lundi 29 février 2016

Jacques Tessier, fils d'ignace Tessier et Marguerite Lussier

L'intendant Michel Bégon publie une ordonnance en 1713 pour le remplacement des palissades en bois qui protègent la ville par un mur de pierre.  Depuis la Grande paix de Montréal, signée en 1701, entre les Français et 39 nations indiennes, les autorités craignent maintenant une invasion anglaise.
Au printemps 1718, Chaussegros-de-Léry passe à l'action avec son plan des nouvelles fortifications de Montréal.  Le conseil de la Marine approuve le projet.


À Repentigny, sur la rive nord de Montréal, dans l'église de La-Purification-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie, Marguerite Lussier  tient dans ses bras son nouveau né Jacques, devant le sulpicien  Jean-Baptiste Breul qui le baptise.  Le parrain est Jacques Payette, et Marguerie Lussier, une cousine,  la marraine.

En 1736, âgé de 19 ans, il signe son premier engagement envers un marchand de Montréal, en compagnie de 5 autres compagnons, pour ramener une cargaison de fourrures l'automne suivant.
Il retourne à maintes reprises vers les postes français du lac Michigan au cours des 20 années suivantes afin d'amasser assez d'argent pour subvenir aux besoins de la famille.

Le 22 février 1740, il épouse Marie-Josèphe Beaudoin,à Repentigny.  Plusieurs militaires sont témoins au mariage.  Après son 10ème accouchement, Marie-Joséphe meurt en 1757.
Sept mois plus tard, Jacques Tessier se remarie avec Marie Saulquin, au même lieu.
Jacques Tessier est le père de 7 enfants vivants de son premier mariage:
Jacques
Marie-Josèphe
Agathe
François
Thérèse
Joseph
Marie
et de 2 enfants de sa seconde union:
Jean-Baptiste
Marie-Anne

La famille de Jacques Tessier habite dans le secteur de la rivière Bayonne à Repentigny.
Une terre de 30 arpents à mettre en valeur et défricher le bois.

Il meurt le 28 janvier 1776, âgé de 58 ans.  Il est inhumé dans le cimetière de Berthierville.
Marie Saulquin, se remarie en 1778 avec Antoine Milot, et en 1788 avec Pierre-Louis Cochu.

source Parchemin; Ancestry.ca; PRDH; photo Dr Wilson CCBY-SA 3.0








dimanche 28 février 2016

Urbain Tessier et les soins médicaux


Étienne Bouchard, chirurgien, de Paris, au printemps 1653, âgé de 30 ans environ, s'engage envers Paul de Chomedey, gouverneur de la Nouvelle-France, à servir, à titre de chirurgien, la colonie de Montréal durant une période de cinq ans, moyennant une rémunération de 100 sols payés annuellement.

Il arrive à Ville-Marie le 22 septembre 1653. Il pratique, avec l'aide de 2 assistants, les rudiments de la médecine à l'Hôtel-Dieu de Montréal. Après 2 ans de pratique, il rompt son contrat avec l'administration locale, sa pratique étant trop importante, il décide alors d'ouvrir son propre cabinet.  Il recrute des infirmiers, et s'engage envers un groupe de colons du lieu, dont Urbain Tessier, le 30 mars 1655, moyennant la somme également de 100 sols annuellement payés par chacun d'eux, à les servir à titre de chirurgien, eux et leurs familles, et les soigner dans toutes leurs maladies à l'exception de la peste, de la lèpre, du mal caduc, de la grosse vérole et du mal de la pierre.

Couper les cheveux, arracher une dent, amputer un membre, purger les malades, faire des saignées, opérer et panser les blessures sont la responsabilité du chirurgien Etienne Bouchard.

source Dictionnaire biographique du Canada; http://www.maisonsaint-gabriel.qc.ca; Parchemin; greffe Lambert Closse

(greffe R.L.Closse)

 

samedi 27 février 2016

Une rente viagère pour Jacques Archambault



Le 5 juin 1678; Versement d'une pension viagère; par Jean Gervaise,Urbain Tessier, Gilles Lauzon et Laurent Archambault, de Villemarie en l'île de Montréal, à Jacques Archambault, de l'île de Montréal, leur père et beau-père.

Laurent Archambault, Gilles Lauzon, Jean Gervaise et Urbain Tessier, en présence du notaire Bénigne Basset, s'entendent pour verser une rente viagère de 100 livres, à raison de 25 livres chacun, "pendant sa vie seulement" à Jacques Archambault, leur père et beau-père, malade.  


Jacques Archambault "étant septuagénaire et dans une grande impuissance de pouvoir travailler pour gagner sa vie et son vêtement" commencera à jouir de cette aide familiale à compter de la Toussaint prochain.  

Les 4 beaux-frères consentent à payer la somme de 100 livres annuellement à Jacques Archambault "pour l'amitié naturelle qu'ils lui portent, come ils ont toujours fait, et voulant contribuer chacun de leur part en soulagement et tâches autant qui leur est possible pour qu'il puisse vivre le reste de ses jours plus commodément".

source Parchemin greffe Bénigne Basset-Deslauriers

Urbain Tessier,fils deJacques Tessier et Marie Adhémar

Au Canada, la majorité des esclaves fut d’origine non pas africaine mais bien amérindienne.  Les populations autochtones avaient coutume d’asservir des prisonniers de guerre avant l’établissement des Français, mais cette réalité prend de l’ampleur avec l’expansion vers l’ouest. À compter des années 1670, les Français reçoivent de leurs partenaires autochtones des prisonniers en gage d’amitié, au cours d’échanges commerciaux ou diplomatiques.  Les Illinois étaient particulièrement reconnus pour les raids qu’ils menaient contre les nations du sud-ouest dont ils ramenaient des captifs.  La pratique d’acheter et de vendre ces prisonniers comme de la marchandise s’installe dès le début du XVIIIe siècle. (www.museedelhistoire.ca)

Le nouveau né que baptise le sulpicien Léonard Chaigneau, le 8 avril 1711, n'hérite pas du nom de son aïeul Urbain, mais plutôt de son parrain Urbain Gervaise.  Fils de Jacques Tessier et de Marie Adhémar.  petit-fils d'Urbain Tessier et du notaire Antoine Adhémar.  La marraine est Anne-Geneviève Lemire, sa tante. 

