Aucun message portant le libellé Tessier 8ème génération. Afficher tous les messages
Aucun message portant le libellé Tessier 8ème génération. Afficher tous les messages

mardi 8 octobre 2024

Jean-Baptiste TESSIER (1852- )


 

Jean-Baptiste Tessier et Philomène Ledoux sont un couple emblématique de Stukely-Nord, un village pittoresque de la Montérégie, au Québec. Leur vie ensemble est marquée par une grande dévotion l’un envers l’autre et une passion pour la vie familiale. Ils ont eu la chance d’accueillir neuf enfants, une fratrie qui témoigne de leur amour et de leur engagement à bâtir une grande famille.

La maison familiale, accueillante et chaleureuse, est le cœur de leur existence. Les enfants, aux personnalités diverses, grandissent dans un environnement riche en valeurs, où le respect, la solidarité et le travail acharné sont omniprésents. Jean-Baptiste, un agriculteur dévoué, passe de longues heures dans les champs, cultivant la terre avec soin et amour, tandis que Philomène s’occupe du foyer et des enfants, jonglant entre les tâches ménagères et l’éducation des plus jeunes.

Les neuf enfants, chacun ayant son propre rêve et ambition, apprennent à travailler ensemble et à se soutenir mutuellement, créant des liens solides qui dureront toute une vie. Les dimanches en famille sont des moments précieux, souvent agrémentés de repas copieux où rires et histoires se mêlent, renforçant ainsi les liens familiaux.

Au fil des années, la famille Tessier-Ledoux devient un pilier de la communauté, participant activement aux événements locaux et aux traditions. Leur histoire, empreinte de tendresse et d’amour, illustre parfaitement la richesse de la vie rurale en Montérégie. Jean-Baptiste et Philomène, par leur dévouement et leurs sacrifices, laissent un héritage indélébile non seulement à leurs enfants, mais aussi à tous ceux qui les entourent, prouvant que la vraie richesse réside dans l’amour et les relations humaines.

lundi 12 août 2024

ORPHYR TESSIER


 OUPS...

«Le 5 mai 1848, nous, prêtre-curé, soussigné avons baptisé Marie Orphire née la veille de parents inconnus. Parrain Gabriel St-Denis, marraine Zoé Cheval dit St-Jacques qui n'ont sû signer».
A.Groulx, prêtre-curé
Si on se fie à l'acte de baptême, le curé de Saint-Benoit précise qu'il s'agit d'une fille prénommée Marie Orphire, née la veille de parents inconnus... Comme bien d'autres naissances illégitime dans cette paroisse blessée par les troubles de 1838-39, le bon curé Ambroise Groulx s'est trompé sur le sexe de l'enfant parce qu'il s'agit non-pas d'une fille mais d'un garçon. Il s'agit en réalité, sans le moindre doute, d'un enfant de Mathilde Husereau dit Lajeunesse, reconnu par la suite comme Orphyr Husereau... et Orphyr Tessier.
Le parrain Gabriel St-Denis et Zoé Cheval sont les oncle et tante d'Auxilia St-Jacques, la future femme d'Orphir Husereau aussi appellé Orphir Tessier. Auxilia St-Jacques est la fille d'Anaclet St-Jacques et Marie Chorette.)
Mathilde Husereau a épousé Hyacinthe Tessier dit Lavigne, fils de Pierre Tessier et de Catherine Jamme dit Carrière, le 3 mars 1851 à Saint-Benoit. Mathilde a un enfant de 3 ans. Le couple aura neuf autres enfants entre 1851 et 1870, dont une fille(Malvina) qui va atteindre l'âge vénérable de 102 ans et 4 mois!
Le dit Orphyr adopte le nom TESSIER jusqu'à l'âge adulte, il signe quelque fois Tessier dans les documents, mais il est surtout connu comme Orphyr Husereau le reste de son existence. Il a vécu 92 ans et 3 mois, résident de la paroisse d'Oka où il repose dans le cimetière paroissial.

mardi 4 juin 2024

Rolande TESSIER


 
Rolande Tessier

1934 - 2024 (89 ans)

Ste-Émélie-de-l'Énergie

Au CHSLD du Piedmont, le 2 juin 2024, à l’âge de 89 ans,
est décédée madame Rolande Tessier,
épouse de feu Victor Durand,
demeurant à Ste-Émélie-de-l’Énergie.

Elle laisse dans le deuil ses enfants :
Nicole Durand,
Marcel Durand (Linda Bellerose),
André Durand (Luce Coutu),
Louise Durand (Paul Delorme),
Marthe Durand (Sylvain Lepage),
Bruno Durand (Chantal Archambault),
ainsi que ses fils Michel et François Durand qui l’ont précédée,ses 19 petits-enfants et 21 arrière-petits-enfants,
plusieurs frères, soeurs, neveux, nièces, autres parents et amis.

