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lundi 28 octobre 2024

Hyacinthe TESSIER dit Lavigne (1769-1848)

TESSIER, dit Lavigne, Hyacinthe(1769, Lachine-1848, St-André-d'Argenteuil), cultivateur canadien; fils de Louis Tessier et de Marguerite-Amable Roy. Marié en 1792 en l'église des Sts-Anges de Lachine avec Marie-Louise Brault.


Le couple habite quelques années à Lachine, de 1792 à 1800, puis à St-André-d'Argenteuil de 1800 à 1848, dans le secteur de la baie de St-Placide. De 1792 à 1814, 13 enfants viennent combler les parents, 5 garçons et 8 filles.


Fait inusité, Hyacinthe Lavigne est parrain de 2 enfants illégitimes, en 1828 et 1830, à St-Benoit, baptisés Jean-Baptiste et Hyacinthe.


Lors des Troubles de 1837, Hyacinthe Lavigne est partisan de la cause loyaliste. Le 23 décembre 1834, au School House de St-André-d'Argenteuil, Hyacinthe Lavigne, son fils du même nom et son neveu Louis Lavigne, de même que son futur gendre Joseph Charlebois(époux de Sophie Lavigne), sont nommés au sein de la "St-Andrews Constitutional Association" vouée à la défense des droits des loyaux sujets de sa majesté, c'est-à-dire le pouvoir en place.


La famille Lavigne n'a pas subi de pertes lors du soulèvement de 1837-1838 vu sa loyale sympathie envers le pouvoir britannique et le clergé. Engagés comme bien d'autres Canadiens-Français comme "volontaires" pour lutter contre le mouvement patriote. Ce sont les volontaires, selon les dires, qui auraient saccagés le village de St-Benoit, accompagnés de quelques militaires loyalistes de Colborne.

Hyacinthe Lavigne habitait dans la Baie de St-Placide, aux limites de la paroisse St-André-d'Argenteuil, avec ses 3 garçons(Basile, Olivier et Jean-Baptiste) vers 1795.


Hyacinthe Tessier semble avoir été parrain de deux enfants illégitimes, Hyacinthe né le 5 et baptisé le 6 avril 1830 à St-Benoit; et de Jean-Baptiste, né le 10 mais 1828 et baptisé le 2 janvier 1831 à St-Benoit.


Hyacinthe N 5 avril 1830 à St-Benoit B 6 avril 1830 à St-Benoit Parrain: Hyacinthe Tessier Marraine Louise Charlebois


Jean-Baptiste N 10 mai 1828 à St-Benoit B 2 janvier 1831 à St-Benoit Parrain Hyacinthe Tessier-Lavigne marraine Reine Boyer(Rodgers?)


Le 23 décembre 1834,au School House de St-André-d'Argenteuil, Hyacinthe Lavigne, son fils du même nom et son neveu Louis Lavigne, de même que son futur gendre Joseph Charlebois(époux de Sophie Lavigne), sont nommés au sein de la "St-Andrews Constitutional Association" vouée à la défense des droits des loyaux sujets de sa majesté, c'est-à-dire le pouvoir en place. Adversaires des Patriotes. Hyacinthe Lavigne(ou Tessier) demeure dans la paroisse de St-André-d'Argenteuil.