Urbain épouse Jeanne Décary le 12 janvier 1750, mais leur union sera courte, elle meurt le 7 décembre 1755.Elle n'a fait que 3 accouchements, dont seule une fille survivra: Jeanne. A noter, que Jeanne au décès de son père,continuera à gérer l'affaire familiale.  Urbain se remarie 6 ans plus tard, le 23 décembre 1761, à Montréal, avec Françoise Trudeau, qui accouche d'un enfant mort-né 8 mois plus tard.

Durant son existence, Urbain Tessier est un riche négociant en pelleteries, il fait le commerce dans la rue St-jacques, proche de l'église Notre-Dame et de la Place d'Armes.  Dans la vingtaine, il effectue plusieurs voyages vers Michillimakinac, ce qui lui permet d'amasser assez d'argent pour acheter une maison et se lancer en affaires.

Urbain Tessier commerce les fourrures au poste de Michillimakinac et ailleurs dans les autres postes de traite des pays d'en Haut avec les tribus sauvages.  Le 25 septembre 1740, une indienne chicachias, âgée de 7 ans, ramenée de voyage, est baptisée à Montréal, elle s'appelle Marie.

Neuf ans plus tard, au poste de Michillimakinac, un autre enfant indien esclave d'Urbain Tessier, prénommé Antoine, est baptisé le 17 juillet 1749, il est âgé de 15 ans.  Suffisamment instruit et malade, Antoine portera le nom de famille de son
maître Urbain Tessier dit Lavigne.  Antoine "Tessier dit Lavigne" est un indien chicacchias ramené des pays d'en Haut.

Les Français et leurs enfants nés "canadiens" ont ramenés de nombreux indiens vers Montréal lors de leurs voyages dans les pays d'en Haut(il s'agit ici des terrritoires de l'Illlinois, du Michigan et de la Louisiane)pour en faire des esclaves où des domestiques.

Les 2 enfants ont adoptés le nom de leur nouveau maître, TESSIER dit LAVIGNE.

Malheureusement, il sort grandement appauvri de la conquête anglaise de 1760 puisque la France refuse de rembourser la monnaie de papier aux habitants de Montréal.

«Le 7 may 1779 par nous prêtre soussigné a été inhumé dans le cimetière proche de l'église le corps de Sieur Urbain Tessier Lavigne décédé d'avant-hier au lieu âgé d'environ 74 ans».
Signature: François-Xavier DÉZÉRY, sulpicien prêtre-curé de la paroisse
Témoin: Claude PONCIN, sulpicien


(Source PRDH; Institut généalogique Drouin, Montréal 1779, page 166; Parchemin)

vendredi 26 février 2016

Ignace Tessier, fils d'Ignace Tessier et Marguerite Lussier

À La Havane, Cuba, le plus célèbre militaire et explorateur canadien , Pierre LeMoyne d'Iberville, décède le 7 juillet 1706.  Homme d'exploits, il a lutté efficacement contre l'armée anglaise durant une grande partie de sa vie, détruisant plusieurs colonies ennemies, en plus d'avoir fondé des forts et exploré l'Amérique. Il est le fondateur de la colonie de la Louisiane et des villes de Biloxi et de Mobile.

Ignace est né le 29 septembre 1706, à Repentigny.  Fils d'Ignace Tessier et de Marguerite Lussier.  Petit-fils d'Urbain Tessier et de Jacques Lussier.  Comme parrain, la famille choisit Pierre Richard, et la marraine est Jeanne Lussier.  Le sulpicien Léonard Chaigneau, curé desservant la paroisse, a baptisé le nouveau-né le 1er novembre 1706.

Ìgnace est un jeune homme doté d'un bon jugement,  qui aime l'autorité et souhaite l'harmonie  dans la famille.  Il aime participer à maintes activités pour démontrer ses talents.

Le 7 janvier 1732, il épouse Geneviève Forcier, dans l'église St-Michel de Yamaska, en présence de ses parents, du capitaine Peyoir, de son beau-père et autres invités.
La famille compte 9 enfants en 1754, 4 garçons et 5 filles.  La famille habite une maison de bois sur un étage à Yamaska.  Ignace, avec l'apport de ses fils, met la terre en valeur, mais accepte presque tous les ans des contrats vers l'Ouest pour ramener des peaux de castor à Montréal.

Entre 1732 et 1752, Ignace Tessier signe plusieurs contrats en qualité de voyageur vers les postes français de l'Illinois et du Michigan pour le compte de riches marchands en fourrures de Montréal.

Au lendemain d'une chute terrible de cheval, le 18 janvier 1704,Urbain Tessier meurt tragiquement à 57 ans, avec sa fille Catherine 15 ans!

source Ancestry.ca; PRDH; Parchemin

Nicolas TESSIER, fils de Jean-Baptiste Tessier et Élisabeth Renaud

Moulin à vent Pointe-du-Moulin
Le nouveau gouverneur de Montréal est Claude de Ramesay.  Sous son administration, les raids se multiplient contre les villages anglais du Massachusetts
afin de déstabiliser l'alliance anglo-iroquoise.  De nombreux prisonniers sont ramenés à Montréal, dont plusieurs enfants qui serviront de domestiques dans les familles françaises ou chez les ecclésiastiques.

