédrales d'oublie
l'insolence des promesses,
Qu'est-ce qu'on leur laisse
des kilos d'appels,
catacombes d'émoi
des petits riens
Qu'est-ce qu'on leur laisse
l'odeur des fruits sauvages
des papiers sur la table
photos d'une vie sur l'étagère
Qu'est-ce qu'on leur laisse
chanter, chanter
chanter jusqu'au délire
besoin d'amour
besoin de poésie
au fond des jours
au fond du coeur
chanter jusqu'au délire
Qu'est-ce qu'on leur laisse
les nuages qui passent
la musique ou le bruit
Qu'est-ce qu'on leur laisse
des arbres en prière,
des oiseaux incurables,
Qu'est-ce qu'on leur laisse
des mots murmurés
le courage d'avancer
le courage de rêver
le courage de rêver
Auteurs-compositeurs : Seguin Richard Marc.

mardi 16 avril 2024

lundi 18 mars 2024

Contrat de la corporation Tessier-Lavigne en 1932

 Contrat de la corporation Tessier-Lavigne 1932. Revendication pour empêcher l'ordre des Sulpicien de vendre un lot de la Place d'arme. La plus grosse cause civile au Québec de ce temps.



Quatre ans plus tard, suite à un certain mécontentement des héritiers Tessier dit Lavigne, les gestionnaires de la corporation Tessier-Lavigne se lancent dans la rédaction d'une nouvelle lettre.



samedi 2 mars 2024

La légende de l'héritage


 La légende de l’héritage des Tessier dit Lavigne est étroitement liée à l’histoire de Urbain Tessier dit Lavigne, un pionnier de Montréal et l’un des plus importants citoyens de Ville-Marie à son époque

Voici un résumé de son parcours :

  • Origines : Urbain Tessier dit Lavigne est né vers 1624 à Château-en-Anjou, en France. Il était le fils d’Arthur Tessier et de Jeanne Meine.
  • Recrutement pour la colonisation : Vraisemblablement recruté en France par Jérôme Le Royer de La Dauversière, il a participé à la colonisation de Ville-Marie (Montréal).
  • Concession de terre : En 1648, il a reçu sa première concession de terre sur l’île de Montréal.
  • Défense contre les attaques iroquoises : Comme la plupart des colons de Ville-Marie à ses débuts, Tessier dit Lavigne a dû prendre les armes à plusieurs reprises pour repousser les attaques iroquoises. Il a notamment tenu la redoute de l’Enfant Jésus avec Jacques Archambault et François Bailly.
  • Enlèvement par les Iroquois : En 1661, il a été enlevé par les Iroquois, mais il a été ramené l’année suivante par le père Simon Le Moyne.
  • Engagement dans la milice : Lors de la formation d’une nouvelle milice en 1663, il s’est enrôlé dans la 8e escouade, commandée par Claude Robutel.
  • Décès : Urbain Tessier dit Lavigne a été inhumé à Ville-Marie le 21 mars 1689. Il avait épousé Marie Archambault, fille de Jacques Archambault et de Françoise Tourault.

Cette histoire fascinante fait partie de l’héritage des Tessier dit Lavigne, et elle continue de captiver les générations qui s’intéressent à l’histoire de Montréal et de ses premiers colons.

lundi 19 février 2024

Au fil des jours

 HÉRITAGES HISTORIQUES


À Québec, des descendants de Louis Hébert revendiquent comme leur bien une partie du Cap-Diamant, aux alentours de la Basilique.
À Montréal, des héritiers de Tessier dit Lavigne réclament la Place d'Armes et ses environs.  Il paraîtrait que, dans les deux cas, tout ne se serait pas passé dans les formes, aux temps déjà lointain des partages et des donations.

En souhaitant tout le succès possible aux réclamants, et sans chercher à trancher des litiges compliqués dans les détours les juges eux-mêmes ne voient pas très clair du premier coup, on peut se demander comment il se fait que, en notre province, il est souvent si difficile de retracer les titres de propriété.  Innombrables sont les familles que troublent ou qu'ont troublées des contestations autour de biens immeubles.  Les querelles se sont souvent envenimées d'irréparable façon parce qu'on ne pouvait établir définitivement certains droits, justifier de traditionnelles prétentions.  

De doctes notaires ont écrit sur le sujet des études fouillées, trop aride pour expliquer au commun des mortels les vices des coutumes d'autrefois. ce serait fort instructif de lire, de la plume du notaire-journaliste Eudore Couture, de Rimouski, (par exemple), dont la phrase est aussi alerte que l'esprit est clair, un exposé intelligible de la question.  Si, au premier abord, les prétentions des descendants de Louis-Hébert et de Tessier dit Lavigne font un peu sourire; au second, parait-il, elles suscitent de nombreux points d'interrogation et provoquent une intense et sympathique curiosité.  Mais comment s'y débrouiller, même superficiellement?

Toutes les histoires d'héritage, dès qu'elles sortent de l'ordinaire, intéressent le public.  À plus forte raison celles-là qui présentent un caractère historique.   Les deux fameuses causes de Québec et de Montréal se rattachent aux origines de la colonie.  Et les contemporains qui ont dans leurs veines du sang de Louis-Hébert  ou de Tessier-Lavigne,  même des deux, sont assez nombreux pour qu'une étude sur les deux dossiers obtienne un immense succès de lecture, si elle est présentée de façon assimilable.  (J.F.)

