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lundi 21 octobre 2024

Louis TESSIER (1791- )

Louis Tessier, connu sous le nom de Lavigne, incarne une figure de la criminalité au début du 19e siècle à Montréal. Né en 1791, il est le fils de Louis-Barthélémy Tessier et de Marie-Archange Beauchamp. À l’âge de 29 ans, il est reconnu coupable de plusieurs délits, dont le vol qualifié et le cambriolage. Sa description physique mentionne un teint jaunâtre et une stature de 5 pieds 6 pouces, des traits qui peuvent être révélateurs d’un mode de vie difficile.

Son parcours criminel a débuté avec une première condamnation en octobre 1820 pour avoir été soupçonné de vol. La sentence de six mois d'emprisonnement à la prison de la rue St-Stanislas, suivie de la peine de fouet [30 coups] qui fut exécutée publiquement, témoigne de la sévérité des punitions de l'époque.

L’année suivante, Tessier est reconnu coupable une deuxième fois pour vol et violence, ce qui lui vaut une peine de trois mois de réclusion et 39 coups de fouet. Cela prouve qu'il a continué dans la voie du crime malgré son incarcération précédente.

La troisième condamnation, en mai 1823, pour cambriolage, se solde par 12 mois de détention dans un établissement de redressement. Ce parcours révèle un cycle de récidive et un défi à l'autorité, qui était fréquent dans les cas de délinquants à cette époque.

Après sa libération en 1824, le destin de Louis Tessier reste inconnu. Son histoire illustre les luttes des individus marginalisés et les mécanismes sociaux et judiciaires de son époque.




 

mardi 8 octobre 2024

Joseph TESSIER (1793-1871)


Quatrième enfant de la famille, Joseph naît le 3 novembre 1793, troisième fils de Jean-Baptiste Tessier et de Marie Chôdillon.

L'année 1793 au Bas-Canada est tourmentée par le débat sur l'usage de la langue française, notamment à l'Assemblée législative du Bas-Canada, dans le Palais épiscopal de Québec, où s'affrontent les représentants canadiens-français et britanniques.

Joseph, qui grandit dans la région de Pointe-aux-Trembles, paroisse sise à l'extrémité est sur l'île de Montréal, comme ses quatre(4) frères (Charles, FX, Jean-Baptiste et Pierre) participe aux travaux de la ferme familiale jusqu'en 1814, alors qu'il épouse Marie-Françoise Mercier.

Fermier et écuyer, la nouvelle famille s'installe durant les cinq(5) premières années du mariage à Saint-Hyacinthe, pour ensuite aller s'établir à Saint-Césaire.  La progéniture de Joseph et Marie-Françoise est nombreuse:  quatorze(14) enfants naissent de leur union, onze(11) garçons et trois(3) filles.

Joseph est un nationaliste canadien français, il s'intéresse dès 1820 aux revendications des chefs patriotes. E 1837 il participe aux assemblées partisanes avec deux de ses fils, Charles et Pascal, contre les forces loyalistes. 

Armé de son fusil de chasse, il est présent le 22 novembre 1837 dans le camp de Saint-Césaire, où 150 autres patriotes sont rassemblés, sous le commandement de Toussaint Goddu, prêts à surprendre le retour des troupes anglaises vers le fort St-Charles de Chambly.

Aucune accusation n'est portée contre Joseph, le père, et son fils Charles, suite à la fin conflit en 1839.  Toutefois, Pascal est incarcéré, interrogé par les autorités, puis libéré.

Après les années 1840, les fils Tessier font des allers-retours vers les états américains, notamment au New-Hampshire et au Massachusetts. 

Joseph meurt le 19 septembre 1871, suivi de Marie-Françoise, le 3 décembre 1873.  Inhumés dans le cimetière de Saint-Césaire. 

lundi 29 juillet 2024

Amable TESSIER (Rose Luck)

 



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Amable TESSIER, cordonnier de son métier, est né le 10 juillet 1803 à Sainte-Anne-des-Plaines, et meurt le 10 avril 1878 à Northampton, Massachusetts.

Fils de Joseph Tessier et de Marie Renaud.  Le 24 octobre 1825, il épouse Rose Luck, une anglaise presbytérienne, dans la basilique Notre-Dame de Montréal.

En 1830, aux États-Unis, on compte déjà une population de 13 millions d'habitants, dont 2 millions sont des esclaves.
Puisque les meilleures terres arables au Bas-Canada sont occupées et labourées jusqu’à la frontière américaine, de nombreux canadiens français songent à s'exiler vers le sud.  À la même époque, plusieurs filatures de coton s’ouvrent en Nouvelle-Angleterre, provoquant ainsi le premier exode massif des jeunes familles vers les États-Unis.