La famille vous accueillera le samedi 22 juin 2024 dès 10h,
au centre paroissial de Ste-Émélie-de-l’Énergie,
où les funérailles auront lieu le même jour à 14h.
Madame Tessier sera inhumée au cimetière de Ste-Émélie-de-l’Énergie.
----------
Arbre généalogique
Rolande Tessier est une descendante d'Urbain Tessier de la 9ème génération
8. Albert Tessier et Émilienne Roberge
7. Alphonse Tessier et Régina Coutu
6. Séverin Tessier et Élisabeth Joly
5. Jean-Baptiste Tessier et Marie-Esther Charron
4. Jean-Baptiste Tessier et Thérèse-Catherine Huppé
3. Jacques Tessier et Marie Saulquin
2. Ignace Tessier et Marguerite Lussier
1. Urbain Tessier et Marie Archambault
-----

Photo de Victor Durand, époux de Rolande Tessier
---

mardi 19 mars 2024

Norma LAUZON

It is with great sadness, that the Tessier family announces the passing of Norma, on Friday, March 15, 2024, surrounded by her loving family. Beloved wife of the late Raymond Tessier for 48 years. Loving mother of Carol Grover, Denise MacIntyre (Ron), Joanne Brenyo (John), Ray Jr., and Gale O'Hearon (Ray). A very proud Nanny of Jessica, Darryl, Brent, Mark, Sebastian, Brandon, Jacob, Shannon, Aidan and Owen, whom she loved dearly. Very proud Granny of her great-grandson, Dylan. Norma also leaves to mourn her brothers, sisters and brothers and sisters-in-law, nieces and nephews, and many friends. Norma's greatest passion in life was her family. She babysat most of her grandchildren from the time they were babies, knitting every grandchild slippers and sweaters and loved and cherished her role as Nanny. Norma was an avid reader, loved her puzzles, and her weekly bingo with her daughters, Carol and Denise. Her greatest asset, her mind, was as sharp as ever right up until the end. She will be missed for her quick wit, and her funny sense of humour but most of all, for her love and compassion for all of her family. Visitation will be held at the Donald V. Brown Funeral Home, 36 Lake Avenue Drive, Stoney Creek, on Friday, March 22, 2024, from 6-8 p.m. Vigil prayers to take place at 7 p.m. A future inurnment will take place at Notre Dame Cemetery in Cornwall. Notes of sympathy and condolences may be left at www.donaldvbrown.ca

Published online March 18, 2024 in the Hamilton Spectator.

---------------------------------------------------------------------------

TESSIER, Raymond Marcel Joseph - June 13, 1942 - March 5, 2009. It is with great sadness that the Tessier family announces the passing of Ray on Thursday March 5th, 2009, at home surrounded by his loving family. Beloved husband of Norma (Lauzon) for 48 years. Loving father of Carol Grover (Mike), Denise Cuprik, Joanne Brenyo (John), Ray Jr., and Gale O'Hearon (Ray). A very proud Papa of Jessica, Darryl, Brent, Mark, Lindsay, Brandon, Jacob, Shannon and Aidan whom he loved dearly. Dear brother of Maurice (Jo-Ann), Sylvia Hamilton (Eddie), Darlene and the late Roger Tessier. Ray also leaves to mourn many brothers and sisters-in-law, nieces and nephews, and many many friends. Ray's career as a truck driver led him to see many places andtravel different highways. His greatest passion in life was his music. He was very proud of his famous Ray and the Buckaroo Band that entertained around Hamilton & Niagara Area for 40 years. He had a loyal following of which he appreciated and thought a lot of. Friends will be received at the DONALD V. BROWN FUNERAL HOME, 36 Lake Ave. Drive on Sunday from 2 - 4 and 7 - 9 p.m. Rosary Sunday at 8:30 p.m. Funeral Mass will be held at Incarnation of Our Blessed Lord Parish, Nash Road North and Barton Street on Monday March 9th at 9 a.m. Cremation to follow. In Ray's memory, donations to the Canadian Cancer Society would be appreciated by the family. Online condolences may be sent at www.donaldvbrown.ca.

 Date de parution : 2009-03-07  Paru dans : Standard Freeholder, Cornwall, ON 

----------



Arbre généalogique

Raymond Tessier est un descendant d'Urbain Tessier de la 8ième génération

7. Joseph Tessier et Florence André

6. Ozias Tessier et Marie Piché

5. Antoine Tessier et Marie-Louise Cyr

4. Noël Tessier et Marie Charles Éthier

3. Jean-Baptiste Tessier et Thérèse Urbain-Foucault

2. Ignace Tessier et Marguerite Lussier 

1. Urbain Tessier et Marie Archambault

-----

 

jeudi 29 février 2024

Normandie TESSIER

Le 1er octobre 1923.  Décès de Soeur Marguerite du Sacré-Coeur.  À l'heure où la cloche réglementaire sonne le réveil matinal de la communauté, notre chère soeur Marguerite du Sacré-Coeur - Normandine Tessier Lavigne - rend doucement son âme à Dieu dans une des chambrettes de l'infirmerie de la maison-mère.


Au pieux murmure de ferventes prières ininterrompues durant cette dernière nuit, elle a pris son essor vers l'Époux divin, l'humble et fidèle religieuse que pleure entre toutes sa soeur aînée, - la nôtre en religion, - Soeur Caroline, agenouillée au chevet de la mourrante, au milieu de consoeurs qui partagent ses regrets.


Troisième de ce nom en notre communauté, Soeur Marguerite du Sacré-Coeur était âgée de 58 ans 9 mois et 8 jours et comptait 31 ans et 5 mois de vie religieuse.  Entrée au noviciat le 31 mars 1892, admise à prononcer ses voeux de religion en la profession du 29 mars 1894, la nouvelle professe fut adjointe dès lors au personnel de l'Hôpital Saint-Jean-de-Dieu.  En service actif auprès des malades, elle prodigua à tous indistinctement les soins de sa délicate et pieuse charité.  Dans l'ombre et le silence, elle poursuivit sa tâche laborieuse durant quinze années, accumulant devant Dieu des mérites que son humilité, servie par une nature timide, eût voulu soustraire aux regards de tous.  Mais là-haut. les anges veillaient et enregistraient fidèlement ces multiples actes de vertus qui sont désormais l'impérissable gloire de la modeste Fille de la Charité que le ciel couronne aujourd'hui.