Nicolas naît le 9 septembre 1708 à Montréal.  Fils de Jean-Baptiste et Élisabeth Renaud, petit-fils d'Urbain Tessier et d'Antoine Renaud, le parrain est Nicolas Millet, la marraine, Marguerite Beaudry.  Le sulpicien Yves Priat baptise le nouveau-né.

Il épouse Charlotte Richard le 7 janvier 1732 dans l'église St-François-d'Assise de la Longue-Pointe, sur l'île de Montréal.  Un seul enfant nait de cette union, Nicolas, en 1735!
Charlotte Richard, malade, ne peut plus avoir d'autres enfants, et meurt le 7 mai 1755.
Quatre mois plus tard, Nicolas se remarie avec Angélique Parent, le 15 septembre, cette fois dans l'église Notre-Dame de Montréal.
Nicolas est le père de 2 garçons qui atteignent l'âge de la majorité: Nicolas(du premier lit) et Jean-Baptiste.

La famille de Nicolas habite une maison dans le secteur de la Longue-Pointe, dans la côte St-François-d'Assise.  

Nicolas, en 1734, s'engage auprès du marchand Alexis Lemoine, de Montréal, à effectuer un voyage dans l'Ouest, afin de ramener une cargaison de fourrures.
Jean-Baptiste, son frère ainé, habite déjà à Kaskakia, aux Illinois, depuis quelques années.  L'argent amassé lui permet d'acquérir des terrains à Longueui et Longue-Pointe, qu'il met en valeur. 

 Comme son père, et son grand-père, il porte le surnom Lavigne, qu'il lègue à  sa descendance.

source ancestry.ca; PRDH; Parchemin

mardi 23 février 2016

Louis Tessier, fils de Jean Tessier et Marie-Catherine de Poitiers


La guerre franco-anglaise prend de l'essor en Amérique.  Alors que l'on institutionalise l'esclavage en Nouvelle-France, à la suite d'une ordonnance de l'intendant Raudot, les Anglais prennent St-Jean de Terre-Neuve en 1709.  La colonie, au prise avec une épidémie de fièvre maligne, apprend que Port-Royal, en Acadie, est aussi tombée entre les mains des ennemis.


Église Sts-Anges, Lachine
Jean Tessier, et sa 3ème épouse, Marie-Catherine de Poitiers, font baptiser leur fils Louis, né la veille, le 28 avril1710 dans l'église Notre-Dame de Montréal, par le sulpicien Yves Priat.    Le parrain est Jacques Gadbois, fils de Monsieur Pierre Gadbois bourgeois de cette ville; la marraine Angélique de Poitiers, tante maternelle de l'enfant.  Le père ne sait pas signer dans le régistre.

À Saints-Anges de Lachine, le 27 septembre 1734, on célèbre mariage de Louis et de Louise Pépin devant de nombreux invités, dont les Bouchard, Leber et Lemire.
Louis et Louise auront 6 enfants: Marie-Louise, Marie-Amable, Catherine, Louis, Marguerite et Jean-Baptiste.

Très attaché aux valeurs traditionnelles de la famille, Louis a besoin de sécurité.
Il a besoin d'être supporté par ses pairs, de prendre confiance, d'acquérir une pleine maturité. Avant-dernier enfant de la famille, Charles, son demi-frère a déjà 20 ans et commence à négocier dans le domaine de la fourrure!

Au printemps 1735, devant le notaire LePailleur, il signe un premier engagement pour un marchand de Montréal, destination Michillimakinac pour ramener à la fin de l'été une cargaison de fourrures de qualité.  Il retourne au pays des Illinois à quelques reprises, entre 1736 et 1744, ce qui lui assure une certaine sécurité financère.

La famille habite une maison, sur 2 étages, en bois, dans la côte Ste-Catherine, à Montréal. Louis met en valeur le terrain.

Louis Tessier adopte le surnom Lavigne. 

Louis meurt le 19 février 1745 à la suite d'un brutal accident dans la forêt, il reçoit une branche d'arbre qui l'assomme!  On inhume son corps à Montréal le lendemain.
Louise Pépin décède 3 ans plus tard, le 19 janvier 1748.  Les enfants mineurs du couple sont pris en charge par son demi-frère Jean-Baptiste.

source Ancestry.ca; PRDH; Parchemin
















 





Joseph Tessier, fils de Jean-Baptiste Tessier et Élisabeth Renaud

Tragiquement, à Sainte-Anne-du-Bout-de-l'Isle, Québec, Joseph TESSIER, époux de Marie CUSSON, lequel s'en allant à Michillimakinac se noie dans le Long-Sault, environ le 20ème jour du mois de juin 1740.

Joseph TESSIER dit Lavigne est un fils de Jean-Baptiste TESSIER et Élisabeth RENAUD, de Montréal, né le 29 mars 1711 et baptisé le même jour en l'
église Notre-Dame. Comme ses frères Nicolas, Jacques et Jean-Baptiste, ce dernier ayant épousé une métisse en Illinois, à Kaskakia. En 1726, il signe de sa croix plusieurs contrats d'engagements vers l'Ouest à titre de voyageur pour le compte de riches marchands de Montréal en fourrures, entre 1732 et 1740.

Le 4 mai 1733, il épouse Marie CUSSON, fille de Nicolas Cusson et de Françoise Gauthier, dans l'église La Purification-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie à Repentigny, Québec.
Le couple aura 5 enfants: Joseph(1734-1805), Marie(1735-1807), Jean-Baptiste(1737-1817), Thérèse(1739-1810) et Pierre(1741-1743) né posthume
.

Joseph TESSIER et Marie CUSSON habitent à Repentigny, Québec.
Sans instruction, il ne sait pas signer son nom.
Habitant de Repentigny, peu intéressé par la culture de la terre et le défrichement.
Voyageur.
Catholique.