Outre Hyacinthe LAVIGNE, ont aussi participé à cette Assemblee du mouvement loyal : Martin Albright, Valentine Albright, James Arnold, James Barclay, ~ Barr, Thomas Barron, Thomas Barron, Thomas Barron, David Beattie, Modeste Beaudoin, Joachin Bellefeuille, Joseph Bellefeuille, ~ Biers, John Birket, W. G. Blanchard, Andrew Boa, Steven Bond, ~ Bowie, Joseph Brodeur, John Broughy, George Brown, James Brown, James Brown, James Brown, ~ Burwash, Alexander Cameron, James Campbell, Marc Campbell,William Catton, Judah Center, Henry Chapman, William Chapman, Jean Bte. Charlebois, Joseph Charlebois, Eustache Cheval, Eustache Cheval, Eustache Cheval, Julien Choquette, William Clarke, ~ Clement, ~ Cochran, ~ Collard, Trefle Couvret, James Cowan, ~ Cunningham, Lemuel Cushing, Cassius Davis, Chauncy Davis, Clarke Davis, Elisha Davis, Moses Davis, Moses Davis, Nelson Davis, Theodore Davis, Theodore Davis, E. A. L. De Bellefeuille, ~ De Hertel, Gaspard De La Ronde, Gaspard De La Ronde, Gaspard De La Ronde, L.A. Desrochers, Colin Dewar, John Dewar, John Docksteader, Adam Dodd, ~ Doige, James Draper, Severe Dumont, ~ Dumont, ~ Dunbar, ~ Dunbar, David Dunn, John Earle, ~ Evans, Thomas Feuner, Alex Fraser, James Fraser, Ephraim Fuller, Ivons Fuller, James Fuller, William Fuller, Samuel Galloway, Hubert Globensky, Leon Globensky, James Gordon, Charles Grece, ~ Griffiths, Gabriel Guilbeau, Watson Guy, John Sr. Harrington, Richard Hay, Jacob Hayes, Farquar Henderson, William Henderson, James Henry, Samuel Hills, John Hopkins, G. H. Hoyle, G. W. Hoyle, G. W. Hoyle, William Hume, John Hunter, George Hyde, James Inglis, Charles Jackson, Benjamin James, Isidore Joanisse, ~ Johnston, E. Jones, Thomas Kains, James Kenedy, William Lainthall, Evangeliste Lalande, James Lambe, Mile Lane, ~ Lang, Xavier Langlois, Valentine Lankin, Jean Bte. Jr. Laplante, Jean Bte. Sr. Laplante, Hyacinthe Jr. Lavigne, Hyacinthe Sr. Lavigne, Louis Lavigne, Joseph Leclere, ~ Lefevre, Augustin Lemay,Adam Lindsay, Louis Sr. Louis Seize, James M'Adam, Archibald M'Callum, George M'Callum, R. M'Cargo, Donald M'Cole, John M'Cuaig, ~ M'Donell, ~ M'Donell, Duncan M'Dougal, John M'Ewitt, William M'Ewitt, William M'Ewitt, Peter M'Gibbon, William M'Gillivray, Alexander M'Gregor, Allan M'Guire, C. M'Lean, C. D. M'Lean, C. D. M'Lean, Laughlan M'Lean, Laughlan M'Lean, Alexander M'Leod, William M'Manus, John M'Martin, John M'Millan, Duncan M'Tavish, John M'Vicar, Robert M'Vicar, Robert M'Vicar, Robert M'Vicar, Walter M'Vicar, Joseph Maclean, Laughlan Maclean, Mathieu Maclean, Duncan Macnaughtan, John Macphee, Francois Malette, James Martin, William Mathews, James Maxwell, John Meikle, Pierre Meunier, John Millar, Daniel Morrin, Robert Morrison, John Noyes, ~ O'Dogherty, John Ogilvie, John Ogilvie, John Oswald, James Pollock, Thomas Pollock, Edwin Pridham, ~ Provost, B. Quinn, John Quinn, Owen Quinn, Owen Quinn, George Rainbolt, ~ Rankin, Chs. Reeves, ~ Robertson, ~ Santell, Jacob Schagel, Samuel Schagel, ~ Schloberg, R. Simpson, Donald Sinclair, John Sinclair, Moses Sinclair, Samuel Smith, William Smith, John Stackhouse, James Jr. Stevenson, James Sr. Stevenson, Hugh Steward, Joseph Tasse, James Tenneson, James Thomson, Robert Turnbull, Edouard Viau, John Waddle, John Wainwright, John Wainwright, John Walswright, John Wanless, Thomas Wanless, Valentine Willman, G. A. Wooker, Jackson Wray, ~ Wray, ~ Wray, ~ Wray,(Source :MGZ 08-01-1835 Les Patriotes de 1837-1838)


Le 22 mai 1848; Sépulture d'Hyacinthe Lavigne à St-André-d'Argenteuil: "Le vingt deux mai mil huit cent quanrante huit nous prêtre soussigné avons inhumé dans le cimetière de cette église le corps de Yacinthe Lavigne cultivateur et époux de Louise Pominville décédé dans cette paroisse depuis trois jours à l'âge de soixante huit ans muni des sacrements de l'Église. (Témoins: Joseph Charlebois et Joseph Mathieu)"

 

mardi 22 octobre 2024

Ignace Hyacinthe TESSIER et Thérèse Branconnier

Ignace Hyacinthe Tessier et Thérèse Branconnier, mariés en 1819 à Saint-Félix-de-Valois, dans la région de Lanaudière, ont connu une vie de famille typique pour l'époque, marquée par leur rôle dans la société rurale québécoise du milieu du 19e siècle. Le couple a eu 11 enfants, dont 4 garçons, ce qui était courant à l’époque, car la descendance était essentielle pour le travail agricole et la continuité de la famille.