(Article tirée de La Patrie du 22 mars 1936)




mardi 13 février 2024

UN HÉRITAGE D'UN MILLIARD




UN HÉRITAGE D'UN MILLIARD PROVENANT D'UN DON DE MAISONNEUVE

Les familles Tessier dit Lavigne réclament le terrain de l'église Notre-Dame, presque toute la Place d'Armes et autres emplacements historiques.  Quelques pages glorieuses de l'histoire du Canada.

LA VIE HÉROIQUE DU LIEUTENANT URBAIN TESSIER dit LAVIGNE

Un héritage évalué à plus d'un milliard de dollars qui remonte à une donation faite par Paul de Chomedey, sieur de Maisonneuve, gouverneur de l'Isle de Montréal, et qui comprend la plus grande partie de la Place d'armes, le terrain de l'église Notre-Dame, du séminaire de Saint-Sulpice et d'un grand nombre d'édifices situés aux alentours, est réclamé par les familles Tessier dit Lavigne, descendantes du brillant et brave lieutenant Urbain Tessier dit Lavigne, un des héros de l'époque française au Canada(...).

Il n'avait pas 20 ans lorsqu'il quitta le doux pays de France pour des terres lointaines où les Peaux-Rouges farouches dansaient autour des feux en jetant leur cris de guerre.  Mais le jeune officier était de bionne race.  Il lutta vaillamment contre les scalpeurs de chevelure.  Un dimanche, comme il sortait de l'humble chapelle où se disait la messe, il fut suivi et attaqué par une bande d'Iroquois.  

Prisonnier pendant six mois des Peaux-Rouges, il leur inspira un tel respect pour son courage qu'ils n'osèrent ni le torturer ni le mettre à mort.  Tel fut cet ''homme de fer'' à qui Paul de Chomedey, sieur de Maisonneuve, gouverneur de l'Isle de Montréal, donna en 1651(neuf ans seulement après la fondation de Montréal) trente arpents de terre en reconnaissance de services rendus à la colonie.  Ce sont ces trente arpents de terre que ses descendants réclament aujourd'hui.

CESSION AUX SULPICIENS

Comme il est dit plus haut, Urbain Tessier fut fait prisonnier par les sauvages.  Lorsqu'il recouvra sa liberté après de longs mois passés dans les wigwams, en 1661, il réalisa combien sa vie de soldat l'exposait à la mort.  Il signa un acte par lequel en cas de mort il cédait tous ses biens à l'église à l'exception de la maison qu'il habitait et qui était située sur l'emplacement actuel de la Place d'Armes.  D'après les héritiers, l'acte en question spécifiait que les biens devaient être remis aux petits-enfants par les messieurs de Saint-Sulpice.

Dans ce temps-là, les terres en question ne valaient pas grand-chose et c'est ce qui explique, nous disent les héritiers pourquoi les petits-enfants du lieutenant Urbain Tessier dit Lavigne ne firent pas valoir leurs droits.  Quant à l'emplacement de la maison de leur ancêtre, il n'est pas compris dans les biens réclamés par la famille Tessier dit Lavigne parce qu'il fut vendu et qu'on reconnait n'y avoir aucun droit.

Quelques uns des héritiers prétendent avoir appris de leurs grands-parents que les documents établissant les droits de propriété avaient été déposé pour plus de sûreté dans la pierre angulaire de la vieille église Notre-Dame.  On admet ne pas avoir trouvé ce document, précieux entre tous, nous dit-on.

Les héritiers réclament 600 arpents de terrain, et dans le cas où certains de ces terrains ont été vendus, ils veulent être dédommagés.  D'après les vieux, nous dit-on, les terres laissées par Urbain Tessier dit Lavigne,  s'étendent du bord du fleuve à l'avenue Mont-Royal.  Quant à la largeur, elle n'est pas spécifiée.  On évalue ces biens à plus d'un milliard de dollars, quelques uns vont jusqu'à parle de cinq milliards!  On croit avoir des droits sur des terrains à Valleyfield, Trois-Rivières, Saint-Timothée.

On dit qu'il y a eut des échanges de terrain entre Tessier, Delorme et les Sulpiciens et cela parait quelque peu compliqué pour ceux qui ne sont pas au courant.  Quoiqu'il en soit, les familles Tessier dit Lavigne réclament même plusieurs arpents au coeur même de Montréal, dans le district des banques et de la finance.  Sur un des terrain en cause, un édifice de 800,000 dollars a été construit il y a quelques années.  Presque tout l'emplacement de la Place d'Armes est réclamé.  Si les héritiers gagnent leur point, ce sera une révolution dans le monde immobilier.  Des millions changeront de mains.

Les familles Tessier dit Lavigne se sont organisées pour faire reconnaitre ce qu'ils appellent leurs droits.  Un comité a été formé et on a engagé un avocat dont on ne tient pas à dévoiler le nom pour le moment.  On nous dit cependant que c'est des membres les plus éminents du barreau.  Il ne s'agit pas, comme on l'a expliqué, d'intenter des procédures mais de s'assurer d'un homme de loi pour examiner les documents, les estimer à leur valeur, noter ce qui manque, et, en un mot, voir à tout ce qui se rapporte au côté légal.