Il est inhumé à Repentigny le 20 août 1740.
Sa veuve, Marie Cusson, se remarie avec Jean-Baptiste LAPORTE, le 30 septembre 1743, à Repentigny, Québec.



source Parchemin; Ancestry.ca; PRDH

Jacques Tessier, fils de Jacques Tessier et Marie Adhémar

 

 Jacques Tessier, fils de Jacques et Marie Adhémar, naît le 25 février 1706, à Montréal.   Petit-fils d'Urbain Tessier et du notaire Antoine Adhémar sieur de St-Martin.  La famille choisit Nicolas Tessier, son oncle, et Marie-Anne Tessier, une cousine, comme parrain et marraine.  Le sulpicien Yves Priat baptise le nouveau-né.

Il épouse Angélique Moreau, 44 ans, une cousine,  le 23 février 1734 dans l'église Notre-Dame de Québec.  Jacques a 27 ans! Angélique est sans doute une femme de petite taille puisqu'on la surnomme ''La Taupine''.  

De 1724 à 1730, Jacques signe plusieurs engagements, comme ses frères et ses cousins, avec des marchands de Montréal, pour aller chercher des fourrures dans les territoires sauvages de l'Ouest.  
L'argent ainsi amassé lui permet de devenir lui aussi négociant à Québec, et il acquiert une maison, rue du faubourg St-Nicolas, où il est cabarettier.  Il est aussi officier dans la milice de Québec.

Sans enfants, âgé de 41 ans, le Sieur Jacques de St-Martin, il a bien pris le surnom de sa mère, meurt le 30 octobre 1747 à Québec.  Il est inhumé 2 jours plus tard dans l'église parioissiale de Québec, sous son banc.  Angélique Moreau décède en 1756.

source http://surlapistedutempsquipasse.eklablog.com; Ancestry.ca; Parchemin; PRDH

Paul Tessier, fils de Paul Tessier et Madeleine Cloutier

Après quatre années d’intenses négociations multilatérales et plus d’un siècle de guerres, Montréal fut, en 1701, le haut lieu de la conclusion d’une grande paix regroupant environ 1 300 ambassadeurs représentant une quarantaine de nations amérindiennes habitant un immense territoire depuis l’Acadie jusqu’aux abords des Prairies et depuis le bassin de la Baie James jusqu’au Missouri. La paix fut conclue entre le grand réseau d’alliance huron-outaouais regroupant des nations de la vallée du Saint-Laurent, des Grands-Lacs et du Mississipi et les Français d’une part et, d’autre part, la Ligue iroquoise des Cinq Nations, de son vrai nom la ligue des Haudenosaunis, c’est-à-dire des habitants de la Maison Longue.(http://www.fondationlionelgroulx.org)
À Ville-Marie, qui devient officiellement Montréal en 1705, les Tessier portent sur les fonts baptismaux, le 11mai 1703,  un garçon qui s'appelle Paul, comme le père, et dont le parrain est François Hardouin, et la marraine Catherine Cusson.  Le sulpicien René-Charles DeBreslay baptiste le nouveau-né.
Paul Tessier épouse Madeleine Favreau, le 19 avril 1728, dans l'église St-François-d'Assise de la Longue-Pointe, sur l'île de Montréal.  Madeleine donne 11 enfants à Paul au cours des 22 années suivantes:  5 garçons et 6 filles.   
La famille Tessier habite une modeste maison dans la côte St-François à la Longue-Pointe.  
Paul Tessier est cultivateur, peut-être aussi à ses heures tailleur de pierres comme son cousin et homonyme Paul.
Durant sa vie, Paul Tessier a porté le surnom de son  père, Tessier dit Chaumine.
Paul meurt le 21 octobre 1773 et est inhumé dans le cimetière de Longue-Pointe.
Madeleine Favreau décède 16 ans plus tard, à Ste-Anne-des-Plaines, chez son fils François, le 19 juin 1800.

source Ancestry.ca; Parchemin; BMS2000


 


lundi 22 février 2016

Paul Tessier, fils de Jacques Tessier et Marie Adhémar


Le traité de la Grande Paix de Montréal a été signé à Montréal en 1701 par le Sieur de Callière, représentant la France, et par 39 nations amérindiennes. Ce traité mettait fin aux guerres intermittentes du XVIIe siècle et marquait un tournant dans les relations franco-amérindiennes.

À Montréal, les Tessier portent un garçon, Paul, le 22 octobre 1701, issu de Jacques et Marie Adhémar, à l'église Notre-Dame pour le baptême.  Le parrain est Paul Tessier, oncle de l'enfant; la marraine, Michelle Cusson.  M. le curé René-Charles DeBreslay baptise l'enfant.

Le 19 avril 1728, Paul épouse Jeanne Lefebvre, veuve Décary, à Montréal,  en présence de plusieurs notables de la ville.  L'union est bénie par le sulpicien Jean-Gabriel-Marie du Lescöat, un saint homme à qui l'on attribua plus tard quelques guérisons miraculeuses.

En 1720, Paul Tessier entame un apprentissage de 3 ans avec le maître-maçon Jean-Baptiste Deguire, dont la clientèle inclut le Séminaire et plusieurs marchands bourgeois de Montréal.  Il s'installe à son compte dès janvier 1725, rue St-Jacques, et signe un premier contrat pour la construction d'une maison de pierre à la Longue-Pointe.  Des cheminées, des fours à pain, des fondations de maison sont le lot de ses engagements.

Comme les cousins Tessier, il prend part à quelques expéditions vers l'Ouest pour ramener des fourrures à Montréal et amasser le capital nécessaire à son établissement comme artisan indépendant et chef de famille.  Il passe l'hiver 1726 dans la région de Michillimakinac et revient à Montréal au début de l'été 1727 où il acquiert un lot et une maison voisine à celle de son père, rue St-Jacques,  face à la Place d'Armes.