Dans les années 1850, le Québec, et plus particulièrement la région de Lanaudière, était en plein développement. L'agriculture dominait l'économie. Les familles nombreuses comme celle de Tessier et Branconnier étaient fréquentes, car avoir plusieurs enfants était non seulement une question de survie, mais aussi une nécessité économique. Les enfants contribuaient au travail de la ferme dès leur jeune âge, que ce soit en s'occupant des animaux, en cultivant les champs ou en participant aux diverses tâches domestiques.

La vie quotidienne d'une famille comme celle de Tessier et Branconnier était simple et rythmée par les saisons. Les journées commençaient tôt le matin, avec des travaux agricoles, et se poursuivaient jusqu'au crépuscule. Les femmes géraient le foyer, ce qui incluait la préparation des repas, la couture, et l'éducation des enfants. Les repas étaient généralement constitués de produits locaux et de saison, comme du pain, des légumes, des viandes, et parfois des plats plus élaborés pour les occasions spéciales.

Dans les années 1850, la religion jouait également un rôle central dans la vie des Québécois. Les familles assistaient régulièrement aux offices religieux à l'église, et la communauté se rassemblait souvent autour des célébrations religieuses et des événements comme les mariages, les baptêmes et les fêtes chrétiennes.

À cette époque, l'éducation était souvent limitée, en particulier pour les filles, qui étaient généralement encouragées à rester à la maison et à apprendre les tâches ménagères. Les garçons, en revanche, avaient plus d'opportunités d'aller à l'école, bien que l'accès à l'éducation puisse être limité, surtout dans les zones rurales. Les écoles étaient souvent gérées par des membres de l'église, et l'enseignement était centré sur des matières comme la lecture, l'écriture et les mathématiques.

Le mariage d'Ignace Hyacinthe Tessier et Thérèse Branconnier et leur famille nombreuse illustrent la vie typique des familles rurales du Québec dans les années 1850. Leur existence était marquée par les défis de l'agriculture, la vie communautaire, et des valeurs culturelles et religieuses fortes, laissant une empreinte sur l'histoire locale et célébrant la continuité de la lignée familiale à travers les générations.

Ignace Hyacinthe Tessier, né le 12 février 1794 à Berthierville est le fils d'Ignace Tessier et de Marie Roch.  




 

lundi 21 octobre 2024

Louis TESSIER (1777-1859)

Louis Tessier, fils d'Antoine Tessier et de Marguerite St-Romain, naît le 22 septembre 1777 à L'Assomption. Marié le 24 juin 1799 à Élisabeth Payet à Saint-Sulpice, il aura une descendance impressionnante avec 17 enfants, dont trois fils destinés à assurer la continuité de son lignée. Son parcours de vie se déroule dans un contexte tumultueux, particulièrement marqué par les tensions entre les Canadiens français et les forces américaines qui cherchent à étendre leur influence au Bas-Canada.

Au cours des années 1770, les États-Unis deviennent de plus en plus déterminés à s'émanciper de l'autorité britannique. Les Canadiens français, pour leur part, restent majoritairement fidèles à l'Empire britannique, particulièrement dans un climat où plusieurs tentatives de convaincre cette population de se joindre à la cause révolutionnaire américaine échouent. Face à l'inefficacité des complots et des appels à la rébellion, le gouvernement britannique réagit en engageant plus de 4 000 mercenaires allemands en 1776 pour renforcer les garnisons à Montréal et Québec.

Cette période de tensions atteint son paroxysme le 17 octobre 1777, lorsque des miliciens canadiens subissent une défaite cuisante à Saratoga, dans l’État de New-York. Cet événement marque un tournant : il révèle non seulement les faiblesses des forces loyalistes, mais aussi le ressentiment croissant des Canadiens français face à un conflit qui les dépasse. Alors que Louis Tessier navigue dans la complexité de sa vie de famille, la réalité historique mais aussi socio-politique de cette époque façonne le destin de sa descendance et de la région. La tension monte dans le Bas-Canada, une époque charnière qui marquera à jamais l'identité et l'histoire des Canadiens francophones.