Amable et Rose migrent 125 kms vers le sud dans l'État de New York en 1830, accompagnés de deux enfants.  Ils s'installent à Chesterfield, dans le comté d'Essex.  Recensés à Chesterfield en 1850, puis à Saranac en 1860.  En 1854 et 1857 Amable acquiert successivement une propriété de John Burt et une concession de Charles Clifford, les deux dans le comté d'Essex.


















mardi 26 mars 2024

François-Dominique TESSIER

 François-Dominique TESSIER, né le 25 avril 1841 à Rigaud, et décédé le 8 août 1904 au même lieu, est un habile menuisier et un artisan canadien français.

Fils de Nicolas Tessier et de Julie Beaudry.

Le 18 juillet 1871, il épouse Rose McNulty, fille de Phillip McNulty et Émilie Cardinal, une irlandaise, dans l'église Saint-Patrice d'Ottawa, Ontario.
5 enfants naissent de cette union, dont 3 filles atteignent l'âge adulte.

La famille Tessier-McNulty est recensée à Rigaud entre 1871 et 1881; elle se trouve dans la paroisse voisine de Très-Saint-Rédempteur entre 1882 et 1901, où Dominique exerce la fonction de maire de la paroisse entre janvier 1896 et février 1897.

Dominique Tessier est menuiser de métier, un habile artisan qui crée des petits chefs-d'oeuvre sur bois, dont l'une de ses oeuvres, un petit cheval à patins, figure au musée régional de Vaudreuil.

François-Dominique Tessier (1841 - Rigaud, 1904), menuisier de Très-Saint-Rédempteur

Vers 1895
Pin, crin de cheval et fer
Don de monsieur Wilfrid Chevrier, Très-Saint-Rédempteur, avant 1973
© Collection du Musée régional de Vaudreuil-Soulanges
X973.1746

mardi 16 janvier 2024

Augustin TESSIER


 Né le 29 août 1803 à la Pointe-aux-Trembles, il fut ordonné prêtre dans l'église Saint-Jacques de Montréal, le 17 juin 1827. Nommé curé à Saint-Mathias, le 26 septembre 1832, il prenait possession de sa nouvelle cure le 8 octobre 1832.

Lors d'une réunion des marguilliers, le 7 juillet 1833, il fut résolu de révoquer la permission d'inhumer les corps des défunts sous l'église. Les méthodes d'embaumement n'existaient pas à l'époque et les exhalations étaient nocives pour la santé.

Le ministère pastoral du curé Tessier fut passablement perturbé par les débats soulevés par la demande des paroissiens, établis au-dessus du chemin des cinquante-quatre.

Le 13 mai 1836 fut fondé le diocèse de Montréal; monseigneur Jean-Jacques Lartigue en fut le titulaire et la paroisse de Saint-Mathias passa sous sa juridiction.

Comme tous ses confrères curés des paroisses de la vallée du Richelieu, le curé Tessier eut à subir les angoisses de l'insurrection de 1837. Fidèle aux mandements de son évêque, sa sympathie pour la cause d'un grand nombre de ses paroissiens fut tout de même manifeste.

Le 2 septembre 1838, il permutait de poste avec le curé de Saint-Constant. Il était curé à Saint-Luc lorsqu'il décéda le 4 octobre 1842, à l'âge de 39 ans.

Vicaire à St-Roch-de-l'Achigan(1827), à Varennes(1829),  à St-Roch-de-l'Achigan(1831), à St-Mathias(1832), à St-Constant(1838), à Lavaltrie(1840), et à St-Luc(1841).


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Tessier, Auguste (prêtre, curé de saint-mathias.)Camp de la pointe-olivier, saint-mathias.déposition contre lui. m. tessier a fait chanter une grand'messe le 25 novembre 1837, "pour les patriotes, afin qu'ils puissent réussir dans leurs entreprises contre le gouvernement".

Déposition signé(e) par Moïse brodeur en date du 1837 12 22. Centre d'archives de Québec, E17 (1922-00-00111), dossier 457, disponible sur microfilm M165/1

Source: les Patriotes de 1837@1838


mardi 20 septembre 2022

Mortimer Vander Hayden TESSIER

 

Petit-fils de Nicolas Tessier dit Lavigne et de Julie Beaudry, habitants de la paroisse de Rigaud, et fils de Charles Télesphore Tessier et de Caroline Michael, Mortimer Vanderheyden Tessier nait le 24 décembre 1877 à West Troy,dans le comté de Rensselaer, près de New York.