Depuis le 30 août 1909, Soeur Marguerite du Sacré-Coeur se dévoua à la Maison-Mère, l'hospice Gamelin, l'Asile de la Providence, Beloeil, la Providence Sainte-Geneviève.  Successivement hospitalière des vieillards, des femmes âgées, des jeunes filles; infirmière, visitatrice, lingère, cumulant en ces dernières années les fonctions de conseillère puis d'assistante, notre regrettée soeur s'acquitta consciencieusement de son devoir, répandant autour d'elle un parfum d'édification émanant de sa tendre pitié envers la Sainte-Vierge, de son humilité et de sa grande charité pour les souffrances physiques et morales qu'elle s'efforçait si efficacement de soulager.  Son dévouement auprès des pauvres et des malades était inlassable.


la santé précaire de la chère soeur avait déjà subi plusieurs atteintes, quand, le 8 octobre 1921, une forte attaque de paralysie détermina son transport à l'infirmerie de la maison-mère.  Le traitement médical eut raison cette fois de la maladie, mais, quelques mois plus tard, de nouvelles attaques, compliquées dans la suite d'affection cardiaque, d'urémie, firent languir la malade et lui donnèrent l'occasion d'accroître la gerbe déjà  précieuse de ses mérites pour l'éternité.  Cette longue réclusion dans une chambre d'infirmerie mit en lumière l'esprit de détachement et de mortification de cette religieuse timide, concentrée, souffrant de ne pouvoir épaucher le trop plein de son âme broyée à certaines heures par des souffrances intimes; creuset dans lequel le divin Maître voulait sans doute achever de purifier cette âme, des plus infimes poussières de la route parcourue ici-bas.  Dans la prière, l'union à Jésus dans son sacrement d'amour auquel elle participait chaque matin, s'affermissaient sa résignation au bon vouloir divin, sa confiance en la bonté infinie de Maître qui lui rendit déjà au centuples les services rendus à ses membres souffrants, en l'entourant elle-même de mères sympathiques, d'infirmières attentives, dévouées à qui elle réitérait souvent l'expression d'une reconnaissance qu'elle porterait devant Dieu, disait-elle, même au delà du tombeau.


C'est dans ces beaux sentiments que, consciente jusqu'au dernier moment, notre chère Soeur Marguerite du Sacré-Coeur, exhala  doucement son dernier soupir.  Son service fut chanté, dans la chapelle de la Maison-Mère et ses restes mortels conduits au cimetière de la communauté à Saint-Jean-de-Dieu.



 

mardi 31 janvier 2023

Joseph Omer Henri TESSIER

18 soldats canadiens tués en septembre 1944 lors de la libération de La Capelle, une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France. 

Le 21 mai 1944, la division allemande Das Reich avait menée une rafle meurtrière dans la région de La Capelle massacrant de nombreux habitants, quelques jours seulement avant l'arrivée des troupes américaines et canadiennes.  

Omer Joseph Henri Tessier, un mitrailleur anti-char, membre de l'Artillerie Royale Canadienne, a été tué lors de violents combats le 17 septembre 1944, contre les forces de la Waffen-SS et des unités de la Wehrmacht. 

Omer Tessier, fils d'Eugène Tessier et de Léonie Benoit, avait 21 ans, né le 17 octobre 1923 à Hull, dans le région de l'Outaouais, au Québec. 






 


 
 

mardi 10 janvier 2023

Henry TESSIER


 Henry Tessier, 

fils de Louis-Hildège Tessier 

et d'Hermine Légaré.

mercredi 11 mai 2022

Origène TESSIER

Un prénom rare et original:  Origène!
Origène nait le 20 juin 1882 à Saint-Félix-de-Valois, un village de la région de Lanaudière.  Il est le 4ième enfant, et le 2ième garçon, de la famille d'Eugène TESSIER et Célia LAVIGNE, sur un total de 14.
La famille Tessier quitte Saint-Félix-de-Valois vers 1886 pour chercher un avenir meilleur au Rhode Island dans les manufactures de textiles.  Ils s'établissent à Woonsocket, au Rhode Island.
Origène épouse Délia Tessier, fille de Nazaire Tessier et Élisabeth Emery, sa cousine germaine, vers 1910... et deux enfants naissent de leur brève union:  Edgar en 1912 et Alice en 1915.
Il meurt prématurément le 8 septembre 1915, âgé d'à peine 33 ans.  Délia lui survit 42 années, elle décède le 26 décembre 1957, âgée de 71 ans.  On retrace leurs dans le cimetière Précieux Sang à Woonsocket.

 

lundi 1 mars 2021

Henri TESSIER et Malvina ST-GERMAIN



 

Henri Tessier, baptisé Henri Galilé, fils du notaire Joseph Tessier et de Mathilda Duport-Holland, le 2 avril 1865 à Saint-Césaire, Québec.

Il épouse Malvina St-Germain, fille de Joseph et de Philomène Rouleau, le 27 novembre 1888 à Acton Vale, Québec.  Neuf enfants naissent de leur union, entre 1889 et 1906:  quatre garçons et cinq filles.

En 1906, la famille Tessier au complet prend la route de l'Ouest canadien en direction d'Edmonton, puis par la suite vers Vegreville, où se trouve le centre d'immigration officiel, qui enregistre les nouveaux arrivants.  Et c'est de là que les agents du gouvernement canadien distribuent des quarts de terrain aux immigrants moyennant la somme de 10 dollars.

Au mois d'avril 1907, Henri et son fils aîné Victor, obtiennent des ''homesteads'' à 170 kms au sud de Vegreville, à Battle River.  Il s'agit d'un quart de section de terrains délimités où les acquéreurs se hâtent d'y ériger une maison, et des bâtiments de ferme. De plus, ils s'engagent à y demeurer pour les trois(3) prochaines années, au minimun six(6) mois, et mettre en culture 30 acres.   