 

Louis Barthélémy TESSIER (1769- )

Louis-Barthélémy Tessier et Marie-Archange Beauchamp se sont unis en mariage le 23 novembre 1789 à Montréal, marquant le début d'une nouvelle étape dans leurs vies respectives. Leur union, en plein cœur de la période post-coloniale, symbolisait l'espoir et la continuité dans une société en pleine transformation. Louis-Barthélémy, qui venait d'une famille établie de la région, avait un sens aigu des affaires et une forte implication dans la communauté locale, tandis que Marie-Archange, issue d'une lignée honorable, était connue pour sa douceur et son intelligence.

Ensemble, ils ont eu quatre enfants, mais c'est leur fils unique, Louis, qui porterait le nom de Tessier, qui allait assumer le rôle d'héritier et garantir la pérennité de la lignée familiale. La famille Tessier-Beauchamp s'est engagée à transmettre ses valeurs et ses traditions à travers les générations. La dynamique familiale était également influencée par les événements historiques de leur époque, car la Révolution française et ses conséquences ont souvent été des sujets de débat dans les salons montréalais.

L'éducation des enfants était une préoccupation majeure pour le couple, qui souhaitait leur offrir les meilleures opportunités possibles, tant sur le plan académique que moral. Leurs efforts ont été couronnés de succès, car, malgré les défis liés à la vie au Québec de la fin du XVIIIe siècle, leur fils a pu s'épanouir et développer les compétences nécessaires pour prendre les rênes de l'entreprise familiale.

La descendance de Louis-Barthélémy et Marie-Archange est donc un témoin des luttes et des succès d'une génération en quête d'identité et de stabilité dans une époque en évolution. Ce mariage et sa postérité illustrent comment les liens familiaux peuvent façonner l'histoire locale et régionale.

 

mardi 15 octobre 2024

Jean-Baptiste TESSIER

Jean-Baptiste Tessier, âgé de 69 ans, est originaire de St-Vincent-de-Paul, une petite ville charmante qui a vu grandir sa famille et qui l’a vu évoluer au fil des années. Son enfance a été marquée par la beauté des paysages et par le sens de la communauté qui règne dans cette localité. Jean-Baptiste, tout au long de sa vie, a cultivé des liens étroits avec ses voisins, développant un esprit d’entre aide et de camaraderie dont seul un village peut se targuer. Avec le temps, il a également partagé sa passion pour la nature avec ses enfants, leur apprenant à respecter et à apprécier les merveilles qui les entourent.

Marie Bellefeuille, son épouse de 66 ans, a vu le jour à Lachine, une ville dynamique sur les rives du fleuve Saint-Laurent. Énergique et sociable, Marie a toujours été une fervente partisane de l’implication communautaire. Elle a organisé de nombreuses activités pour rassembler les familles du quartier et instiller un véritable esprit de convivialité. Ensemble, Jean-Baptiste et Marie forment un couple solide, unis par des valeurs communes et un amour indéfectible qui a traversé les années.

Leur jeune fille, Marie Fabre, âgée de 16 ans, est née à Ste-Geneviève. Elle incarne la nouvelle génération, mêlant traditions familiales et aspirations modernes. Passionnée par l'art et la musique, Marie aspire à explorer le monde au-delà des frontières de sa ville natale. Elle nourrit des rêves de voyager et de découvrir de nouvelles cultures, tout en restant ancrée dans les valeurs inculquées par ses parents.

Ensemble, cette famille illustre la richesse des liens intergénérationnels et l’importance des racines, tout en regardant vers l’avenir avec optimisme et curiosité.

 

Amable TESSIER

Amable naît le 14 juin 1777 à Longue-Pointe, sur l'île de Montréal. Peu après sa naissance, son père Joseph l'emmène à l'église Saint-François-d'Assise pour le baptiser. Le prêtre Joseph Racine réalise cette cérémonie, assisté de son parrain Amable Désautels dit Lapointe et de sa marraine Véronique Archambault.

Le 2 juillet 1798, Amable épouse Marie Limoges, une jeune fille mineure, à Sainte-Anne-des-Plaines. Leur mariage est célébré en présence de nombreux invités, y compris le parrain du marié, Amable Désautels, et d'autres membres de la famille, comme Joseph Tessier, le frère aîné d'Amable, et Amable Limoges, le père de la mariée.