À Orangetown, une petite ville située à moins de 15 minutes de Nyack, sur les bords de la rivière Hudson, dans l'État de New York, Mortimer et Sarah Williams, fille d'un riche propriétaire d'un magasin de décoration, unissent leurs destinées le 3 septembre 1908.


Mortimer est un artiste et un illustrateur, ses talents sont étalés dans certains magazines publicitaires de l'époque. 

Le 9 novembre 1912, un demande de brevet est déposée pour la conception originale d'un petit récipient métallique pouvant contenir du tabac.  Son invention est cédée à la corporation new-yorkaise American Tobacco pour une période de 14 ans.

Le 12 septembre 1918, à Nyack, Mortimer s'enrôle pour participer volontairement à l'effort de guerre qui dure depuis quatre ans en Europe. 

Mortimer décède le 12 janvier 1925.  Sa femme, Sarah, meurt 40 ans plus tard, le 16 juin 1965.  Les Tessier, qui n'ont pas d'enfants, sont inhumés au Oak Hill Cemetery de Nyack.

mardi 19 janvier 2021

François TESSIER (Edwidge Bédard)


Famille sans histoire, François Tessier et Edwidge Bédard, et 5 garçons âgés entre 12 et 20 ans, vivent dans la paroisse des Cèdres, en Montérégie, en 1870.

François, fils de Louis Tessier et d'Amable Hurtault, qui naît en 1815, et décède le 21 avril 1877 à Fournier, Ontario, est un cultivateur canadien français.

Le 10 juillet 1838, il épouse Edwidge Bédard, fille de Jean Bédard et de Geneviève Chicot, dans l'église de la paroisse des Cèdres. Edwidge donne naissance à douze(12) enfants, six(6) filles et six(6) garçons.

Durant le rébellion de 1838, qui oppose les Patriotes aux loyaux britanniques,  aucune indication de la participation de François nulle part, aucune accusation, ni emprisonnement suite à la rébellion.

Recensés aux Cèdres en 1851, 1861 et 1871, François et Edwidge se partagent la même maison que leur fils Samuel à Fournier, Ontario, pour écouler paisiblement leur retraite.

 

lundi 4 janvier 2021

Jean-Baptiste TESSIER (Isabelle MARION)

Territoire longtemps occupé par des tribus indiennes, les Canadiens français tardent jusqu'en 1820 avant d'y établir un premier campement permanent.  Passant de Pembrooke, en Ontario, vers Fort-Coulonge, l'endroit le plus près offrant des services religieux, de nombreux canadiens en provenance de la région de Lanaudière sont attirés par cette contrée sauvage à coloniser.

On y retrouve le couple Tessier, celle d'Ambroise et de Marie Bernard, en 1848,  à l'Ile du grand calumet où il baptise un premier enfant prénommé Jean-Baptiste, le 3 juin.  L'Ile du grand calumet est située 40 kms au sud de Fort Coulonge, un territoire encore vierge.  Outre les canadiens français, de nombreux irlandais sont présents dans la région après 1850.

Jean-Baptiste  grandit dans cette région, sur l'île, à Chapeau, avec ses frères et soeurs.  Le 18 avril 1874, il épouse Isabelle Marion, une canadienne de La Passe, en Ontario.  La Passe se situe à quelques kilomètres seulement de l'île du Grand calumet, du côté ontarien.

Jean-Baptiste et Isabelle loue une petite maison, avant d'acquérir une concession par la suite et de s'établir à demeure à La Passe.  Neuf enfants, sept(7) garçons) et deux(2) filles naissent entre 1874 et 1891, pour assurer, jusque de nos jours, une descendance nombreuse aux quatre coins de l'Ontario.

Les recensements de 1881 et 1891 indiquent leur présence dans le secteur de La Passe.  Jean-Baptiste sans instruction,  n'a pas de métier, il peine comme journalier, laboureur et bûcheron, pour subvenir aux besoins de la famille.

Jean-Baptiste meurt en 1896.  Sa veuve Isabelle se remarie avec Joseph Lachance, en 1897, et suit son nouvel époux au Michigan... où elle décède le 20 juin 1920.


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samedi 2 janvier 2021

Michel TESSIER (Elmire Charbonneau)


 À Pointe-du-Lac, vers 1855, plusieurs entreprises d'industrie lourde s'implantent et attirent des dizaines de nouveaux résidents.  Devant l'affluence de nombreux francophones, la municipalité de Pointe-du-Lac change son nom pour Valleyfield.