   En 1737, Tessier réussit bien comme maître constructeur à Montréal : il emploie trois maçons et un apprenti. Le plus souvent il travaille à des maisons privées, la plus fameuse d’entre elles étant le château de Ramezay, qu’il répare et agrandit en 1740–1741. En 1749, il entreprend la construction du « hangar du roi » près de la porte Beauharnois. Cette structure de pierre, de deux étages et demi, comporte une cave voûtée de 120 pieds sur 40. Elle constitue la plus grande réalisation de Tessier. En 1756, il s’engage par contrat à restaurer et agrandir la résidence de la Compagnie des Indes, à Montréal, et à lui donner une entrée en pierre taillée, « pareille à celle de l’Intendance ». Pour chacun de ces projets, Tessier loue des maçons et des manœuvres, et passe des sous-contrats avec des fournisseurs de bois et des transporteurs de sable et de cailloux.

    Son entreprise procure à Tessier une existence confortable, que révèle l’inventaire des biens de la communauté auquel on procéde en 1760, après la mort de sa femme. Sa maison est ornée d’horloges, de bustes en plâtre et de perroquets, et d’une peinture de la Vierge. Tessier dort dans un lit luxueux, d’une valeur de 600ª, et mange à une table sur laquelle apparaissent des verres à vin, un service en argent, des tasses à café ainsi que des assiettes en porcelaine. Toutefois, ce constructeur, à demi illettré, ne possède pas de livres. En soustrayant les aliments, surévalués à 2 417ª, Tessier posséde en biens meubles 5 421ª 9s., et il devait 3 300ª. Pour son malheur, il détient des lettres de change du gouvernement pour une valeur nominale de 18 720ª. De plus, il achète davantage encore de ces papiers sans valeur, avant la cession du Canada à la Grande-Bretagne, et perd une forte somme d’argent quand le gouvernement français refuse de faire honneur à ces effets. La malchance s'acharne, le feu détruit la maison de Tessier en avril 1768, et on doit vendre plusieurs de ses biens restants lors d’une poursuite intentée par le marchand John Porteous, vraisemblablement pour dettes. Sa fortune envolée, Tessier semble être allé vivre chez les enfants de son oncle Paul Tessier, dit Chaumine, à Longue-Pointe, où il meurt.


Paul Tessier, veuf depuis 17 ans,  âgé de 74 ans, meurt à Montréal le 27 mars 1776.

source Parchemin; Les Prêtres de St-Sulpice au Canada; Peter N. Moogk      AN, Col., F3, Cartes et plans, 82, 85 (mfm aux APC).— ANQ-M, Doc. jud., Juridiction de Montréal...











Jean-Baptiste Tessier, fils de Jean-Baptiste Tessier et Élisabeth Renaud


Jean-Baptiste Tessier naît le 22 octobre 1699 à Montréal.  Il a comme parrain son oncle Jean Tessier, et la marraine, sa grand-mère maternelle, Élisabeth Hubert.  Il est baptisé par le sulpicien René-Charles Debreslay.

Très jeune, Jean-Baptiste part pour le pays des Illinois, et il trouve  à Kaskakia, un établissement franco-indien construit par les canadiens au Pays des Illinois, en Haute-Louisiane, le 20 mai 1726, lorsqu'il épouse Marie-Anne Migneret, une métisse.

Le mois suivant, le couple Tessier-Migneret adopte 2 enfants qui appartienent à la mère de Marie-Anne, nés avec un certain Antoine Léonard.

La famille Tessier conçoit au-moins 4 enfants; Pierre, Joseph, Marie-Josèphe et Marie-Louise.

Le 25 novembre 1748, Tessier acquiert une maison, et un moulin à farine, à Fort de Chartres, Illinois, du sieur La Gautrais.

Les Tessier possèdent des esclaves indiens, dont une fille Thérèse, est enceinte 4 fois entre 1763 et 1771.  Les 4 enfants sont baptisés Lavigne!

Jean-Baptiste Tessier est cultivateur et farinier.
Sa femme, Marie-Anne Migneret, dont la mère est une indienne de la tribu Kaskakia, décède le 22 août 1764, âgée de 53 ans.
Nous ignorons la date exacte de la mort de Jean-Baptiste.

source Parchemin; Ancetry.ca; La Population des Forts francais, volume 1 and 2, by Marthe Faribault-Beauregard















Jean-Baptiste Tessier, fils de Jean Tessier et Louise Caron

Jean-Baptiste naît le 6 septembre 1699 à Montréal.  Il porte, comme le veut la tradition chez les Français, le nom de son parrain, Jean-Baptiste Tessier, oncle, et la marraine est Élisabeth Perthuis, femme du laboureur Claude Caron.  La cérémonie est bénie par le sulpicien René-Charles Debreslay.

Comme ses frères Charles et Jacques, il prend la route des voyageurs plusieurs fois entre 1720 et 1736 pour ramener des fourrures qu'il revend aux marchands de Montréal. 

Il épouse Marie-Clémence Bouchard, enceinte de 3 mois,  le 9 février 1722 à Montréal.  La famille de Jean-Baptiste et Marie-Clémence compte 18 enfants sur 21 ans, dont seulement 6 vont survivre aux dures conditions de vie de l'époque, 4 garçons et 2 filles.
À noter, Marie-Clémence a mis au monde 3 couples de jumeaux!

Les Tessier vivent dans la côte Ste-Catherine.
Jean-Baptiste est tour à tour journalier, jardinier et roulier, il accepte aussi des contrats pour aller quérir des fourrures dans le pays des Illinois afin de pourvoir aux besoins de la famille.