Les familles Tessier dit Lavigne ont tenus leur septième réunion, hier après-midi, en la salle Caron, 401 rue de Bellechasse, Montréal.  La salle débordait.  Environ 300 descendants du protégé de Maisonneuve étaient présents.  La plupart étaient de Montréal, mais il en est venu de Rouyn, d'Ottawa, de Hull, de Sainte-Thérèse, de l'Annonciation et même de Chicago.  En effet, deux dames sont venues spécialement de Chicago pour assister à l'assemblée.  Ce sont Mme May Keith, dont le mari est un descendant de Urbain Tessier dit Lavigne, et Mme Nellie Felten, dont la mère est née Élisabeth Tessier.

Mme Keith apporte avec elle une liasse volumineuse de copies de documents se rapportant à la succession.  Elle dit que les originaux sont dans des voûtes dans des banques américaines....


(Source La Patrie, le 16 janvier 1928)






lundi 12 février 2024

HÉRITAGE DES TESSIER dit LAVIGNE


UNE PARTIE DE MONTRÉAL LEUR APPARTIENDRAIT

Importante réunion des descendants d'Urbain Tessier dit Lavigne, à Hull.

Milliards en jeu.

Une assemblée de famille, comprenant près de 200 membres, a été tenue hier après-midi dans la salle des Chevaliers de Colomb, à Hull.  Tous sont de la famille Tessier dit Lavigne, et veulent profiter d'un héritage d'un milliard de dollars de propriétés à Montréal, Trois-Rivières, Québec et Valleyfield laissé par un ancêtre en 1651.

À l'assemblée d'hier on a produit la copie d'un acte de Maisonneuve en faveur d'urbain Tessier dit Lavigne, l'intéressant dans les propriétés, à Montréal, situées dans le district compris entre le port, les rues Saint-Pierre, Saint-Laurent et Sainte-Catherine, le tout comprenant un carré de trente acres, y compris le terrain sur le quel est construite l'église Notre-Dame.  Une grande partie de ces propriétés sont détenues par les Sulpiciens.

Un comité des représentants de la famille Tessier existe à Montréal, et forme le noyau principal de cette organisation.

COMITÉ CENTRAL

MM. Zotique Courville, président; H. Tessier, 1er vice-président; A. Tessier, deuxième vice-président; Adrien Courville, trésorier; Mlle A. Villeneuve, secrétaire; Mlle C. Tessier, assistante-secrétaire.  Les autres membres sont:  MMES B.-A. Berthelet, Isidore Chevrier, MM. David Courville de Cornwall, S. Labelle, Avila Séguin, E. Tessier, J.L. Tessier et J.-A. Tessier.

SOUS-COMITÉ

MM. A. Tessier, président; P.-N. Chapman, vice-président; J. Bigras, secrétaire-trésorier; R. Tessier, secrétaire-archiviste et M. François-Xavier Tessier.

Il a été décidé de coordonner les recherches afin de compléter le dossier que possède actuellement cette famille.  Le chef Tessier a déclaré au correspondant du journal ''La Presse'' que son ancêtre était l'un des fondateurs de la ville de Montréal, et qu'une grande partie de ses descendants vivent aujourd'hui à Hull, à Ottawa et dans les environs.


(Article tirée de La Presse du 27 février 1928)

LA FAMILLE TESSIER DIT LAVIGNE TIENT UNE GRANDE REUNION

 



Les familles Tessier dit Lavigne se sont réunies, dimanche dernier, à la salle Caron, 401 rue Bellechasse, pour continuer l'étude à la succession à laquelle elles prétendent.


On sait que, d'après un document signé de la main de Paul de Chomedey, sieur de Maisonneuve, le lieutenant Urbain Tessier dit Lavigne aurait reçu en 1654, trente arpents de terre dans l'île de Montréal en reconnaissance de ses services dans l'armée de Maisonneuve.  Cette étendue de terrains comprendrait aujourd'hui le terrain de l'église Notre-Dame, presque toute la Place-d'Armes et plusieurs emplacements historiques./


D'après les recherches faites depuis plusieurs mois, le lieutenant Urbain Tessier fit un testament par lequel il confiait son héritage aux messieurs de St-Sulpice pour le remettre, après sa mort, à ses petits-enfants.  Cependant, ces derniers ne réclamèrent pas immédiatement après la mort de leur aïeul, et voilà pourquoi la succession n'est pas encore réglée.


Dans le but d'éclaicir cette affaire et d'obtenir cette succession, les familles Tessier dit Lavigne ont récemment formés un comité chargé de faire les recherches nécessaires.  C'est sous la direction de ce comité que les descendants du lieutenant Urbain Tessier se sont réunis dimanche au nombre d'environ 600, sous la présidence de Monsieur Zotique Courville, président du comité.


Tous ont généreusement souscrit pour les frais de recherches, et le comité est déjà en possession de plusieurs documents précieux.  le nombre des intéressés dans cette affaire grandit rapidement, puisque 300 descendants seulement assistaient à la grande assemblée tenue en janvier dernier.


À l'assemblée de dimanche, plusieurs sont venus d'assez loin, notamment Mme G.A. Lemay, de Gwinn Michigan, Mme May Keith et Mme Filten de Chicago, n'ont pû se rendre.

Plusieurs membres du comité ont adressé la parole, pour rendre compte des recherches faites et préparer de nouveaux travaux.  M. Hormidas Tessier, vice-président du comité, a parlé d'une entrevue qu'il eut avec les  Sulpiciens en 1920.  Au cours de cette entrevue les autorités de St-Sulpice ont montré la carte des terrains donnés par Maisonneuve au lieutenant Urbain Tessier dit Lavigne.  Ils se sont montrés parfaitement disposés à remettre ces terrains aux descendants du lieutenant à condition à condition évidemment que ceux-ci produisent leur généalogie et exhibent des documents authentiques leur donnant droit à la succession.