Michel TESSIER, né le 4 août 1825 à Saint-Timothée, et décédé le 12 octobre 1905 à Valleyfield, est un journalier et un fermier canadien français.  Fils d'Ignace Tessier et de Marguerite Maréchal.

Il épouse Elmire Charbonneau, fille d'Antoine Charbonneau et de Marie-Louise Lagarde, le 12 janvier 1847, dans l'église de Saint-Timothée.
Michel et Elmire habitent une maison de bois d'un étage en périphérie de la municipalité de Valleyfield, entre Sainte-Barbe et Saint-Stanislas-de-Kotska, en 1881.

La famille Tessier compte 12 enfants en 1871.

Magloire TESSIER (Vitaline Lapensée)

À proximitité des municipalités ontariennes de Plantagent et Alfred, Embrun est un village du comté de Russell.  Paroisse reconnue pour sa ruralité et ses nombreuses fermes bovines et laitières.


Magloire TESSIER, né en 1834, et décédé le 14 juin 1888 à Embrun, est d'abord un journalier et un cultivateur canadien français.  Fils d'Antoine Tessier et de Marie-Louise Cyr.


Âgé de 29 ans, il épouse Vitaline Lapensée, fille d'Antoine Lapensée et de Josèphe Pitre, le 14 juillet 1863 dans l'église Saint-Jacques d'Embrun, Ontario.  La famille Tessier, en 1887, compte 11 enfants vivants, 7 garçons et 4 filles.




Magloire Tessier est cité lors du recensement de 1861 à L'orignal, Ontario.  les recensements suivants le retrouvent dans la municipalité d'Embrun où la famille possède une modeste maison.


Vitaline décède après 1911, on lui attribue souvent le nom PESETTE au lieu de LAPENSÉE.

 

Basile LAVIGNE (Adélaide Charlebois)

 Né le 21 février 1803, à Saint Benoit, une paroisse populeuse sur la rive nord de l'Île Jésus.  Basile est le fils de Hyacinthe Lavigne et de Louise Pomainville, habitants de Saint-André-d'Argenteuil.

Les Lavigne sont installés sur une terre dans la baie de Saint-Placide,  à proximité de la paroisse de Saint-André-d'Argenteuil.  Encore de nos jours, la terre originale appartient à un descendant de la famille.

Attirés par l'offre d'une concession de terre dans la région de la Petite-Nation, dont la seigneurie appartient à Louis-Joseph Papineau, comme bien d'autres citoyens de la région de Saint-Benoit, Basile et Adélaide chargent la cariole de leurs effets personnels et se mettent en route vers Saint-André-Avellin.

C,est dans la côte des Hêtres, proche du lac Charlebois, que Basile acquiert un terrain et construit une maison à deux étages. en 1856.  Cinq(5) enfants de la famille se trouvent à Saint-André-Avellin en 1856, seule Adélaide n'accompagne pas la fratrie puisqu'elle a épousé Joseph Vachon  en 1851 à Saint-Placide.


Dans la maison à deux étages, où l'eau froide coule par gradation de la montagne, on retrouve outre Basile et Adélaide, cinq(5) enfants:  Gilbert, Alfred, Napoléon, Mathilde et Vitaline.  

En 1858, Gilbert épouse Léocadie Laplante, et part de la maison; en 1868, Mathilde épouse Olivier Rousson et quitte le domicile familial; en 1865 Alfred marie Rosalie Lepage et part co-habiter chez ses beaux-parents; en 1872 Napoléon unit sa destinée à Sophie Rousson et emménage chez son beau-père, qui possède la terre voisine; en 1868, Vitaline prend Alexandre Ranger pour époux mais demeure avec ses parents sur la terre paternelle. 

Toutefois, en 1881, Alfred et Rosalie, et leurs 5 enfants, emménagent dans la maison originelle avec Basile et Adélaide,

Basile meurt le 25 juin 1882, suivi par Adélaide, 11 ans plus tard, le 21 septembre 1893.  Ils sont enterrés dans le lot familial à Saint-André-Avellin, à droite de l'église.

 

 



 

 

 


lundi 21 décembre 2020

Pierre TESSIER (Catherine Carrière/Théotiste Dupras)

Treizième enfant d'une famille qui en comptera douze(12) en 1815, Pierre nait durant l'été 1806, le 2 juillet, à Sainte-Thérèse, une paroisse des Basses-Laurentides, au nord de Montréal, et baptisé le lendemain dans l'église de Saint-Eustache.