Le couple connaît des défis, notamment la naissance de 20 enfants sur une période de 30 ans, dont 13 meurent en bas âge, le tout dans un contexte de conditions de vie précaires et de forte malnutrition infantile à l'époque. Amable, qui travaille comme journalier, peine à subvenir aux besoins de sa famille dans une société où la pauvreté est omniprésente.

Ils résident d'abord à Sainte-Anne-des-Plaines, avant de déménager à Montréal, puis finalement de s'établir sur l'île de Laval, dans la paroisse de Sainte-Rose, après 1820. Pendant cette période, la province de Québec, conquise en 1760, devient le Bas-Canada en 1791 avec l'adoption de l'Acte Constitutionnel, entraînant une division du territoire qui exacerbe le mécontentement des Canadiens français face à la formation d'une province anglaise à l'ouest.

Amable décède le 9 juillet 1834 à Sainte-Rose, laissant derrière lui un héritage familial marqué par des luttes, des pertes et des adaptations aux turbulences socio-politiques de son temps.

 

François TESSIER

François-Xavier Tessier naît le 18 novembre 1766 à Longue-Pointe, sur l'île de Montréal, dans une famille catholique. Fils de François et Geneviève Hostain, il est rapidement baptisé par le curé Jean-Baptiste Curateau de la Blaiserie, en présence de son grand-père et de sa grand-mère. En 1774, le « Quebec Act », promulgué par Londres sur les recommandations du gouverneur Guy Carleton, vise à apaiser les Canadiens français en leur accordant des libertés religieuses et en élargissant le territoire du Québec.

François Tessier se marie avec Marie-Anne Halary le 4 septembre 1792 à Sainte-Anne-des-Plaines. Ce couple a quatre enfants, mais seuls Thérèse et François survivent. Malheureusement, Marie-Anne décède le 24 mars 1807, plongeant François dans la nécessité de trouver un nouvel équilibre entre son travail agricole et ses responsabilités parentales.

Il quitte alors Sainte-Anne-des-Plaines pour Châteauguay, où il travaille comme journalier. En 1810, François remarie avec Marguerite-Thérèse Avré, une jeune femme sans famille, qui peine à gagner sa vie. Ensemble, ils élèvent cinq enfants : trois filles (Marguerite, Esther, et Hypolite) et deux garçons (Pierre et Michel).

François ne participe pas aux rébellions patriotes de 1838-1839, ces troubles étant trop tardifs pour lui. À la fin de sa vie, il se retire à Saint-Louis-de-Gonzague, où il meurt en 1849. Marguerite-Thérèse, survivant à son mari, décède trois ans plus tard en 1852, ayant vécu chez leur fils Pierre. Leur parcours témoigne des défis et des dynamiques familiales d'une époque en pleine mutation au Québec.


Joseph TESSIER

Joseph Tessier, né le 19 mars 1772 à Longue-Pointe, sur l'île de Montréal, était le fils de François Tessier et de Geneviève Hostain, dite Marineau. Baptisé le jour même par le prêtre Jean-Baptiste Curateau de la Blaiserie, il avait comme parrain Hyacinthe Latrémouille et comme marraine sa tante Marie-Archange Tessier.

En 1774, le Québec est agrandi par le « Quebec Act » promulgué par Londres, visant à apaiser les Canadiens et à les dissuader de rejoindre les révolutionnaires américains. Ce décret leur permettait également de pratiquer librement leur foi catholique.

Joseph épouse Marie Renaud le 10 janvier 1792 à Sainte-Anne-des-Plaines. Ensemble, ils auront 11 enfants, dont 5 garçons et 3 filles parviennent à l'âge adulte. Marie Renaud décède le 5 février 1814. Joseph se remarie le 5 août 1816 avec Élisabeth Cousineau à l'église Notre-Dame de Montréal.

La famille Tessier vit à Sainte-Anne-des-Plaines jusqu'en 1805 avant de déménager à Montréal, puis s'installer à Beauharnois en 1820. Joseph est un homme aux multiples métiers : cultivateur, journalier, bûcheron et charpentier. Il est analphabète et fervent catholique.

Durant la guerre de 1812 entre les États-Unis et la Grande-Bretagne, le Canada, en tant que colonie britannique, sera entraîné dans le conflit. Les Canadiens français, dont Joseph fait probablement partie, s'enrôlent pour défendre leur territoire contre l'invasion américaine. On le retrouve dans le comté d'Essex, New York, en 1812.