La ferme familiale s'agrandit un peu plus lors de chacun des mariages des autres enfants du couple. 

 En 1914, Henri participe à la fondation de la société Agricole de Saint-Paul, et Malvina est élue présidente des Dames de Ste-Anne.

Les recensements canadiens de 1871 et 1881 indiquent la présence de la famille Tessier à Saint-Césaire, en Montérégie.  Ceux de 1891 et 1901 la situe plutôt à Acton Vale, un petit village situé à l'est de St-Césaire.  En 1916 et 1921, Henri et sa femme Malvina vivent à Battle River, en Alberta.

Henri meurt le 16 décembre 1937, neuf(9) ans après la perte de son épouse, le 28 avril 1928. 

(source Mme Marie-Claire McNeil)

 







 


 


samedi 4 juillet 2020

Ernest LAVIGNE

Ernest Lavigne 1851-1909
ERNEST, zouave pontifical, musicien, impresario et homme d’affaires, né le 17 décembre 1851 à Montréal, fils de Moyse Tessier, dit Lavigne, boucher, et de Flore David ; le 26 septembre 1876, il épousa à L’Islet-sur-Mer, Québec, Marie-Louise Pouliot (décédée le 16 décembre 1941 à Paris, à l’âge de 86 ans), et ils eurent quatre enfants, Juliette, Paul, Mario et Ernestine ; décédé le 18 janvier 1909 à Montréal.

         Deux notices biographiques, parues du vivant d’Ernest Lavigne, signalent qu’il fréquenta l’école des Frères de la doctrine chrétienne à Montréal et compléta son instruction avec des professeurs particuliers. En raison de la ferme opposition du père au talent musical de ses fils, tant Jean-Moïse-Arthur* et Horace-Émery qu’Ernest, il semble que ce soit en autodidacte que ce dernier ait, par la suite, abordé et cultivé la musique.

         À l’été de 1868, Lavigne partit pour Rome avec le 4e détachement des zouaves pontificaux. Quelques mois plus tard, il entra dans le corps de musique des zouaves, composé de 60 membres, et fut choisi, en qualité de premier cornet, instrument dont il était passé virtuose, pour faire partie d’un orchestre de 20 musiciens invité à jouer lors des soirées données chez la duchesse Salviati et la princesse Altieri. Il quitta Rome pour Naples à la fin de septembre 1870 sans avoir participé aux combats qui opposèrent les troupes italiennes et celles du pape. Un an plus tard, il entreprit un long périple, qui le mena d’Italie en Espagne, au Portugal, en France, en Angleterre, au Danemark et en Norvège. En 1873, il traversa l’Atlantique, se rendit à New York, et joua à Philadelphie et à Boston.

         La carrière de Lavigne au Canada commença à la fin de l’année 1874. Il passa plus d’un an chez son frère Jean-Moïse-Arthur, qui tenait un magasin de musique à Québec. C’est peut-être là qu’il se familiarisa avec le métier de commerçant demusique et d’instruments, et qu’il s’initia aux procédés d’impression musicale. Il fit encore plus : fort de son expérience comme membre du corps de musique des zouaves, il mit sur pied des fanfares dans les paroisses St Patrick et Saint-Roch de Québec, à Sainte-Foy, à L’Ancienne-Lorette, à Saint-Joseph-de-Lévis (Saint-Joseph-de-la-Pointe-de-Lévy), à Saint-Henri-de-Lauzon et ailleurs sur la rive sud du Saint-Laurent jusqu’à Saint-Germain-de-Rimouski (Rimouski). Peu après son mariage, célébré en septembre 1876, il passa deux mois à Philadelphie et retourna à New York, probablement pour se faire entendre comme virtuose du cornet.

         Quelques mois après son retour à Montréal en 1877, Lavigne allait franchir une étape importante dans sa carrière musicale. Il se vit en effet offrir la direction de la Musique de la cité, corps de musique du 65e bataillon (fusiliers Mont-Royal) qui allait connaître une renommée enviable sous les noms familiers de Bande de la cité et Montreal City Band. Dans les concours auxquels cette « excellente fanfare » participa sous la direction de Lavigne, entre 1878 (concours des fanfares du Canada, tenu au Club Victoria des patineurs de Montréal, en mai) et 1890 (concours entre la Musique de Gilmore, de New York, et la Bande de la cité, qui eut lieu au même endroit, le 2 juin), elle remporta tous les honneurs, en même temps qu’elle gagna l’estime des Montréalais. Lavigne tira pleinement profit des succès remportés en inaugurant des concerts gratuits en plein air au jardin Viger de Montréal, à l’été de 1879. Dix ans plus tard, le statut amateur de la bande fut changé en celui de professionnel. Pour cette raison, 27 des 55 membres durent quitter ses rangs ; Lavigne les remplaça, cette année-là, par des musiciens qui venaient des États-Unis (17), de Belgique (5), d’Angleterre (3), d’Italie (1) et de France (1). L’année suivante, 30 artistes de différentes nationalités se joignirent à la Bande de la cité, parmi lesquels on retrouvait 12 artistes belges, 6 français et 2 américains. Ces « mélanges d’artistes » représentent une formule fort différente de celle qu’employa Guillaume Couture*, contemporain de Lavigne : entre 1894 et 1899, des orchestres américains complets furent engagés pour les concerts de la Société philharmonique de Montréal dirigés par Couture. La solution des mélanges paraît avoir produit lesrésultats escomptés par Lavigne, puisque celui-ci put maintenir un rythme de deux concerts par jour et assurer un changement constant de programme.