Joseph Tessier, qui est un  journalier, et Marie-Louise Boudrias, ses parents biologiques, sont des résidents de la paroisse Saint-Laurent, sur l'île de Montréal, venus s'établir provisoirement à Saint-Eustache vers 1805.

Novembre 1806, début du Blocus continental en Europe contre le Royaume-Uni. Celui-ci va se tourner vers le Canada pour obtenir le bois nécessaire à la construction des navires. La région de l'Outaouais dans le Bas-Canada va développer son industrie forestière.

Si l'année 1806 a été marquée par plusieurs événements qui ont changé la vie des Canadiens français, chez les Tessier attablés autour de la grande table familiale, leur principal souci est de survivre aux dures conditions de la vie.

Pierre fait partie d'une famille nationaliste, ses frères Lambert et Joseph prendront part à la rébellion patriote à Saint-Eustache en 1837. 

Âgé de 19 ans, Pierre épouse Catherine Carrière, native de la paroisse voisine de Saint-Benoit, le 14 septembre 1825.  Fait inusité pour une famille canadienne, Catherine met au monde douze(12) garçons au cours des 22 années suivantes.  Elle meurt suite à son dernier accouchement, le 24 janvier 1847.

Avec huit(8) enfants en bas-âge à la maison, Pierre se hâte de trouver une seconde épouse pour l'aider aux tâches ménagères.  Six(6) mois de veuvage seulement, lorsqu'il convole en seconde noce,  fin
juillet, avec Théotiste Dupras... qui lui donnera treize(13) autres enfants, dont un seul n'atteint pas l'âge de raison.

Recensé à Saint-Jérôme en 1851, Sainte-Agathe-des-Monts en 1861 et 1871, et finalement à Saint-Faustin en 1881.  Pierre décède le 13 septembre 1887.  Il est mis en terre deux(2) jours plus tard dans le lot familial au cimetière de Saint-Faustin.



 


 







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samedi 19 décembre 2020

Joseph TESSIER (Marie-Françoise MERCIER)


Quatrième enfant de la famille, Joseph naît le 3 novembre 1793, troisième fils de Jean-Baptiste Tessier et de Marie Chôdillon.

L'année 1793 au Bas-Canada est tourmentée par le débat sur l'usage de la langue française, notamment à l'Assemblée législative du Bas-Canada, dans le Palais épiscopal de Québec, où s'affrontent les représentants canadiens-français et britanniques.

Joseph, qui grandit dans la région de Pointe-aux-Trembles, paroisse sise à l'extrémité est sur l'île de Montréal, comme ses quatre(4) frères (Charles, FX, Jean-Baptiste et Pierre) participe aux travaux de la ferme familiale jusqu'en 1814, alors qu'il épouse Marie-Françoise Mercier.

Fermier et écuyer, la nouvelle famille s'installe durant les cinq(5) premières années du mariage à Saint-Hyacinthe, pour ensuite aller s'établir à Saint-Césaire.  La progéniture de Joseph et Marie-Françoise est nombreuse:  quatorze(14) enfants naissent de leur union, onze(11) garçons et trois(3) filles.

Joseph est un nationaliste canadien français, il s'intéresse dès 1820 aux revendications des chefs patriotes. E 1837 il participe aux assemblées partisanes avec deux de ses fils, Charles et Pascal, contre les forces loyalistes. 
Armé de son fusil de chasse, il est présent le 22 novembre 1837 dans le camp de Saint-Césaire, où 150 autres patriotes sont rassemblés, sous le commandement de Toussaint Goddu, prêts à surprendre le retour des troupes anglaises vers le fort St-Charles de Chambly.

Aucune accusation n'est portée contre Joseph, le père, et son fils Charles, suite à la fin conflit en 1839.  Toutefois, Pascal est incarcéré, interrogé par les autorités, puis libéré.

 Après les années 1840, les fils Tessier font des allers-retours vers les états américains, notamment au New-Hampshire et au Massachusetts. 

Joseph meurt le 19 septembre 1871, suivi de Marie-Françoise, le 3 décembre 1873.  Inhumés dans le cimetière de Saint-Césaire.

 
 


mardi 15 décembre 2020

Jean-Baptiste TESSIER (Marie Morin)

Le Bas-Canada est en effervescence, depuis le 5 octobre 1809 au 23 novembre, les élections générales se tiennent pour élire les 47 députés à l'Assemblée législative.  Le Parti canadien(futur parti des Patriotes) en sort victorieux avec 31 élus contre 16 pour le parti britannique.