Joseph Tessier décède le 21 septembre 1820 à Beauharnois et est inhumé deux jours plus tard dans le cimetière local. Sa vie témoigne des défis et des évolutions de son époque, ainsi que de l'engagement des Canadiens français durant cette période tumultueuse.

 

mardi 8 octobre 2024

Jean-Baptiste TESSIER (1765-1826)

 

C'est avec une profonde tristesse que nous annonçons le décès de Sieur Jean-Baptiste Tessier, survenu à la résidence de son fils à Beloeil, en Montérégie, le 9 mai 1826, à l'ombre des grands saules. Entouré de son fils Pierre et de sa fille Monique, il a quitté ce monde en paix, ayant préparé son âme à rejoindre le Seigneur.

Né le 14 mars 1765 à Pointe-aux-Trembles, sur l'île de Montréal, il était le premier enfant de la famille de feu Jean-Baptiste Tessier et de feue Catherine Janot. Filleul de feu Nicolas Tessier et de feue Marie-Anne Janot, il perdait, il y a une dizaine d'années, son épouse bien-aimée, Marie Chodillon, fille d'Antoine Chodillon et de Louise Brochu, avec qui il s'est marié le 8 octobre 1787 à l'église de l'Enfant-Jésus de la Pointe-aux-Trembles, en présence de nombreux invités.

Sieur Tessier laisse dans le deuil ses enfants : Monique, Marie (épouse de Joseph Beauchamp), Jean-Baptiste (époux de Louise Gariépy), Pierre (époux de Calixte Diameau-Beausoleil), Joseph (époux de Françoise Mercier), François-Xavier (époux de Catherine Brouillet), ainsi qu'Augustin et Charles.

Malgré son manque d'instruction, n'ayant jamais fréquenté l'école et ne sachant ni lire ni écrire, Jean-Baptiste Tessier a toujours su se montrer un homme sage et pieux. Bûcheron l'hiver, laboureur l'été et journalier le reste de l'année, il incarnait le travailleur acharné de son époque. Sa foi catholique le guidait dans sa vie quotidienne. Notons que son fils Augustin fut ordonné prêtre le 17 juin 1827 à l'église Saint-Jacques de Montréal et fut nommé curé de Saint-Mathias.

Résidant durant près de 27 ans avec sa famille à Pointe-aux-Trembles, Jean-Baptiste Tessier a fini ses jours à Beloeil chez son fils Pierre et sa belle-fille Calixte.

Ses obsèques auront lieu le 11 mai 1826, et il sera inhumé au cimetière de Beloeil, laissant derrière lui un héritage de dévouement familial et de foi. Que son âme repose en paix.

mardi 1 octobre 2024

Louis TESSIER


 Louis naît le 25 septembre 1781, à Longue-Pointe, sur l'île de Montréal. François, son père, assisté du parrain, Louis Gervais, et de la marraine, Marie-Anne Bousquet, s'empressent de se rendre dans l'église Saint-François-d'Assise, où Joseph Racine, prêtre de la paroisse, le baptise sans tarder.  

Fin août 1783, avec la fin de la Guerre d'indépendance des États-Unis, plusieurs centaines de mercenaires allemands, à la solde de l'Angleterre,  décident de s'établir au Québec.

Le ''Traité de Paris'', signé en septembre, reconnait officiellement les frontières américaines,  et met un terme à la guerre d'indépendance des États-Unis.  Le Québec est alors amputé de son territoire au sud des Grands Lacs.  Les canadiens français assistent impuissants, à l'arrivée de plus de 5,000 loyalistes anglais dans la province.  

Louis Tessier épouse Marie-Antoinette Tremblay, le 23 novembre 1818, dans l'église Saints-Anges-Gardiens de Lachine, sur l'île de Montréal.  Le couple ne peut pas avoir d'enfants.

Louis travaille comme journalier durant la saison estivale, et bûcheron l'hiver,  pour le compte d'autres habitants de la région de Saint-Étienne, dans le comté de Beauharnois.

Il habite une modeste maison sur une ferme située le long de la rivière Saint-Louis.

Les rébellions qui sévissent à Beauharnois, et les environs, en 1838-39, aboutissent à l'emprisonnement de nombreux canadiens-français, l'exil pour plusieurs et la pendaison pour 12 d'entre eux.  Si Louis Tessier sympathise avec le mouvement patriotique, il ne prend cependant pas part aux escarmouches, ni aux rébellions.