         Le statut de la bande de Lavigne avait changé au lendemain de l’ouverture du parc Sohmer, le 1er juin 1889. Le parc Sohmer est le nom d’une propriété louée, puis acquise en avril 1890 de Hugh Taylor, par Lavigne et Louis-Joseph Lajoie, copropriétaires de 1881 à 1891 d’un commerce de musique sis rue Notre-Dame, à Montréal, et qui détenaient l’agence exclusive des pianos de marque Sohmer, compagnie new-yorkaise. L’emplacement de ce lieu de divertissement montréalais populaire entre tous occupait le quadrilatère compris entre les rues Panet, de Salaberry, Notre-Dame et la falaise située en bordure du Saint-Laurent (l’actuel jardin Guilbault). Lavigne et Lajoie répondirent à l’engouement général en élevant un pavillon en bois deforme cintrée, qui comprenait, outre l’orchestre, une galerie de 1 000 sièges, 15 loges et un parterre d’une capacité de 6 000 à 8 000 places ; cette construction – détruite par un incendie le 24 mars 1919 – permit d’étendre sur toute l’année les représentations du dimanche.

         L’inauguration eut lieu le 13 mai 1891 et coïncida avec le début d’un grand festival organisé au bénéfice de l’hôpital Notre-Dame, du 13 au 15 mai. Pour l’occasion, Lavigne remplaça la Bande de la cité par l’Orchestre du conservatoire, ensemble symphonique de 44 musiciens professionnels qui provenaient pour la plupart du Conservatoire royal de Liège, en Belgique. Mais le succès ne fut probablement pas à la hauteur des attentes car, dès l’année suivante, Lavigne revint à la formule d’une harmonie formée de 30 à 40 musiciens que l’on désigna, à compter de cette époque, sous les noms de Bande (ou Musique) du parc et Bande de Lavigne ; la sonorité puissante et colorée, caractéristique de cette formation, convenait certainement mieux à l’endroit. Lavigne assura la direction de la bande jusqu’en juillet 1908 ; après lui, vinrent Herbert Spencer*, Xavier Larose, Joseph-Jean Goulet* et Peter Van der Meerschen.

         La programmation, axée au départ sur le concert, accorda de plus en plus de place aux invités, par exemple à la célèbre cantatrice canadienne, Emma Albani [Louise-Cécile-Emma Lajeunesse*], en 1890, et aux « choses que tout le monde vo[yait] ou entend[ait] avec un vif plaisir », soit les numéros de variétés et les attractions les plus diverses ; cette programmation eut cours surtout dans les années qui suivirent la fondation, le 27 janvier 1892, du Jardin zoologique de Montréal, corporation qui regroupait Lavigne et Lajoie, ainsi que cinq autres requérants. Les dilettanti n’étaient pas négligés pour autant : en 1898–1899, par exemple, Lavigne confia la direction de représentations de scènes d’opéra et d’opérette au Français Louis Vérande ; en 1907, il se tourna vers la musique « moderne » avec des pages de Mendelssohn, Gounod, Wagner, Saint-Saëns, Massenet, Delibes, Tchaïkovski, Gomes et d’autres, rivalisant ainsi d’audace avec Couture, quoique tardivement.

         Les milliers de personnes qui se joignirent au cortège funèbre de Lavigne, le 21 janvier 1909 à Montréal, témoignèrent de la sympathie peu commune qu’éprouvaient les Montréalais pour ce « personnage légendaire ». Son physique élégant, sa tenue vestimentaire parfaite, son urbanité, son intuition musicale extraordinaire, sa grande renommée et le magnétisme que dégageait sa personnalité expliquent, au dire des personnes qui l’ont connu, l’adulation dont il fit l’objet. Cependant, on ne peut comprendre la profondeur de l’impression laissée par ce musicien et cet organisateur-né sur la population de toute une ville qu’à la lumière de la place privilégiée qu’il occupa dans les loisirs des Montréalais durant plus de 20 ans. Dans lecontexte de l’industrialisation croissante de Montréal à la fin du siècle, Lavigne sut implanter et développer dans le quartier Est de la ville une forme de divertissement adaptée aux besoins et aux moyens financiers du plus grand nombre, le café-concert et le parc d’attractions, en vogue dans les grandes villes européennes et américaines qu’il eut, plus d’une fois, l’occasion de visiter. Le parc Sohmer fut un lieu où des milliers de personnes trouvaient détente et plaisir quotidiennement durant l’été et, en plus, après 1891, chaque dimanche de l’année. Lavigne en était en quelque sorte l’âme. Guillaume Couture, pendant ce temps, connaissait un succès mitigé comme directeur de la Société philharmonique de Montréal (1880–1899), de la Montreal Symphony Orchestra (1894–1896) et du Montreal Amateur Operatic Club (1892–1898), dont les manifestations, à caractère sérieux exclusivement, visaient l’élite, anglophone surtout, de la société montréalaise.

         La recherche constante de la qualité et du sensationnel qui caractérisait Lavigne explique la fidélité des Montréalais envers ses entreprises. Grâce à son esprit d’initiative, mais aussi à sa connaissance étendue des milieux musicaux, Lavigne réussit à mettre sur pied un orchestre complet, supérieur à n’importe quel orchestre en Amérique, assurait-on, ce qu’avait jusqu’alors empêché la pénurie d’instrumentistes compétents. Tout porte à croire que, s’il n’en garda pas longtemps la direction, c’est en raison d’une incompatibilité avec le lieu choisi pour les concerts. Cependant, de son coup d’essai allait surgir une tradition musicale dont les premiers illustrateurs furent, entre autres, les violonistes Jean-Julien Clossey et Joseph-Jean Goulet, le violoncelliste Jean-Baptiste Dubois, le contrebassiste et trompettiste Adolphe Dubois, le hautboïste Léon Kaster, les clarinettistes Jean Goulet et Jacques Vanpoucke, le bassonniste Bartholemeus Gérôme, le timbalier Liévin Schepens, musiciens belges que Lavigne avaient su convaincre de faire partie de son Orchestre du conservatoire et qui s’établirent à Montréal ; ces musiciens allaient jouer un rôle de premier plan dans l’enseignement et l’exécution de la musique.