En conséquence, Arthur Tessier à déclaré que les réclamants ne blâment aucunement les Sulpiciens dont la bonne foi ne saurait être mise en doute.  Il dit que les messieurs de St-Sulpice ne sont nullement la cause des difficultés qu'éprouvent les descendants à recouvrer leur héritage, difficultés qu'on ne saurait éviter dans toutes recherches de succession.

M. Tessier a aussi expliqué que, d'après la carte qu'il a consultée, la valeur des terrains cédés au lieutenant Tessier s'élèverait à environ un milliard de dollars.

MM.  Adrien Courville, de Montréal, et David Courville de Cornwall, ont aussi adressé la parole.

L'ORGANISATION

Outre le comité central de Montréal, un sous-comité a été formé à Hull, où se trouve un noyau des descendants du lieutenant Tessier.  Mais, dans tous les travaux de recherches, le sous-comité reste entièrement soumis au comité central.  Voici la liste des membres qui composent ces comités:

COMITÉ CENTRAL

MM. Zotique Courville, président; H. Tessier, 1er vice-président; A. Tessier, deuxième vice-président; Adrien Courville, trésorier; Mlle A. Villeneuve, secrétaire; Mlle C. Tessier, assistante-secrétaire.  Les autres membres sont:  MMES B.-A. Berthelet, Isidore Chevrier, MM. David Courville de Cornwall, S. Labelle, Avila Séguin, E. Tessier, J.L. Tessier et J.-A. Tessier.

SOUS-COMITÉ

MM. A. Tessier, président; P.-N. Chapman, vice-président; J. Bigras, secrétaire-trésorier; R. Tessier, secrétaire-archiviste et M. François-Xavier Tessier.

Toutes les dépenses de recherches sont contrôlées par le comité central et ne doivent pas dépasser la somme des souscriptions déjà reçues, de manière à n'accumuler aucune dette.

Le comité central s'est réuni hier soir au 1435 rue Ste-Catherine et a décidé de tenir une nouvelle assemblée générale dans un court délai.  Cette assemblée sera annoncée.


(Article tirée de La Patrie du 14 mars 1928)

lundi 29 mars 2021

Le premier pont de Montréal

 

Urbain Tessier reçoit une seconde concession de 30 arpents de terre en 1651 pour l'encourager à s'établir définitivement à Montréal, et un arpent dans l'enclos de la future ville.

Cette terre, dont les titres officiels sont ratifiés à Paris(France) par le bureau de la Compagnie Notre-Dame-de-Montréal, le 30 mars 1653, se situe entre le fleuve et la petite rivière St-Martin.

La Petite Rivière(aujourd'hui disparue) coupe en deux la concession d'Urbain Tessier.  Pour mettre la terre en valeur, il faut traverser cet obstacle, ce que Urbain Tessier ne tarde pas à faire en aménageant un chemin et en construisant un pont au-dessus de la Petite Rivière.

En 1668, devant la commodité de ce pont,le gouverneur de l'île, Charles d'Ailleboust, porte une ordonnance au sujet de la route à suivre pour se rendre aux côteaux St-Louis et Ste-Marie en passant par le pont Tessier-Lavigne, en allant vers la redoute de l'Enfant-Jésus et le petit lac.

Ce chemin deviendra la rue St-Urbain.  

 


mercredi 10 mars 2021

L'HÉRITAGE DES TESSIER dit LAVIGNE

 Selon un texte écrit par M. de Montmesnil, généalogiste, dans le Journal l'étoile du Nord, le 25 avril 1929.

La fameuse succession Tessier dit Lavigne comprenant le terrain de l'île de Montréal situé de la rue St-Pierre à la rue t-Laurent, et du fleuve à la rue Ste-Catherine, et évaluée à plus d'un milliard de dollars(en 1929) dans la quelle sont intéressés de nombreuses familles canadiennes-françaises.

HISTORIQUE DE CETTE FAMEUSE RÉCLAMATION QUI DATE DU 18 septembre 1651 ET DONT LE RÈGLEMENT FINAL EST ATTENDU SOUS PEU

ORIGINE DE CETTE RÉCLAMATION

Dans une lettre du 24 janvier 1928, le comité a fait les déclarations suivantes:  En octobre dernier, deux dames de Chicago, Mesdames Keith et Filten, toutes deux descendantes de Jean-Baptiste Tessier dit Lavigne, fils d'Urbain, se rendirent à Montréal avec beaucoup de documents importants concernant les biens ci-haut mentionnés, et par l'entremise du (journal)STAR dans lequel elle publièrent un article le 30 octobre, elles firent appel à tous les descendants Tessier dit Lavigne.

Par suite de cet article, une réunion de famille eut lieu chez un intéressé, un comité fut nommé pour travailler de concert avec ces dames dans l'intérêt de tous les intéressés.

Trois grandes assemblées générales ont été convoquées à Montréal, auxquelles ont assisté des centaines d'intéressés.  À ces assemblées, un rapport est rendu du travail effectué par les différents membres du Comité, et si le travail se continu comme dans le présent, le jour n'est pas loin où la justice sera rendue, et le bien réclamé administré par d'autres, c'est-à-dire les Messieurs de St-Sulpice, sera rendu aux héritiers.