Loin de la tourmente politique, entretemps à Montréal, le 8 octobre 1809, Joseph Tessier et Marie Renaud, les parents, portent sur les fonts baptismaux, de la basilique Notre-Dame, leur quatrième enfant, un garçon prénommé Jean-Baptiste. 

Jean-Baptiste passe la majeure partie de sa jeunesse dans la région de Châteauguay, au sud de Montréal.  Tandis que ses trois(3) frères, Adolphe, Joseph et Amable, projettent de s'expatrier aux États-Unis, Jean-Baptiste décide de se diriger vers la région de l'Outaouais, du côté ontarien.

Le 27 octobre 1834, âgé de 25 ans, il épouse Marie Morin, dans la chapelle St-Joachim de Châteauguay.  Le jeune couple s'installe à Cumberland, puis à Buckingham, pour finalement occuper une terre agricole dans le secteur Orléans, près d'Ottawa.

La famille Tessier compte 13 enfants en 1861, neuf(9) garçons et quatre(4) filles.  Recensés en 1851, 1861 et 1871 sur le territoire orléanais, à quelques kilomètres d'Ottawa.

Témoin des soulèvements de 1837 et 1838, dans la région de Montréal, Jean-Baptiste ne semble pas prendre part pour l'une ou l'autre des parties en conflit.  Aucune mention, condamnation ou comparution devant la justice en ce qui le concerne.

Jean-Baptiste décède le 3 mars 1879.  On l'enterre dans le lot familial au cimetière de la paroisse d'Orléans.  Sa veuve, Marie, le suivra quelques années plus tard dans la tombe, en 1884.


 

lundi 14 décembre 2020

Joseph TESSIER (Esther Paré)

Fin des années 1800, la famille de Laurent Tessier et de Monique Brochu, réside dans les limites de la paroisse de Pointe-aux-Trembles, à l'extrémité est de l'île de Montréal.

C'est  à l'intérieur de la petite église paroissiale,
celle de l'Enfant-Jésus, que Joseph est baptisé le 9 septembre 1803.
Sans métier ou profession, Joseph travaille comme journalier
pour le compte de divers marchands de la région.
 
À l'aube de ses 25 ans, après quelques mois de fréquentation, il épouse Esther Paré, la fille de Pierre Paré et de Marguerite Brazeau aussi résidents de la Pointe-aux-Trembles.
Lors du décompte de la population en 1851, le recenseur note les origines irlandaises d'Esther...

Esther met au monde 18 enfants entre 1826 et 1853.
Onze(11) garçons et sept(7) filles.
Malheureusement, les conditions de vie et d'hygiène au début jusqu'à la moitié du 19ième siècle font en sorte qu'il est difficile aux enfants  d'atteindre l'âge adulte.
Neuf(9) des dix-huit(18)  enfants décèdent avant l'âge d'un an.
 
Au cours de leur existence, Joseph et Esther, auront été témoins notamment des troubles qui agitent le Bas-Canada de 1837 à 1839,
et de la naissance du Canada en 1867.

Les recensements de 1861, 1871 et 1881 confirment
la présence de Joseph et Esther dans les limites de la Pointe-aux-Trembles.  Joseph y gagne son pain en travaillant à la fois comme cultivateur sur sa terre, et comme menuisier vers la fin de sa vie.
 
Si l'on ignore la date de décès exacte d'Esther, sans doute avant 1900, 
 pour sa part, Joseph meurt le 8 février 1884, inhumé trois jours plus tard dans le cimetière de la paroisse.
 
 Une belle famille canadienne française typique,
fière et courageuse qui assure une descendance 
jusque de nos jours.




 


mardi 17 novembre 2020

Joseph TESSIER (Julie Hurtubise)

Joseph TESSIER dit Lavigne, né le 30 juillet 1830 à Prescott, Ontario, décédé le 16 février 1910 à Bourget, Ontario, est un cultivateur canadien français du Haut-Canada.  

Il épouse Julie Hurtubise en 1852 à Saint-Timothée, paroisse d'origine de la famille Tessier.  En 1854 ou 1855, Joseph et Julie plient bagage en direction de Curran, une paroisse rurale ontarienne proche de Bourget. 

1881, 1891 et 1901, la famille Tessier est recensée à Clarence Creek.  

Joseph repose au cimetière de Bourget en 1910, suivi par son épouse 3 années plus tard.