         Comme compositeur, Lavigne occupe une place à part dans l’histoire de la musique canadienne. Sa production se limite à la chanson et comprend le plus important groupe de pièces canadiennes pour voix soliste et piano d’accompagnement de l’époque. Les particularités de son œuvre ressortent mieux quand on les compare avec celles des pièces du même genre de son compatriote et contemporain, Alexis Contant*. Le nombre des morceaux est au moins deux fois plus grand chez Lavigne (81) que chez Contant (35). Cependant, alors que Contant va de la romance à la mélodie plus sérieuse en passant par le cantique, le morceau de circonstance et la chanson patriotique, Lavigne s’en tient, à une exception près (Vive la France !), à la romance sentimentale. Le choix des poètes, surtout français, manifeste l’élévation de son goût ; cette qualité des textes n’est pas toujours assurée chez Contant, qui accorde, en revanche, une place plus grande aux poètes du terroir. Sur le plan musical, l’homogénéité de style chez Lavigne est frappante : toute l’attention est portée au chant dont la ligne est sobre, mais néanmoins hautement mélodique et respectueuse de la prosodie ; le ton est juste et l’art de la composition fait peu de place à l’effet ou à la recherche. L’ensemble des chants de Contant demeure beaucoup plus complexe sous ces différents aspects. On peut, encore de nos jours, se laisser charmer par les romances de Lavigne, pleines de jeunesse, d’amour et d’esprit, sans prétention, pour reprendre les termes utilisés par Louvigny de Montigny* à propos du recueil des 25 mélodies [...] de 1901. Si la chanson de Lavigne n’atteint pas toujours la profondeur des meilleures compositions de Contant, du moins évite-t-elle complètement le ton populaire et conventionnel des « chansons réclame » de type commercial qui firent le succès des « concerts » présentés, dans les premières décennies du xxe siècle, au Ouimetoscope, au Nationoscope ou au Théâtre national, principaux centres de divertissement qui firent concurrence au parc Sohmer.

         En 1949, Arthur Laurendeau, ex-élève de Guillaume Couture, estimait qu’Ernest Lavigne allait laisser le souvenir d’un météore tombé dans l’oubli, une fois disparue la génération de ceux qui l’avaient entendu. Ce jugement s’appuyait en partie sur le caractère éphémère des activités et la fragilité des compositions musicales de Lavigne, en partie aussi sur le silence, qui semblait inévitable après la disparition de ceux qui avaient le plus contribué à perpétuer sa mémoire, le critique Frédéric Pelletier et le chef d’orchestre et compositeur Jean-Josaphat Gagnier*. Toutefois, les 50 dernières années n’ont pas donné raison à Laurendeau. Ainsi, en décembre 1962, le comité exécutif de la ville de Montréal a donné le nom d’avenue Ernest-Lavigne à une voie située dans la paroisse Saint-François-d’Assise de Longue-Pointe ; dans les années 1980, l’Encyclopédie de la musique au Canada rangea Lavigne parmi les « pionniers de la musique instrumentale au Canada », tandis qu’en 1986les historiens Yvan Lamonde et Raymond Montpetit soulignèrent la contribution de Lavigne à la démocratisation et à la professionnalisation de la musique. Ils reconnaissaient aussi le mérite qui lui revient d’avoir haussé la qualité de la vie musicale montréalaise à la fin du xixe et au début du xxe siècle. Si le terme de météore utilisé par Laurendeau paraît juste, c’est dans la mesure où Ernest Lavigne est peut-être le seul musicien à avoir connu gloire et succès de son vivant, et à avoir laissé une marque durable en empruntant d’autres sentiers que ceux tracés par l’enseignement et le métier de musicien d’église, qui furent le lot de la plupart de ses contemporains.

Lucien Poirier

Ernest Lavigne a composé au moins 81 pièces pour voix soliste et piano, principalement sur des textes de poètes français, dont dix sont d’Armand Silvestre, mais aussi, exceptionnellement, sur des textes de poètes canadiens dont ceux de Narcisse-Henri-Édouard Faucher* de Saint-Maurice et de Louis Fréchette. Une liste complète de ses œuvres fait partie du dossier Ernest Lavigne, déposé au DBC. Toutes ont été éditées sous forme de partitions, dans des chansonniers : Album du chanteur : chansonnier (Montréal, [1891 ?]) ; le Succès du salon : chansonnier (53e éd., Montréal, [1886]) ; Chants populaires des Franco-Américains (10e éd., Woonsocket, R.I., 1928) ; ou des recueils de chansons : Recueil de 8 mélodies et chansonnettes (Montréal, 1889) ; 25 mélodies : paroles françaises et anglaises (Montréal, 1901) ; dans des revues : la Patrie, 24 juin 1884 : « Supplément musical » ; le Canada artistique (Montréal), 1890, 1895 ; le Passe-Temps (Montréal), 1895–1915 ; la Rev. nationale (Montréal), 1895–1896 ; les Annales politiques et littéraires (Paris), 1901, 1903, 1908 ; ainsi que dans un Catalogue de musique et d’instruments de musique de Lavigne & Lajoie publié à Montréal vers 1887. Des nombreux arrangements qu’a dû faire Lavigne, seuls six titres ont pu être rapportés, dont cinq sont des marches ou pièces de danses.  [l. p.]