Maintenant on comprend fort bien qu'une telle question ne peut se régler sans le secours d'un aviseur légal, lequel a été choisi il y a environ deux mois, et tous les documents recueillis par les intéressés, y compris ceux apportés par les deux dames (de Chicago) ont été remis à l'avocat, c'est-à-dire que des copies lui ont été remises, et une étude se fait actuellement de tous ces nombreux documents.

Des affidavits assermentés concernant les déclarations de personnes très âgées relativement à cette affaire ont aussi été remis à l'avocat la semaine dernière.  Tous ces affidavits sont d'une importance majeure puisque tous s'accordent sur le même point.

Ceci est un résumé du contenu de la lettre adressée aux familles Tessier par Mlle A.C. Villeneuve, secrétaire du Comité, demeurant à Montréal, au 305-12 rue Durocher. 

Cette réclamation qu'on évalue à plus d'un milliard de dollars remonterait à une donation faite par Paul de Chomedey de Maisonneuve, gouverneur de Montréal  et qui comprendrait la plus grande partie de la place d'Armes, le terrain de l'église Notre-Dame, du Séminaire de St-Sulpice et d'un grand nombre d'édifices situés dans les environs.

Le terrain comprenant l'espace à partir de la rue St-Pierre à la rue St-Laurent, et du fleuve à la rue Ste-Catherine.

ACTE DE CONCESSION FAITE PAR LE SIEUR DE MAISONNEUVE AU LIEUTENANT URBAIN TESSIER DIT LAVIGNE

''Paul de Chomedy, gouverneur de l'Isle de Montréal, en la Nouvelle-France et terres qui en dépendent, suivant les pouvoirs et commissions qui nous ont esté donnés par Messieurs les Associés pour la conversion des Sauvages  de la Nouvelle-France en ladite isle de Montréal.

Nous avons donné et concédé, donnons et concédons, la quantité de trente arpens de terre à Urbain Tessier dit La Vigne, proche le lieu destiné pour la construction de la ville de Villemarye en laditte isle avec un apen de terre dans l'enclos d'iscelle joignant les terres susdittes, iceles joignant d'un costé Jes Des Roches et d'aultre costé Jacques Archambault, commençant pour la largeur vingt perches proche laditte ville ,qui commencera aux bornes quy ont esté mises, et continuera pareille largeur dans la profondeur de l'isle tirant au nord ouest quart d'ouest, jusqu'à laditte quantité de trente arpens de terre à charge d'enpayer aux Seigneurs de Montréal chaque année un liart de censives pour l'arpen qui est dans l'enclos de la ville, et autres droicts seigneuriaux quand le cas écherra, suivant la coutume de Paris et de bastir, défricher et faire valloir lesdittes terres.  Et à charge de laisser les chemins que le gouverneur jugera nécessaire pour la commodité publique, et pour jouir de ladite présente concession par le droit Urbain Tessier, ses successeurs et ayant cause à perpétuité en toute propriété avec plein pouvoir de les vendre, donner, eschanger ou engager toutefois et quantes bon luy semblera.''

Fait au fort de Ville-Marie en laditte isle le 18 septembre 1651.

EXTRAIT DU REPERTOIRE DES NOTAIRES

1651 - 18 septembre - Concession de terrain par Monsieur de Maisonneuve à Urbain Tessier.

- 1665 - d'après le livre terrier contenant une concession faite par les Messieurs de St-Sulpice à Urbain Tessier dans St-François de la Longue-Pointe.

1667 - 25 septembre - Vente par Pierre Papin à Urbain Tessier dit Lavigne, passé devant le notaire Bénigne Basset.

1683 - 15 avril - Concession à Urbain Tessier.

1683 - 13 décembre - Concession aux Sieurs Jean Gervaise et à Urbain Tessie, greffe du notaire Maugue.

CESSION AUX SULPICIENS

Comme nous l'avons dit déjà, Urbain Tessier a été fait prisonnier par les Peaux-Rouges; une fois libéré, réalisant combien sa vie de soldat l'exposait à de graves dangers, il fit un acte de cession par lequel il donnait, en cas de mort, ses biens à l'Église à l'exception de la maison qu'il habitait aux emplacements actuels de la place d'Armes.  Cette donation, d'après les documents que possèdent la succession Tessier, date du 12 octobre 1661, soit 10 ans après le don de Maisonneuve à Urbain Tessier dit Lavigne.  D'après les héritiers, l'acte en question spécifiait que les biens devaient être remis aux petits-enfants par les Messieurs de St-Sulpice.  En ce temps-là, les terres n'avaient pas une grande valeur(14 sous de l'acre).  C'est ce qui expliquerait le temps mis par les héritiers à réclamer leur dû.  Quelques uns des héritiers prétendent tenir de leurs grand-parents que les documents établissant les droits de propriété avaient été déposés sous la pierre angulaire de la vieille église Notre-Dame.

La réclamation faite par les héritiers est de 600 arpents de terre(mesure moderne), où dans le cas certains de ces terrains auraient été vendus, ils désirent être dédommagés.