Un an après la capitulation de Montréal devant les britanniques, Jean-Baptiste Tessier, âgé de 61 ans, meurt et est inhumé le lendemain dans le cimetière des pauvres, à l'arrière de l'église, le 6 juin 1761.

source Parchemin; PRDH; Ancestry.ca




dimanche 21 février 2016

Pierre Tessier, fils d'Ignace Tessier et Marguerite Lussier

(Photo Wikipedia L'Encyclopédie Libre)


PIERRE TESSIER

(29 juin 1708 - 6 février 1759)

Époux de Charlotte FORCIER

7 enfants
Pierre-Amable(1732-1749)
Jean-Baptiste(1734-1734)
Jean-Marie(1735-1735)
Jeanne(1737-1763)
Joseph(1739-?)
André(1741-?)
Jean-Baptiste(1744-1744)

Époux de Geneviève PARENTEAU

8 enfants
Geneviève(1746-1746)
Agathe(1746-1746)
Pierre(1747-1801)
François(1750-1819)
Geneviève(1752-1752)
Jacques(1753-?)
Geneviève(1756-?)
Marie-Louise(1758-1758)

Résidence
Saint-Michel de Yamaska, Québec

Profession
Cultivateur

«Le 20 juin 1758, Pierre TESSIER, devant le notaire Panet de Méru, signe un engagement comme voyageur vers le Michigan, pour le compte de Monsieur de Villebon. Un voyage lucratif qui lui sera fatal puisqu'il décède tragiquement le 6 février 1759 à la suite d'une forte fièvre».
(Parchemin; Banque de données notariales BMSE)

Françoise-Luce Tessier, fille de Nicolas Tessier et Geneviève Auger


(Photo Dessin François Dollier de Casson)


FRANÇOISE-LUCE TESSIER
(4 juin 1723 - 28 octobre 1801)

Jumelle de Marie-Josèphe


Le 15 mai 1757, Françoise-Luce TESSIER
vend une moitié d'un terrain
situé hors de la ville de Montréal,
faubourg Ste-Marie, à Pierre CAMPIN dit L'ESPÉRANCE,
perruquier.

Françoise-Luce est restée célibataire,
phénomène rare pour une fille à cette époque.
Elle habite la majeure partie de sa vie rue Notre-Dame,
à Montréal, Québec.



Source Institut généalogique Drouin, 1627-1967; PRDH; Parchemin

La grande recrue de Montréal

En 1652, Maisonneuve est en France, travaillant à recruter des colons. Le rêve missionnaire qui l’avait mené sur l’île de Montréal, dix ans plus tôt, est devenu un cauchemar. Les incessantes attaques des Iroquois ont mis la petite colonie à bout de souffle.  Épuisés et au bord du découragement, Jeanne Mance et Maisonneuve, les deux fondateurs de l’entreprise, ont convenu de tout abandonner si ce dernier ne réussissait pas à recruter, en France, un nombre d’engagés suffisant pour assurer la sécurité de la place. La recrue de la dernière chance...
Dans la liste ci-haut, les 2 futurs beaux-frères d'Urbain Tessier: Jean Gervaise et Gilles Lauzon.

source https://montrealaisdautrefois.wordpress.com/

Jacques Tessier,fils de Jean Tessier et Louise Caron

Les Français découvrent chaque mois de nouveaux territoires,
Pierre LeMoyne d'Iberville reconnaît la côte de la Louisiane, en 1699, et retrouve l’embouchure du Mississippi et fonde la ville de Biloxi au Texas.

À Montréal, malgré la crainte d'une invasion iroquoise, la vie continue.  Louise Caron accouche de son 6ème enfant, un fils prénommé Jacques, né le 9 janvier 1698.  Comme le veut la coutume, il porte le nom de son parrain, également son oncle, Jacques Tessier; la marraine est Agnès Richard, une cousine.  La cérémonie est bénie par le sulpicien Gilles Pérôt.

Entre 1720 et 1724, Jacques Tessier, voyageur, coureur des bois, se rend à maintes reprises vers Michillimakinac.

En 1726, il est jugé coupable de voie de fait sur la femme de Jean Bertrand.  Depuis quelques semaines, M. Bertrand retenait prisonniers 4 chevaux de Jean Tessier dit Lavigne, le père de Jacques, à cause de dommages dans son champs de blé.

Le 7 août 1726, Jacques épouse Marie Thomelet à Montréal.  Le couple va avoir 2 enfants, un fils qui décède avant d'avoir l'âge de raison, et une fille, Marie-Hypolite.
La famille habite rue St-Jacques une maison en pierre des champs d'un seul étage.  Il y a une grange, un bâtiment, une étable et un puits.

Une tragédie se produit alors, Jacques Tessier meurt noyé sans doute en tentant de se rendre au poste de Détroit, vers le mois de juin 1730.

L’inventaire des biens de Jacques Tessier est fait à Montréal le 18 décembre 1731.  Tessier est alors désigné comme «bourgeois de la ville de Montréal».

source Parchemin; Ancestry.ca; PRDH; greffe Raimbault de Piedmont;http://primaire.recitus.qc.ca






Charles Tessier, fils de Jean Tessier et Louise Caron

(Source ''La femme dans l'Histoire du Canada'' A Tessier)