         AC, Montréal, État civil, Catholiques, Cimetière Notre-Dame-des-Neiges (Montréal), 21 janv. 1909.— ANQ-M, CE1-51, 17 déc. 1851.— ANQ-Q, CE2-3, 26 sept. 1876.— Le Monde (Montréal), 25 mars, 14 avril 1891.— Louvigny de Montigny, « les Mélodies d’Ernest Lavigne », le Passe-Temps (Montréal), 16 mars 1901.— Montreal Daily Star, 10, 17 mai, 7 juill. 1890.— Le Passe-Temps (Montréal), 2 mai 1896, 27 avril 1901.— La Patrie, 29 mai, 1er juin 1889, 28 mai, 3 juin 1890, 15, 25 avril, 8, 12, 14mai 1891, 2, 16 juin, 2 juill. 1908.— Le Pionnier (Montréal), 4 août, 8 sept. 1901.— La Presse, 29 avril, 3, 10 mai 1890, 8 mai, 17 juin 1893, 16 mai 1936, 14 avril 1942.— Annuaire, Montréal, 1878–1900.— Chansons sur textes français II, Lucien Poirier, édit. (Ottawa, 1987), xxx–xxxiii, xliv, xlv, 65, 183–195.— Dictionnaire biographique des musiciens canadiens (2e éd., Lachine, Québec, 1935), 171–173.— Encyclopédie de la musique au Canada (Kallmann et al.).— J.-J. Gagnier, « Pointe sèche et Crayon gras », le Passe-Temps (Montréal), mars 1947–déc. 1948.— Helmut Kallmann, A history of music in Canada, 1534–1914 (Toronto et Londres, 1960), 126, 210, 247.— Yvan Lamonde et Raymond Montpetit, le Parc Sohmer de Montréal, 1889–1919 ; un lieu populaire de culture urbaine (Québec, 1986).— Souvenir de Maisonneuve : esquisse historique de la ville de Montréal et séance d’inauguration du monument de M. de Maisonneuve, le 1er juillet 1895 (Montréal, 1896).— Les Zouaves pontificaux canadiens,Musée national de l’Homme, Coll. Mercure, div. de l’Hist., dossier no 19, Ottawa, 1976).


  Le musicien Ernest Lavigne dit Tessier (1851-1909) est natif de Montréal. Dès l'âge de 17 ans, il joint les rangs des zouaves pontificaux pour aller défendre le Saint-Siège contre les partisans de l'unité italienne. Il fait bientôt partie du corps de musique des zouaves romains en tant que cornettiste solo. Après avoir parcouru l'Europe, Lavigne est de retour au pays en 1874. Il s'associe avec son frère Arthur, propriétaire du premier magasin de musique à Québec, et met sur pied plusieurs fanfares dans cette ville et dans la région. On le retrouve ensuite à Montréal, où il fonde en 1881 une maison de distribution et d'édition de musique sous la raison sociale de Lavigne et Lajoie. Il compose aussi des mélodies pour fanfares et donne de nombreux concerts, notamment au Jardin Viger. Ses exécutions enlevées plaisent particulièrement au public, pour lequel il est une vedette incontestée.

Le dynamique musicien acquiert un vaste terrain en bordure du Saint-Laurent et y aménage le parc Sohmer (parc Charles S. Campbell), inauguré en 1892. On y présente des concerts, des opéras et des vaudevilles. Fondateur de la Bande de la Cité, ancêtre de l'Orchestre symphonique de Montréal, Lavigne ne cesse d'enrichir cet ensemble en faisant venir d'Europe de nombreux instrumentistes dont certains s'établissent au pays. C'est ainsi qu'Ernest Lavigne, véritable pionnier dans son domaine, contribuera à l'épanouissement d'une tradition musicale au Canada. Il finira ses jours à Montréal.





Source:  AC, Montréal, État civil, Catholiques, Cimetière Notre-Dame-des-Neiges (Montréal), 21 janv. 1909.— ANQ-M, CE1-51, 17 déc. 1851.— ANQ-Q, CE2-3, 26 sept. 1876.— Le Monde (Montréal), 25 mars, 14 avril 1891.— Louvigny de Montigny, « les Mélodies d’Er
nest Lavigne », le Passe-Temps (Montréal), 16 mars 1901.— Montreal Daily Star, 10, 17 mai, 7 juill. 1890.— Le Passe-Temps (Montréal), 2 mai 1896, 27 avril 1901.— La Patrie, 29 mai, 1er juin 1889, 28 mai, 3 juin 1890, 15, 25 avril, 8, 12, 14 mai 1891, 2, 16 juin, 2 juill. 1908.— Le Pionnier (Montréal), 4 août, 8 sept. 1901.— La Presse, 29 avril, 3, 10 mai 1890, 8 mai, 17 juin 1893, 16 mai 1936, 14 avril 1942.— Annuaire, Montréal, 1878–1900.— Chansons sur textes français II, Lucien Poirier, édit. (Ottawa, 1987), xxx–xxxiii, xliv, xlv, 65, 183–195.— Dictionnaire biographique des musiciens canadiens (2e éd., Lachine, Québec, 1935), 171–173.— Encyclopédie de la musique au Canada (Kallmann et al.).— J.-J. Gagnier, « Pointe sèche et Crayon gras », le Passe-Temps (Montréal), mars 1947–déc. 1948.— Helmut Kallmann, A history of music in Canada, 1534–1914 (Toronto et Londres, 1960), 126, 210, 247.— Yvan Lamonde et Raymond Montpetit, le Parc Sohmer de Montréal, 1889–1919 ; un lieu populaire de culture urbaine (Québec, 1986).— Souvenir de Maisonneuve : esquisse historique de la ville de Montréal et séance d’inauguration du monument de M. de Maisonneuve, le 1er juillet 1895 (Montréal, 1896).— Les Zouaves pontificaux canadiens, Musée national de l’Homme, Coll. Mercure, div. de l’Hist., dossier no 19, Ottawa, 1976).