 NOTES HISTORIQUES

Comme on le sait. Urbain Tessier était le fils d'Artus Tessier et de Jeanne Mesme, fille de Jean-Antoine Mesme, Seigneur d'Irval, vicomte de Vaudreuil.  Ce fut lui qui continua la filiation de l'illustre et puissante famille de Mesme.  Sans avoir l'éclat dont brillèrent son père, et surtout son aïeul, il occupa avec honneur les différentes charges de conseiller au Parlement  à 23 ans, de maître des requêtes, le conseiller d'État, et enfin de Président à mortier au parlement de Paris.  Il mourrut le 28 février 1673, âgé de 75 ans, jouissant de la réputation d'une grande intégrité et de beaucoup de pitié.

Le beau-p¸ere d'Artus, père d'Urbain, le seigneur d'Irval, était sur la liste de la socié de Notre-Dame de Montréal pour la conversion des sauvages de la Nouvelle-France, par conséquent l'ami de Maisonneuve, du Père Olier et de tous les Sulpiciens.

FAITS HISTORIQUES

Comme on le voit en 1644, Maisonneuve tua de sa main le chef des Sauvages en face de la maison d'Urbain Tessier dit Lavigne;  pour se venger de Tessier qui accompagnait Maisonneuve, le 10 mai 1651, à 2h après minuit, quarante Iroquois attaquèrent la brasserie voisine du fort et s'efforcèrent de la livrer aux flammes.  Ils l'auraient réduite en cendres si quatre français qui y passaient la nuit ne les eussent repoussés avec vigueur et obligés de prendre la fuite.  Mais dans le même temps que ces Iroquois attaquaient la brasserie, d'autres brûlèrent la maison d'urbain Tessier dit Lavigne et celle de Michel Chauvin, appelé vulgairement Ste-Suzanne du nom d'origine de son pays.

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Urbain Tessier s'est marié à Marie Archambault, à Québec, le 28 septembre 1648.  Le plus vieux de ses enfants, Paul, nom qui lui fut donné par son parrain et sa marraine, Paul de Chomedey de Maisonneuve et Jeanne Mance.

Or, il n'est pas surprenant que le fils d'Urbain Tessier, Paul, ne soit aussi riche que l'était son père.  

Plusieurs concessions furent accordées à Paul Tessier:

1686 - 21 décembre - une concession de terre jusqu'à la grande rivière

1687 - 18 avril - continuation de concession de toutes terres qui sont au bout des Cadieux jusqu'à la grande rivière des Prairies.  Ces terrains, de nos jours, sont d'une valeur considérable.

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Il existe aux archives judiciaires de Montréal un dossier de 221 pages, relatif aux titres de propriété des Tessier de 1651 à 1908.  Il porte la mention: "Inventaire des actes notariés et autres documents trouvés à date, conservés dans les archives judiciaires de Montréal concernant lesbiens immeubles d'Urbain Tessier dit Lavigne et de ses descendants, ainsi que les emplacements de la Place d'Armes et de l'Église Notre-Dame et les emplacements voisins."

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 Source-Texte de J.V. MONTMISNIL, généalogiste

680, rue Rideau, Ottawa, Ontario



 

mardi 16 février 2021

Urbain TESSIER et la dîme à l'église

 

La dîme est une contribution en nature ou en argent, à l'Église catholique.  Cette taxe, traditionellement connue depuis le Moyen-Âge, est en usage  pour soutenir les démunis et les serviteurs de Dieu.  Au 17ème siècle, il est obligatoire de verser une somme équivalent à 10% de son revenu pour soutenir les bonnes oeuvres chrétiennes.
 
Quiconque omet de payer la dîme encourt l'obligation de le faire sous peine d'excommunication.  

Par deux fois Urbain Tessier néglige de verser sa contribution à l'Église!  
 
D'abord, en 1669, il se voit contraint d'obéir à une requête du marguiller Jacques Lemoyne à payer 27 livres tournois, ladite somme représentant les arrérages de ses dîmes impayées.
 
En 1672, trois années plus tard, c'est son beau-frère, alors marguiller en charge, qui le contraint à verser 42 livres à l'Église ''tant pour 25 livres tournois de foin que pour prêt de blé''.-
 
 



La livre tournois  est à ce moment-là la monnaie ayant court en France et en Nouvelle-France, 
valant 240 deniers ou 20 sous, frappée originellement à Tours.
 
- (source greffe Bénigne Basset)

 
 
 





lundi 15 février 2021

Urbain TESSIER et la ''vuide-bouteille''


 Depuis 1643 jusqu'à l'été 1650, les Iroquois multilplient les actes de barbaries contre les colons français établis sur l'île de Montréal.  Terreur et atrocité sont le lot de la centaine de montréalistes retranchés dans le premier fortin érigé sur la pointe est de l'ìle. 

Pour retenir les colons, dont plusieurs souhaitent retrourner en France, Monsieur de Maisonneuve leur accorde des concessions de 30 arpents et une allocation monétaire.  

Au printemps 1651, Urbain Tessier, dit Urbain Lavigne, reçoit lui aussi une concession de 30 arpents proche du lieu destiné pour la construction de Ville-Marie(Montréal), y compris un arpent stratégique à l'Intérieur face à la place d'Armes.

 Habile charpentier, scieur de long de son métier, il ne tarde pas à y ériger une petite maison en bois durant l'été 1651.  Cette maison, qu'il n'habite pas, acquiert rapidement une mauvaise réputation... dénoncé du haut de sa chaire, par le curé, le jésuite Claude Pijart, comme étant une maison dite de ''vuide-bouteille'' où, certains soirs, on y consomme exagérement du rhum et du vin!