Le massacre de Lachine est l'événement durant lequel des colons furent massacrés par des Iroquois, le à Lachine. Le nombre de victimes est incertain. Frontenac rapporte 200 personnes tuées et 120 enlevées; des recherches historiques confirment 97 morts.
 Le déploiement des Français vers l'Ouest au cours des années 1670 et 1680 empêche la confédération des Iroquois d'avoir accès à de nouvelles sources de castors et menace la traite des fourrures de New York. À cette époque, la France et l'Angleterre sont en paix, mais les colonies des deux puissances se méfient.
La peur règne et l'incertitude persiste à Montréal, lorsque Louise Caron, femme de Jean Tessier, accouche de Charles, son 3ème fils, le 17 mai 1690.  On requiert un cousin du père, Charles Gervaise, pour être parrain et la marraine Louise Lemaître, femme de l'écuyer trifluvien Jacques Dugué.  La cérémonie est bénie par le prêtre de Notre-Dame Étienne Guyon.
Charles Tessier est attiré par l'aventure et le commerce, il aime le trappage et la chasse.
 Le 25 mai 1723,  Lambert Leduc, un aventurier engagé par le gouverneur de la Nouvelle-France,  part en expédition avec 5 hommes vers le lac Supérieur pour prospecter les mines de fer et de cuivre,  et prend 2 passagers: Jacques Dugué et Charles Tessier qui font route vers Michillimakinac.
Charles se marie 3 fois!  avec Suzanne Busson en 1720; avec Françoise Janson en 1723; et finalement avec Madeleine Pépin en 1726. Cette dernière possède les qualités pour soutenir Charles dans son projet d'établir un commerce de fourrure.  La famille habite une jolie maison en pierre des champs, rue Notre-Dame, non-loin de l'église.  Ils engagent une servante et quelques domestiques.
De 1726 à 1747, Charles Tessier effectue plusieurs voyages dans les Pays d'En-Haut et la baie des Puants pour aller chercher les plus belles fourrures.  Il devient un prospère négociant et engage chaque année des hommes pour son entreprise.
À Montréal, le jour de Noël 1747, âgé de 57 ans, décède Charles Tessier.   Il laisse derrière lui une seule fille, Suzanne, née de son premier mariage avec Suzanne Busson, et pas de petits-enfants.

source Ancestry.ca; Parchemin; PRDH; greffe






samedi 20 février 2016

Jean-Baptiste Tessier, fils de Laurent Tessier et Anne-Geneviève Lemire


Alors qu'en mars on prépare à Montréal une expédition à la Baie d'Hudson en passant par le fort Témiscamingue, les Français vont marcher 82 jours en territoire vierge pour aller déloger les Anglais qui ont installé des postes de traite dans la région nordique.  Parmi la centaine de volontaires et militaires français, Claude Tessier, fils d'Urbain et Marie Archambault, frère de Laurent, est de l'aventure!

À Montréal, le 4 juin 1686, Laurent Tessier et Anne-Geneviève Lemire, baptise un fils prénommé Jean-Baptiste.  Béni par le prêtre Étienne Guyotte, le parrain est Jean Tessier; la marraine Jeanne Leber.  À 15 ans, Jean-Baptiste apprend le métier de boulanger.

Le 7 février 1712 il épouse Marie-Anne Aubuchon à Montréal.  Une fille naît posthume, Marie-Anne, en 1713.  Prématurément Jean-Baptiste meurt le 13 février 1713, âgé de  27 ans.  Une épidémie de fièvre maligne sévit dans la colonie à ce moment-là. Durant les quelques mois de vie commune, la famille habite sur la côte St-Laurent à Montréal.

Dans les actes notariés, Jean-Baptiste porte fièrement le surnom '' sieur de la Tessonnière''. Alors que son père était interpellé comme ''sieur du Chasteau'' comme pour rappeller un lieu de la vieille France!



Source Ancestry.ca; Institut généalogique Drouin 1627-1967; Parchemin; PRDH



Charles Tessier, fils de Paul Tessier et Madeleine Cloutier

 La principale activité économique du 17ème siècle est la traite des fourrures.  De nombreux canadiens embrassent cette  aventure et l'un des premiers Tessier à naître en sol canadien, Charles, fils de Paul et Madeleine Cloutier, de Montréal, signe un engagement ''vers l'Ouest'' le 20 mai 1720 pour un voyage qui doit durer 7 longues années!

Charles naît le 30 août 1682, premier enfant de Madeleine, baptisé le jour même par le sulpicien Jean Frémont.  Le parrain, un cousin, Charles Gervaise; la marraine, sa tante, Anne-Geneviève Lemire, femme de Laurent Tessier.

À 25 ans, Charles, toujours célibataire, voyageur, il flirte avec l'aventure et rêve de partir vers les territoires de l'Ouest...le  « Pays des Illinois » (du nom d'une tribu indienne), où un fort français a été érigé vers 1703.  

 Il signe un premier contrat, en 1720, qui l'engage pour les 7 prochaines années à négocier des fourrures pour un marchand montréalais.  Il fait l'aller-retour chaque année vers Montréal, le canot chargé de fourrures!  Après 1727, il voyage encore vers les terres nouvelles jusqu'au Mississipi, et ne reviendra plus jamais à Montréal!

Charles Tessier est mort avant 1760.

source Ancestry.ca; PRDH; Parchemin









Le commerce de la fourrure était alors contrôlé par un petit nombre de marchands de Montréal. La Nouvelle-France commença aussi une politique d'expansion dans un but de dominer le commerce. L'influence française s'étendit vers l'Ouest, le Nord et le Sud. Des forts et des comptoirs furent construits avec l'aide des explorateurs et des commerçants. Des traités de commerce furent négociés avec les Amérindiens, et le commerce de la fourrure devint très profitable et organisé. Le système devint complexe, et les voyageurs, dont beaucoup étaient des indépendants, devinrent lentement des travailleurs engagés sous contrat.




vendredi 19 février 2016

Ignace Tessier, fils d'urbain Tessier et Marie Archambault

 Le 11 mars 1677, Marie Archambault met au monde son 15ème enfant, un garçon prénommé Ignace, comme son parrain, commerçant en fourrures, Ignace Hébert dit Deslauriers; la marraine, Mathurine Juillet femme du syndic Urbain Baudreau.  le baptême est célébré par le sulpicien Gilles Pérôt.

