Jean Tessier, homme de labeur et ardent bâtisseur, se retrouve confronté à la dure épreuve de la perte de sa première épouse, Jeanne Leber. Quatre mois après son décès, dans un élan de renouveau et de quête de bonheur, il décide de se remarier avec Louise Caron, fille de Claude Caron et de Madeleine Varennes, le 21 avril 1688. Ce choix témoigne de la résilience humaine face à la douleur et à la solitude.
Le mariage de Jean et Louis est marqué par une dispense de l'interdit du temps, accordée par M. Dollier, vicaire général de Québec, qui témoigne de l'importance de leur union dans le contexte social et religieux de l’époque. Dans la société du XVIIe siècle, où les liens familiaux et les alliances sont primordiaux, cette union ne se limite pas seulement à un acte d'amour, mais représente également un rapprochement entre deux familles, consolidant ainsi des relations sociales et économiques.
De cette nouvelle union, Jean et Louise donnent naissance à une fratrie de huit enfants : cinq garçons et trois filles. Chacun de ces enfants porte en lui les espoirs et les rêves de ses parents, ainsi que la continuité d'une lignée en pleine expansion. Les garçons grandissent dans la tradition artisanale, apprenant les métiers de leurs aînés, tandis que les filles intègrent les valeurs et les savoir-faire transmis par leurs mères.
La vie de Jean Tessier et Louise Caron, rythmée par les joies et les défis de la parentalité, illustre la dynamique familiale d'une époque où la solidarité et l'entraide étaient essentielles à la survie et à l'épanouissement des communautés. Leur histoire, ancrée dans le temps, résonne encore aujourd'hui comme un témoignage de la force des liens humains.
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