Pointée du doigt par le clergé, taxée d'atteinte aux bonnes moeurs, et lieu de débauche, Urbain se résigne à vendre cette maison à son futur beau-frère, Gilles Lauzon, en 1653.  La ''vuide-bouteille'' devient la propriété de Lauzon.



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lundi 9 novembre 2020

Dispenses pour affinité spirituelle

 « N’oubliez pas non plus que vous avez contracté une alliance spirituelle, tant avec cet enfant dont vous êtes le parrain et la marraine , qu’avec son père et sa mère ; alliance qui empêche que vous ne puissiez jamais vous marier avec cet enfant, ni avec les auteurs de ses jours, à moins que, pour de solides raisons, vous n’en obteniez dispense de l’Église. » L’Église interdit donc à un parrain ou une marraine d’épouser un jour l’enfant qui vient d’être baptisé de même qu’un des 2 parents de l’enfant si celui-ci se retrouve par malheur veuf.

 

 

Le mariage était interdit entre le parrain et sa filleule (la marraine et son filleul). Les liens parentaux étant basés sur le principe de l’unitas carnis (les époux forment une seule chaire), le filleul ne pouvait pas non plus se marier avec l’épouse de son parrain.

L’union entre le parrain et la marraine d’un même enfant était interdit.

Les conjoints d’un parrain et d’une marraine d’un même enfant ne pouvaient pas se marier.

Etait prohibé le mariage entre le filleul et les enfants des parrain et marraine.

jeudi 2 juillet 2020

Dictionnaire généalogique de la faille Tessier dit Lavigne en Amérique

Un premier essai généalogique en 1982, bien modeste à ce moment-là, pour rendre hommage
aux centaines de descendants de l'ancêtre Urbain Tessier.

Muhamad ALI




 France Lavigne, en 1983, hôtesse aux Championnats Sportifs Québécois à Rouyn-Noranda, lors de la visite de Muhamad Ali,
dans la région de l'Abitibi-Témiscamingue, Québec.

Guy MAUFETTE

Fils de feu Louis-Octave MAUFETTE et de feue Léontine LAVIGNE
Époux de Louise VIENS

Membre de l'Ordre du Canada
Autodidacte
Poète, comédien, animateur, réalisateur
Récipendiaire du premier prix du Conservatoire d'Art dramatique

BIOGRAPHIE
Après avoir étudié l'art dramatique avec Yvonne Duckett (Madame Audet) et Jeanne Maubourg, Guy Mauffette fait du théâtre avant de devenir un animateur important à la radio de Radio-Canada de 1936 jusqu'à sa retraite en 1976. Il a également été réalisateur d'un grand nombre d'émissions, dont des radioromans. Il est, à plusieurs titres, l'un des principaux pionniers de la radio québécoise.
En début de carrière, il s'est illustré dans plusieurs rôles, entre autres: Raskolnikov dans Crime et Châtiment (Dostoïevski); Picrochole (Rabelais/Chancerel); Almaviva du Barbier de Séville (Beaumarchais) et Maluron (Félix Leclerc). Il a aussi participé aux spectacles de la Société canadienne d'opérette et des Variétés lyriques. À 17 ans, il est monté sur les planches du Théâtre Stella (dirigé par les Fred Barry et Albert Duquesne) où pendant quatre ans il fut pensionnaire; il était également des revues d'Henri Letondal. Plusieurs autres troupes l'ont accueilli, dont le Théâtre de l'Équipe de Pierre Dagenais et Les Compagnons de Saint-Laurent.
Il a été (entre autres) le créateur à la radio (en 1939) de la célèbre adaptation du roman de Claude-Henri Grignon, Un homme et son péché, qui restera à l'antenne plus de 20 ans. Il a de plus été comédien pour plusieurs feuilletons radiophoniques dont Le Curé de village de Robert Choquette.
Il a été comédien dans les premières productions cinématographiques québécoises et a fait de la télévision.
Mais il s'est avant tout fait connaître à partir des années 1960 comme animateur de multiples émissions dont la très populaire émission radiophonique Le cabaret du soir qui penche, qui était présentée les dimanches soir, à la radio de Radio-Canada (de 1960 à 1973). Il avait cependant commencé à faire tourner de la chanson en 1948, à La parade de la chansonnette française, émission quotidienne à CKVL, animée par Jacques Normand
C'est d'ailleurs lui qui a fait engager Félix Leclerc à la société Radio-Canada, permettant ainsi à l'artiste d'interpréter publiquement sa première chanson, Notre sentier. Il a d'ailleurs entretenu une longue relation d'amitié avec Félix Leclerc.
Guy Mauffette a été l'animateur de La Boîte à Surprise, en remplacement de Pierre Thériault, durant les saisons 1960-1961 et 1961-1962 (et possiblement durant les saisons 1962-1963, 1963-1964 et 1964-1965. À confirmer.). Il a aussi été le maître de piste de l'émission Caravane qui fut diffusé les vendredis de 16:30 à 17:00 à la télévision de Radio-Canada durant les saisons estivales 1960 à 1962. Cette émission tournée dans une ville différente chaque semaine présentait des numéros de cirque.
Il a publié quelques recueils de poésie à la fin de sa vie.
(Source Wikipedia L'Encyclopédie Libre)

ORIGINE DU NOM TESSIER

TESSIER est un nom originaire de l'ouest de la France, 
représentant une variante de Teissier qui désigne le tisserand : 
nom de métier ayant engendré un patronyme . 
Urbain TESSIER(Breil, 1622-Montréal, 1689)
Premier Tessier du nom à émigrer en Nouvelle-France