Âgé de 26 ans, Ignace épouse Marguerite Lussier le 23 mai 1703 en l'église de La Purification-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie de Repentigny, sur la rive nord de Montréal.  de nombreux invités assistent au mariage, entre autres Jacques Tessier, frère de l'époux, et Guillaume Payet, cousin.  La cérémonie est bénie par M. Claude Volant de Saint-Claude prêtre de la paroisse.

Ignace Tessier installe sa famille sur une terre de la seigneurie de RepentignyEn 1727, le foyer d'Ignace et Marguerite, se compose de 10 enfants: Marguerite, Marie, Madeleine et Charlotte; Ignace, Pierre, Jacques, François, Jean-Baptiste et Joseph.  Trois autres  enfants sont décédés en bas âge.

Les trois filles Tessier ont toutes changé de prénom à un moment donné de leur existence:
  Marie la femme de Pierre Monpas, s'appellait Marguerite à la naissance; et
Marguerite, la femme de François Lefebvre a été baptisée Marie-Madeleine. Le prénom Marguerite portée par leur mère plaisait aux filles Tessier, je crois que cela explique que Marie-Charlotte se soit faite appelée Marguerite après l'adolescence. 


La famille d'Ignace a pu vivre en toute sérénité.  En effet, depuis la signature de la Grande paix de Montréal entre 39 chefs indiens et les autorités françaises, en 1701, la colonie qui compte presque 10,000 habitants peut enfin respirer.   Claude de Ramezay devient gouverneur de MontréalLes autorités préparent un raid contre les Anglais au Massachusetts sur Deerfield.  La Louisiane est reconnue par le montréalais Pierre LeMoyne d'Iberville et cette nouvelle laisse rêveur nombre de jeunes hommes canadiens habités par le désir d'aventure.

Ignace TESSIER de Repentigny est décédé le vendredi 3 mars 1747 à l'âge de 69 ans.  Marguerite sa femme, meurt l'année suivante.  

source Parchemin; Ancestry.ca; PRDH






 



























Nicolas Tessier, fils d'Urbain Tessier et Marie Archambault

  Le 17 juin 1679  à Montréal, naissance de Nicolas, fils cadet d'Urbain Tessier et Marie Archambault.   Il est baptisé par le sulpicien Gilles Pérôt, porté par Nicolas Gervaise, son parrain, et Barbe Duclos, sa marraine.

Nicolas Tessier souffrait d'épilepsie depuis 1729, il a été interné à l'Hôpital Général de Montréal durant 11 ans. À l'époque on appellait l'épilepsie le "mal caduc".

Nicolas Tessier s'est marié le 22 janvier 1716 avec Geneviève Auger en l'église Notre-Dame de Montréal. L'union est bénie par le sulpicien François de Belmont, et comme témoins au mariage nous retrouvons ses trois frères(Paul, Jean et Jacques), ses cousins Charles Gervaise et Paul Dumouchel, de même que Jean-Baptiste Auger et Yves Priat, prêtre.

La famille habite au fauboug Ste-Anne, près de la ville de Montréal.   Une maisonnette et un moulin à vent sont érigés sur le terrain. Nicolas Tessier a travaillé sa vie durant pour les Frères Hospitaliers comme charretier; il est aussi farinier et meunier.

 Nicolas Tessier dit Lavigne est mort le 4 janvier 1757, âgé de 77 ans, à Montréal.  Son épouse, Geneviève Auger, est décédée 9 ans auparavant, en 1748.  Au couple n'aura survécu que 2 enfants, conséquence du ''mal caduc', dont souffrait Nicolas, 1 fils(Antoine) et 1 fille(Françoise-Luce).
sourceParchemin; PRDH; www.francogene.com;www.vieuxmetiers.com





jeudi 18 février 2016

Jacques Tessier, fils d'Urbain Tessier et Marie Archambault


Le supérieur des Sulpiciens, Dollier de Casson, établi dès 1672 le premier plan pour la construction  de la première église en maçonnerie sur la rue Notre-Dame, alors qu'on se prépare à démolir le vieux fort Ville-Marie pour faire place au marché public de la pointe à Callière.

La famille d'Urbain Tessier continue à s'agrandir... Le 26 mars 1675, Marie Archambault son épouse, donne la vie à son 9ème garçon: Jacques, qui porte le prénom de son parrain Jacques Lemoyne de Ste-Hélène, militaire et ami de la famille, et la marraine,  Marie Bailly, femme du substitut du procureur fiscal de Montréal Jean Petit, sieur de Boismorel.  Le baptême est célébré par le sulpicien Gilles Pérôt.

Le 19 mai 1699, Jacques Tessier épouse Marie Adhémar, fille du notaire Antoine Adhémar dit St-Martin, à l'intérieur de la nouvelle église Notre-Dame, dont la construction a été évoquée dans le 1er paragraphe.
 
En 1712, Jacques Tessier dépose une plainte auprès des Soeurs de la Congrégation Notre-Dame de Montréal.  En effet, son fils Antoine 12 ans, souffrant d'un léger handicap, a été victime d'une agression de la part de Jacques Lépine leur domestique.
Un règlement à l'amiable intervient 3 ans plus tard, quelques mois avant le décès d'Antoine.

La famille de Jacques Tessier et Marie Adhémar, en 1738, ne compte plus que 5 survivants sur une famille de 14 enfants, 3 garçons et 2 filles.

Jacques Tessier est décédé le 7 juillet 1738. Marie Adhémar lui survit 16 longues années, elle meurt le 16 mai 1754, âgée de 74 ans.

source Parchemin; PRDH;Ancestry.ca; photo gw.geneanet.org