Lors de recensement de 1851, Louis, qui est cultivateur, et Marie-Antoinette, sont inscrits dans la paroisse Saint-Louis-de-Gonzague. Ils hébergent le frère de Marie-Antoinette, Édmond, et ses 3 enfants, de même qu'une servante de la famille, Mlle Gauthier!

Saint-Louis-de-Gonzague a été fondée en 1855.  Le territoire faisait partie de la municipalité de Beauharnois.

Louis Tessier dit Lavigne décède le 10 mai 1855, à Saint-Louis-de-Gonzague, en Montérégie.  Sa femme, Marie-Antoinette, meurt 23 ans plus tard, en 1878, et est inhumée dans une paroisse voisine, Saint-Étienne. 

lundi 30 septembre 2024

Anselme TESSIER


Anselme Tessier, fils de François Tessier et de Geneviève Hostain, et Marie-Françoise Bergeron, fille d'Antoine Bergeron et de Marie-Françoise Marcotte, un couple marié le 9 octobre 1815 à Montréal, ont marqué leur époque par leur esprit d'aventure et leur curiosité pour le monde qui les entourait.  À une époque où le Bas-Canada était en pleine transformation, Anselme, un homme énergique et déterminé, a décidé d'explorer les USA , un pays en pleine expansion, en signant quelques contrats avec de riches entrepreneurs montréalais pour aller chercher des fourrures de castors et de loutres dans la région de l'Ouest.

Ses voyages, bien que dépourvu de postérité, étaient riches en expériences et en découvertes.  Anselme, passionné par la nature et la géographie, a pris des notes détaillées sur les paysages qu'il a traversé, des vastes plaines aux montagnes majestueuses avec des gens de diverses origines, des immigrants européens cherchant de nouvelles opportunités aux peuples autochtones résilients.  

Ses périples, qui le mène dans les régions de l'Ouest américain, ont également été l'occasion de découvrir la diversité culturelle et les enjeux économiques de l'époque.  Il a été témoin des luttes et des espoirs des communautés qu'il a croisé, des histoires de vie qui a profondément marqué leur empreinte sur le monde.

Bien qu'Anselme et Françoise n'aient pas eu d'enfants, leur héritage perdure à travers la mémoire de leur aventures.  ils ont su capturer l'essence de leur époque, celle d'un monde en transformation, d'un continent qui se forgeait et d'une humanité en quête de sens. 

Le couple d'abord habite en 1815 une modeste maison dans le secteur de la rivière Saint-Pierre, sur l'île de Montréal.  Quelques années plus tard, Anselme et Françoise s'installent définitivement dans la région de Sainte-Marthe, comté de Vaudreuil.  On y trouve la sépulture d'Anselme, le 16 mai 1855, suivie quatre années plus tard par celle de Françoise, le 30 août 1859.

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samedi 20 juin 2020

Michel LAVIGNE


 Michel Lavigne naît le 19 janvier 1784, à Montréal.  Fils de Jean-Baptiste Lavigne et de Marie-Amable Custeau.  Né, tôt le matin, dans la maison familiale, il est baptisé par le sulpicien Jean-André-Guillaume Guillimin, assisté du parrain, Michel Roy, et de la marraine, Marie-Louise Huneault.

 Michel entre à l'atelier de Joseph-Athanase Normandeau, le 2 juin 1798, pour apprendre les rudiments de l'orfèvrerie. Il a 14 ans.  Il assimile rapidement l'art de graver, ciseler, poinçonner et estamper des objets divers en or ou en argent.  Monnaies ou médailles, coutelleries, parures, colliers et bagues épinglettes.

 Il signe formellement un contrat d'engagement envers M. Normandeau, maître dans son art, le 3 octobre 1801, qui le lie pour les 7 prochaines années à l'entreprise.

 Messieurs les Ecclésiastiques de Montréal, ainsi que de riches propriétaires marchands de Montréal, sont les principaux clients de l'orfèvrerie Normandeau, située Place d'Youville, dans le Vieux-Montréal.

Le 5 novembre 1804, Michel Lavigne est invité au mariage de Joseph-Athanase Normandeau et Thérèse Deleigne, à Notre-Dame de Montréal.

 Michel Lavigne travaille dans l'orfèvrerie et s'intéresse aussi à la sculpture.  En 1848, il habite toujours à Montréal, et vit de son art.

 Il reste célibataire, et semble être décédé avant 1851.

  source Ancestry.ca Montreal Notre-Dame 1782-1785 107/232; Montreal Notre-Dame 1804 86/100