Urbain TESSIER, surnommé La Vigne par ses compagnons parce qu'il provenait d'une région viticole, l'Anjou, met le pied à terre à Montréal en 1642 pour un engagement de 5 ans à titre de charpentier spécialisé dans le sciage de planches.
Fin décembre 1647, son contrat terminé, il songe à repartir pour la France... mais décide finalement, le 8 janvier 1648, d'acquérir une première concession de terre, épouse Marie Archambault et ses enfants, petits-enfants, lui assureront une nombreuse descendance, tant du côté des Tessier, mais aussi des Payette, Lachapelle, et Richard.

dimanche 21 juin 2020

TESSIER-LAVIGNE TOMBÉS AU CHAMP D'HONNEUR (1914-1918)

ARTHUR TESSIER
(6-07-1888/20-02-1916)
Soldat du 22th Bataillon - 64th Canadian Infantry
Matricule 61748

Fils de Damase TESSIER et de Ludivine FRENETTE
Blessé mortellement au combat dans les tranchées de Mont-Kemmel(Vierstraat, Belgique)
Inhumé dans l'Annexe du Cimetière communal de Bailleul(France)
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 DANIEL TESSIER
(19-05-1891/1-10-1918)
Soldat du 22th Bataillon Canadian Infantry
Matricule 2002108

Fils de Damase TESSIER et Anna SAVAGE
Prisonnier de guerre, blessé mortellement dans les tranchées de Tilloy-lès-Cambray(France)
Inhumé dans le cimetière communal de Mons, Bergen(Belgique)
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ALBERT TESSIER
(28-07-1882/30-09-1916)
Soldat du 2nd Mounted Rifles -Canadian Infantry (British Columbia Regiment)
Matricule 422813

Fils d'Évangéliste TESSIER et Édesse SIGOUIN
Inhumé au Mémorial de Vimy, Pas-de-Calais(France)
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FÉLIX TESSIER
(13-02-1896/10-06-1916)
Soldat du  24th Bataillon. - Canadian Infantry (Quebec Regiment)
Matricule 416545

Fils de Joseph TESSIER et de Marie-Louise CHAUSSÉ
Mort sur le champ de bataille
Inhumé Au Mémorial de la Porte de Manin, Ypres, (Belgique)
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ROSARIO TESSIER
(14-12-1892/27-09-1918)
Soldat du 87th Bataillon - Canadian Infantry(Quebec Regiment)
Matricule 3156061

Fils d'Alphonse TESSIER et Azélia PITRE
Mort sur le champ de bataille
Inhumé au cimetière de Quarry Wood, Pas de Calais(France)
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Source http://www.veterans.gc.ca/fra/collections/monumentvirtuel

samedi 20 juin 2020

Héritage

«In short, in 1929 the heirs of Urbain Tessier dit LaVigne, an original settler of Montreal, brought a suit against the catholic church. The heirs contend that the land which was given to Urbain and is controlled by the catholics, legally belongs to them. The heirs also contend that the catholics destroyed the Will in order to keep the land on which their church is built. The catholics contend the land was given to them for use in perpertuity by Urbain's wife, Marie Archambault. The case was heard by the Canadian Supreme Court which ruled in favor of the defendants, as the plaintiffs lacked sufficient evidence to prove their case (they do not have Urbain or Marie's wills).
Today, the 30 acres of land deeded to Urbain Tessier dit LaVigne in 1654 is prime Montreal real estate on which the Notre Dame Cathedral of Montreal, Place d'Armes and Royal Bank of Montreal sit.
It has yet to be documented that the MN LeBeau's are actually descendants of Urbain Tessier dit LaVigne. Family lore contends that Eva LaVigne LeBeau (and her father, Louis LaVigne) are the link».(1)
(1)(Source Sandimontagna, Palm Coast, Florida)
Article the Gazette, Montreal(Canadian Press) 1929

Épidémie de choléra en 1832



Entre les mois de juin et septembre 1832, 17 membres de la famille Tessier dit Lavigne sont décédés, possiblement des suites du choléra asiatique, à Montréal et dans la campagne avoisinante:  

Charles Tessier(Françoise Boucher) 48 ans; Charles Lavigne(Marie Lachapelle) 36 ans; Julien Tessier-Lavigne(Angélique Chaput) 57 ans; Marguerite Tessier(Louis Hurtubise) 39 ans; Marie Tessier(Joseph Perreault) 35 ans; Marie Tessier(Joseph Beauchamp) 43 ans; Catherine Tessier(Christian Grothé) 72 ans; Véronique Tessier(Joseph Colin) 77 ans et Suzanne Tessier(célibataire) 38 ans.  Les neuf enfants sont décédés en bas-âge.

Les malades qui meurent du choléra asiatique doivent être aussitôt ensevelis avec les habits et le linge qu'ils portent sur eux, lesquels seront trempés dans une dissolution de chloride de chaux, et les corps mis dans des cercueils enduits de goudron à l'intérieur et dans les quels il sera jeté, avant de les fermer, une quantité suffisante de chaux vive par-dessus les corps et les cercueils fermés aussitôt après pour être conduits au cimetière.

Les bonnes mesures d'hygiène, et l'assainissement des maisons ont permis de réduire les risques de propagation de cette maladie.


 https://tolkien2008.wordpress.com/2010/08/25/lepidemie-de-cholera-de-lete-1832-a-quebec/