mercredi 1 juillet 2020

Eugénie TESSIER

Eugénie TESSIER, soprano et pianiste (Montréal, 1868 -1946), élève de Rosalie Euvrard et de Paul Letondal à l'Institut Nazareth, fait carrière au Canada et aux États-Unis.
Durant 16 ans, elle fut soliste-soprano à la cathédrale d'Albany, de New-York, de 1894 à 1910.
Ensuite elle revint enseigner la musique à Montréal jusqu'en 1921 tout en retournant quelques fois dans la métropole américaine, pour donner des concerts comme pianiste et chanteuse lyrique.

Fille de Wilfrid TESSIER et de Virginie SENTENNE
Née le 30 mai 1868 à Montréal, QC; décédée le 16 février 1946 à Chicopee, MA.

Lors de son installation à New-York en 1892, elle était accompagnée de sa mère.
Un de ses frères, Wilfrid, est aussi présent dans la région d'Albany en 1896.
Lors du recensement de 1900, à New-York, elle habite avec sa mère chez son frère Wilfrid et sa femme Florida Latulippe.

Elle a épousé Pierre SIROIS, fils de David SIROIS et de Blandine GALAND, dans la cathédrale Saint-Jacques-le-Majeur de Montréal, le 16 avril 1912.

Une rue à Montréal, dans le secteur du Bout-de-l'Île, a été désignée en son honneur le 9 décembre 1992 par la Commission de toponymie du Québec.
''Rue Eugénie-Tessier''


Eugénie Tessier, (BNQ Revues anciennes)

«Vous connaissez certainement cette charmante jeune fille, dont le nom figure souvent sur les programmes de concerts, cette ravissante artiste que la nature semble avoir privé d'un sens pour la rendre moins distraite par les yeux et plus sensible par l'oreille.
Si connu que soit déjà son nom, elle est toute jeune encore, puisqu'elle n'aura que 19 ans aux feuilles prochaines. Son père, Léandre-Wilfrid TESSIER, était trésorier pour la Cité de Montréal. Mademoiselle TESSIEr n'est pas précisément aveugle de naissance, mais elle a perdu la vue quand elle n'avait que 12 jours, elle n'a donc aucun souvenir de la lumière.
Sa mère, qui vit encore, est née Eugénie SINCENNES.
On dit qu'à 18 mois à peine, elle chantait en français, en anglais, et (d'aucuns même l'affirment) en latin. On ajoute qu'à 3 ans elle rendait très bien des morceaux de Faust et de Troucère.
Je donne la légende pour ce qu'elle vaut, car je préfère de beaucoup les enfants qui sont de leur âge, aux petits prodiges.
Entrée au couvent de Nazareth à 7 ans, elle y fit d'excellentes études classiques, se fit remarquer par ses dispositions remarquables pour la musique et étudia l'harmonie pendant 5 ans. Son professeur est M. Letondal, aveugle lui-même.
Mlle TESSIER chanta d'abord aux concerts donnés par l'Asile Nazareth, où sa voix pure et fraiche, autant que son charme d'exécution la firent remarquer, et bientôt plusieurs artistes distingués lui donnèrent leur concours.
La société Philharmonique de St-Hyacinthe, doit donner un grand concert le 22 courant, soit le 22 novembre 1887, jour de la fête de Ste-Cécile, et à cette occasion, on a demandé à Mlle TESSIER de vouloir bien y figurer. Elle a acceptée, et c'est là une occasion d'aller l'applaudir une fois de plus.
De l'avis de tous les musiciens, Mlle TESSIER est appellée à devenir une artiste distinguée, en travaillant et en poursuivant sans relâche ses études musicales».
(Source Le monde illustré, vol.4 no 185.p.227 19 novembre 1887)

dimanche 21 juin 2020

Joseph Rudel TESSIER

JOSEPH RUDEL-TESSIER
(31 janvier 1913 - 31 janvier 1989)

Journaliste au journal Le Droit d'Ottawa durant de nombreuses années,

(1913-1989)
au Photo-Journal et aussi à La Presse de Montréal
comme critique de théâtre et de variétés.
Âgé de 27 ans, il commence à écrire des radios-romans,
il est aussi chroniqueur à Radio-Canada  de 1945 à 1979.

Il a signé un scénario de film en 1950,
«Les lumières dans la ville»,
et écrit un roman, «Roquelune»,
pour lequel le prix Champlain lui fut décerné en 1984.
Il a écrit aussi deux autres livres,
«André Mathieu un génie», en 1976, et
«Julien noir fait ce qu'il peut» en 1980.

Joseph Rudel-Tessier, un homme remarquable,
né en 1913 dans l'Est-ontarien, il a grandi dans les environs
du petit village de Rockland avant de déménager à Ottawa.
Époux de Louise Dufresne.
La famille se compose de 4 enfants, un fils(Michel) et
trois filles(Hélène, Danielle et Catherine).
Il est mort à Montréal le 31 janvier 1989.  Son corps repose
au cimetière Notre-Dame-des-Neiges.