 

 

 

 

 





lundi 9 novembre 2020

André TESSIER (Thérèse Leduc)

André TESSIER, né le 22 août 1810 à Châteauguay, Québec, et décédé après 1881, est un cultivateur canadien-français.

Fils de Jacques Tessier et de Marie Leduc.


Lors des Troubles de 1838 qui opposent les Patriotes aux Loyalistes,  André Tessier participe aux côtés des Patriotes à l'affrontement d'Oddeltown près de la frontière américaine suite à la Proclamation de l'indépendance du Bas-Canada par Robert Nelson.


 Le 3 novembre 1838, une colonne de réguliers britanniques, accompagnée des Glengarry Volunteers, disperse les insurgés à Beauharnois et incendie le village. Dans tout le sud-ouest du Québec, mais surtout dans le comté de Laprairie, les milices anglo-protestantes de Montréal, constituées d'orangistes fanatiques, se déchaînent sur la population. Peu importe s'il s'agit de paysans qui n'ont jamais participé au soulèvement, on met le feu à leurs maisons et leurs granges, on vole le bétail. Des familles dépossédées sont abandonnées dans la nuit glaciale devant leurs maisons en flammes. À cette occasion, le Montreal Herald va jusqu'à en appeller au génocide: «Pour avoir la tranquilité, il faut que nous fassions la solitude; balayons les Canadiens de la face de la terre.»

André Tessier, célibataire, en compagnie de son frère Jean-Baptiste Tessier et un cousin, part vers l'État de New York en novembre 1838.  Déracinés, les 3 hommes attendent l'amnistie avant de revenir à Beauharnois.


André Tessier épouse Thérèse Leduc en 1840 à Hogansburg, NY.  La famille loue une modeste maison dans la région d'Hogansburg, revient à Saint-Timothée de 1841 à 1845, et retourne aux États-Unis par la suite.


Le couple Tessier-Leduc baptisent plusieurs enfants à Hogansburg.  En 1841, leur première fille, Elmire, née le 12 juillet du côté américain, est baptisée à Saint-Timothée, le 19 août.  Une autre est baptisée dans la réserve indienne de Saint-Régis en 1843.


La famille est recensée en 1860 à Bombay, comté de Franklin, puis en 1870 et 1880 à Brasher, comté de St-Lawrence, New York.

 

Louis TESSIER (Appoline Jourdain)

Charpentier et menuisier, 
Louis Tessier est un citoyen canadien de langue française, né le 10 avril 1802 à Montréal.  Fils de Louis Tessier et d'Élisabeth Payet.
Il épouse Appoline Jourdain, le 4 octobre 1825, à L'Assomption
en présence de son père, beau-frère et de nombreux parents.
Le couple habite une modeste maison dans la paroisse de l'Assomption jusqu'en 1840. De 1841 à 1849, on le retrace à Montréal.  Retour à l'Assomption en 1850.
 
Famille nombreuse du Bas-Canada, 15 enfants naissent entre 1826 et 1852.  Dix(10) survivent aux dures conditions de vie de cette époque, dont 2 filles(Léontine et Émilie) choississent une vocation religieuse.

Deux des garçons, Mathias et Louis, exercent le métier de leur père, menuisier-chapentier, tandis que Joseph devient hôtelier à Montréal.

Appoline décède en 1876, suivie de son mari Louis en 1881.
Les corps reposent au cimetière de l'Assomption.
 
 

 

samedi 7 novembre 2020

Jean-Baptiste TESSIER (Angélique Hébert)

Fin novembre1838, Jean-Baptiste Tessier, son frère André, et son
homonyme cousin, époux de Félicité Pitre, fuient Beauharnois en direction de l'État de New York.  Ils craignent les représailles des autorités loyalistes à la suite de leur sympathie ou participation à la rébellion patriote.

Jean-Baptiste, âgé de 40 ans, marié en 1828 avec Victoire Daigneau, est veuf depuis le mois de mars 1838. Avec 2 garçons et 3 filles, en bas-âge, il abandonne sa ferme pour aller se réfugier à Brasher, dansle comté de St-Lawrence, NY. Brasher est situé non-loin de la réserve indienne de Saint-Régis, environ 60 kms de Beauharnois. 

Durant son séjour sur le sol américain, il épouse Angélique Hébert en 1842, fille d'Adrien Hébert et de Catherine Daigneau.  Trois filles sont baptisées à Brasher, et deux garçons à Hogansburg, NY., entre 1843 et 1851.  Le malheur frappe la famille en 1856, Angélique décède le 23 juin et est inhumée à Hogansburg.

Jean-Baptite est laboureur.  Ses deux fils, John et Reuben, travaillent dans une fonderie comme mouleurs. À Brasher, l'industrie du fer est importante à cette époque et l'on y emploie de nombreux hommes pour l'extraire de la mine.

Avec 10 enfants, dont 5 ¸âgés de moins de 13 ans, Jean-Baptiste, vit une relation avec Émilie Dubreuil, et baptise 2 enfants nés hors mariage en 1857 et 1859. Le 3 avril 1860, Jean-Baptiste épouse la mère de ses deux derniers enfants à Saint-Anicet après avoir obtenu une dispense de parenté spirituelle par l'Église catholique.

Jean-Baptiste et Émélie sont revenus à Saint-Anicet au cours de l'été 1858.  Le recensement de 1860 confirme leur présence à Saint-Anicet, où Jean-Baptiste travaille toujours comme laboureur et journalier à la tâche. Déménagement vers Smith Falls, Ontario, et retour dans la région de Montréal.

Les trois femmes de Jean-Batiste lui ont donné 17 enfants!

Victoire Daigneau, 5; 

Angélique Hébert 4; 

et Émilie Dubreuil, 8.


Victoire, morte prématurément au début de l'année 1838, inhumée à Beauharnois; Angélique, décèdée à l'âge de 34 ans, enterrée dans le cimetière de Hogansburg, NY; et Émilie après 1901 à Montréal.

Quant à Jean-Baptiste, il meurt le 8 novembre 1886 à Montréal, âgé de 88 ans.  Il est inhumé dans le cimetière Notre-Dame-des-Anges.  Il était le fils de Jacques Tessier et de Marie Leduc.

  





 



 





 

 


 

 











 


lundi 2 novembre 2020

Jean-Baptiste TESSIER (Mary Cowan)

 Jean-Baptiste Tessier est un canadien français de la région de Beauharnois, né le 3 juin 1799.  Fils de François Tessier et Angélique Gendron.

Âgé de 25 ans, il prend Félicité Pitre pour épouse, le 22 avril 1824, à Saint-Clément de Beauharnois.  Après avoir cohabité avec les parents, Jean-Baptiste acquiert en 1826 une terre le long du côté sud de la rivière Saint-Louis à Beauharnois.  Amis et parents viennent prêter main- forte pour bâtir rapidement une petite maison, une étable et un poulailler.

Au Bas-Canada, dès 1831, le climat politique est en effervescence.  Les élites canadiennes françaises réclament plus de pouvoirs législatifs, allant même jusqu'à proclamer l'indépendance du Bas-Canada.

Le 3 novembre 1838, une colonne de soldats anglais, accompagnés par des volontaires de Glengarry,  dispersent les patriotes à Beauharnois et incendient le village.  Le journal ''Montreal Herald'' appelle au génocide!  Il titre:  ''Balayons les canadiens français de la surface de la terre''.  Les milices anglo-protestantes de Montréal, composées d'orangistes fanatiques, véhiculent leur haine sur  la population francophone sans égard qu'ils soient patriotes ou loyalistes.  Ils brûlent les maisons et les granges, volent le bétail, pillent leurs biens et laissent les familles dehors en plein hiver devant leurs maisons en flammes.

Face au désarroi et à la défaite du mouvement nationaliste, de nombreux canadiens fuient vers les lignes américaines pour échapper à la justice britannique.  C'est ce que fait Jean-Baptiste avec sa femme et ses 4 enfants, en 1838.  Félicité, dont la santé est fragile, décède avant 1843.

Revenu à Beauharnois en 1845, suite à la promulgation d'une aministie générale par les autorités britanniques, Jean-Baptiste convole en seconde noces, le 21 octobre 1845 avec Marie Bernaquet.

Marie Bernaquet est la fille de Marie Carrière et de Joseph Bernaquet(ou Berniqué), un soldat allemand venu au Canada en 1776 avec la Compagnie du major-général le baron Frédérick Adolph Von Riedesel, engagés par l'Angleterre pour combattre les Américains. 

On perd la trace de Marie Bernaquet après 1850.

Jean-Baptiste Tessier a une nouvelle conjointe, une irlandaise, Mary Cowan, qui lui donne un enfant en 1852. 

Recensés dans la région de Bethel, NY, en 1850; en 1861, 1871 et 1881 dans la région de Beauharnois.  Mary Cowan meurt le 13 juillet 1896 à Montréal.  Jean-Baptiste l'avait précédée 11 ans plus tôt, le 29 octobre 1885.